Mots-clés : CGT, Comités d’entreprise, Culture, Décolonisation, femmes, Sécurité Sociale, Syndicat, UNEF
2005 • É. BRESSOL, M. DREYFUS, J. HEDDE, M. PIGENET dir. -
Cote : CGT
Propices aux polémiques et à la caricature, les années 1950 sont au nombre des périodes encore mal connues de l’histoire de la CGT. Le Centre d’histoire sociale du XXe siècle et l’Institut CGT d’histoire sociale ont uni leurs compétences afin de mieux comprendre ce que fut la Confédération en ces temps difficiles. Tel était l’objet du colloque tenu en novembre 2005 dont rend compte le présent ouvrage. Durant la guerre froide, le poids du parti communiste a très fortement pesé sur la vie de la Confédération. Aussi importait-il de s’interroger sur les conséquences, directes ou non, de cette relation sur l’attitude cégétiste, qu’il s’agisse de son opposition aux gouvernements ou au patronat, de la lutte pour la paix et contre les guerres coloniales. Les auteurs s’intéressent au fonctionnement de la CGT, son « gouvernement », ses cadres et ses militants. Ils mettent en lumière les pratiques consécutives à l’engagement de la CGT dans la gestion des comités d’entreprise et de la Sécurité sociale. L’ouvrage traite encore des débats qui l’ont traversée : paupérisation, planification, stratégie syndicale internationale, relations avec les autres confédérations françaises, etc. Au fil d’études spécifiques menées à différentes échelles – locales, départementales, professionnelles -, les travaux soulignent la grande diversité des comportements cégétistes. Ils font enfin une large place aux militants et, plus précisément, aux militantes dont le rôle grandit durant la décennie. Loin de toute vision unilatérale ou réductrice, le présent ouvrage restitue pour la première fois l’histoire de la principale organisation syndicale française saisie au début des Trente Glorieuses.
Élyane BRESSOL est secrétaire général de l’Institut CGT d’histoire sociale. Michel DREYFUS est historien, directeur de recherches au CNRS. Joël HEDDE est président de l’Institut CGT d’histoire sociale. Michel PIGENET est professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
É. BRESSOL, M. DREYFUS, J. HEDDE, M. PIGENET dir. –
2005
24 x 15,5 cm, 488 p.
Presses Universitaires de Rennes
Mots-clés : autogestion, Culture, Etat, Etudiants, Ouvriers
2000 • DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
Cote : CONT
1968 est une année singulière qui s’inscrit dans le temps plus long des années 1960 et 1970 où fleurit la contestation. Cet ouvrage propose de penser ces « années 68 » en articulant la chronologie courte des événements avec la moyenne durée, tout en croisant l’étude du phénomène contestataire avec celle des mutations profondes de la société et des cultures politiques. Si 1968 ne se réduit pas au mois de mai, l’espace de protestation ne se limite pas non plus aux pavés parisiens. De Berkeley à Berlin, de Londres à Woodstoek, se dessine une aire de circulation des idées et des pratiques, une aire d’émergence et de révolte de la jeunesse. L’approche comparatiste et internationale s’avère nécessaire pour comprendre le renouvellement des rapports entre l’individu et la société à l’heure de la consommation de masse – à la fois triomphante et critiquée – et pour analyser les liens complexes entre la contestation culturelle et la contestation politique. Les scènes décalées de la lutte étudiante et ouvrière, ainsi que l’ambivalence des réactions de l’Etat, hésitant entre répression et réappropriation du mouvement, sont ainsi mises en perspective par des essais de périodisation. Cette réflexion sur l’espace et sur le temps, au cœur de la démarche historienne, constitue, à ce titre, le fil directeur de cet ouvrage.
Textes de A. de Baecque, K. Bartosek, M. Bergère, S. Berstein, L. Bertrand Dorléac, A. Bonnet, B. Brillant, G. Dreyfus-Armand, R. Frank, F. Georgi, I. Gilcher-Holtey, N. Hatzfeld, G. Le Béguec, J.-P. Legois, M.-F. Lévy, A. Monchablon, R. Morder, P. Ory, V. Porhel, D. della Porta, J. Portes, M.-A. Rauch, J.-F. Sirinelli, A.-M. Sohn, L. Taylor, M. Trebitsch, D. Veillon, X. Vigna, J.-L. Violeau, M. Zancarini-Fournel
DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
2000
21,5 x 12,3 cm, 526 p.
Complexe
Mots-clés : Culture, Démocratie, Immigrés, Portugal
1986 - Novembre • Suzanne BERNARD - Paul ORIOL - Pierrot REGNIER - Abdallah H. MOGNISS - Albano CORDEIRO - Henri GIORDAN
Cote : PSU-DOC
– Réflexions autour de la société pluriculturelle – Culture des jeunes sans la cité ? – Une insertion maîtrisée : l’exemple de la communauté portugaise – Réflexions pour hier et pour demain – Pluriculturalisme et démocratie (Rédaction : commission immigrés du PSU)
Suzanne BERNARD – Paul ORIOL – Pierrot REGNIER – Abdallah H. MOGNISS – Albano CORDEIRO – Henri GIORDAN
160
1986 – Novembre
29,7 x 21 cm, 18 p.
Mots-clés : Blum, CFTC, CGT, Congés payés, Culture, Espagne, Front populaire, Munich, Organisation du travail, PCF, Socialistes
1986 • KERGOAT Jacques
Cote : KERG
Cinquante ans après, la mémoire collective des Français conserve encore présentes les images du Front populaire : grèves, occupations d’usines, manifestations, accords Matignon, semaine des 40 heures, congés payés, etc. Les bibliothèques ne manquent pas d’études, de souvenirs, de mémoires qui tracent à grands traits ou dans le détail cette période mouvementée. Jacques Kergoat, auteur d’une histoire du Parti socialiste de la Commune à aujourd’hui (Le Sycomore), ne s’est donc pas cantonné dans l’histoire politique chronologique. Il a reconstitué l’ambiance et le décor avant d’y laisser jouer les personnages. Bénéficiant d’importants documents jusqu’alors inédits et de nombreux entretiens avec des acteurs, il s’est efforcé de montrer les incertitudes, les hésitations, les rêves et les passions des Français des années trente. C’est une France provinciale et rurale plus que parisienne que nous visitons. Une France qui semble se réveiller d’un long sommeil tranquille et qui découvre avec stupeur les nouvelles contraintes de ce temps de crise. La jeunesse revendique une place; les femmes travaillent, manifestent et font grève; la seconde génération d’immigrés italiens et polonais s’intègre tant bien que mal dans une France composite, qui accueille alors des réfugiés espagnols. Les anciens combattants deviennent pacifistes et parfois anti-militaristes. Les partis politiques et les syndicats vivent des clivages, des scissions ou des recentrages. Ainsi toute la société amorce une profonde mutation. De l’empire colonial aux nouvelles industries, de la musique au cinéma, tout exprime ce remue-ménage. Le Front populaire est l’instant privilégié de ces changements : signe de santé sociale, élan d’optimisme, volonté d’un mieux-être. C’est cela que l’ouvrage nous fait découvrir. Jacques Kergoat ne s’adresse pas aux seuls spécialistes du mouvement ouvrier mais aussi à ceux et celles qui souhaitent comprendre l’impact d’un changement politique et social sur l’ensemble de notre société.
KERGOAT Jacques
1986
22 x 13,5 cm, 414 p.
Le Découverte