Mots-clés : Bush, Conservateurs, Irak, Reagan, USA
2004 • FRACHON Alain, VERNET Daniel
Cote : FRAC
Ce sont des «conservateurs» pas comme les autres. Ni nostalgiques des temps passés ni partisans du statu quo, les néo-conservateurs sont une famille à part dans la droite américaine. Ils viennent souvent de la gauche, ils croient dans le pouvoir des idées et de la politique pour changer le monde. Ils ne sacralisent pas le marché mais portent un regard critique sur l’Etat-providence et ses défaillances. Convaincus que l’Amérique incarne le Bien, ils pensent qu’elle assurera sa sécurité et restera fidèle à sa mission morale seulement en exportant la démocratie, au besoin par la force. Après les attentats du 11 septembre 2001, ils ont acquis une influence déterminante sur la politique de George W. Bush et pesé dans sa décision de faire la guerre en Irak. Ce livre raconte les origines d’une «tribu» née à New York dans les milieux de la gauche démocrate, dresse le portrait de ses maîtres à penser et montre comment les « néos » forment avec les fondamentalistes chrétiens un courant dominant dans l’Amérique d’aujourd’hui.
Les auteurs sont journalistes au Monde.
FRACHON Alain, VERNET Daniel
2004
20,5 x 14 cm, 223 p.
Le Seuil
Mots-clés : USA
2003 • Institut d’histoire sociale
Cote : ANTI
■ ÉDITORIAL – ANTI-AMÉRICANISME, IDENTITÉ ET DÉMOCRATIE, Par Pierre Rigoulot (p. 3) ■ ■ COLLOQUE: L’ANTIAMÉRICANISME HIER ET AUJOURD’HUI – UNE MALVEILLANCE SYSTÉMATIQUE, Par Jean-François Revel (p. 7) ■ LA JUSTICE AMÉRICAINE EN PROCES, Par Pierre Rigoulot (p. 11) ■ ANTI-AMÉRICANISME ET CRITIQUES DES ÉTATS-UNIS DEPUIS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE EN ALLEMAGNE, Par Gesine Schwan (p. 25) ■ ANTI-AMÉRICANISME EN ITALIE HIER ET AUJOURD’HUI, Par Alberto Toscano (p. 33) ■ «DE BIENVENIDO MISTER MARSHALL AU 11 SEPTEMBRE 2001 : LES SOURCES DE L’ANTIAMÉRICANISME ESPAGNOL, Par Antonio Elorza (p. 43) ■ AMÉRIQUE, AMÉRICANISMES, ANTI¬AMÉRICANISMES: HISTOIRES DE CONCEPTS, Par Roger Kaplan (p. 57) ■ LE 11 SEPTEMBRE ET LE REGAIN DE L’ANTI-AMÉRICANISME, Par Ilios Yannakakis (p. 69) ■ LE MEILLEUR ENNEMI DU MONDE : L’AMÉRIQUE ET LE MONDE DIPLOMATIQUE, Par Frédéric Maire (p. 79) ■ ■ LIVRES ■ L’OBSESSION ANTI-AMÉRICAINE, DE JEAN-FRANÇOIS REVEL, Par Vincent Laloy (p. 89) ■ DU PASSÉ FAISONS TABLE RASE, HISTOIRE ET MÉMOIRE DU COMMUNISME EN EUROPE, sous la direction de STÉPHANE COURTOIS, Par Raymond Levergeat (p. 95) ■ LES FONDEMENTS HISTORIQUES DU NATIONAL-SOCIALISME, DE ERNST NOLTE, Par Stephen Launay (p. 105) ■ AFGHANISTAN, REVE DE PAIX, DE BERNARD DUPAIGNE, Par Benoît Villiers (p. 111) ■ GUERRES DU XXIe SIECLE, PEURS ET MENACES NOUVELLES, D’IGNACIO RAMONET, Par Pierre Rigoulot (p. 111) ■ L’INCROYABLE ALLIANCE RUSSIEIÉTATS-UNIS, DE PIERRE LORRAIN, Par Stephen Launay (p. 117) ■ OU VA LA CHINE? DE JEAN-LUC DOMENACH, Par Marie Holzman (p. 127) ■ CARNETS DE CHINE 1970-2001, DE JEAN LECLERC DU SABLON, Par Violaine de Marsangy (p. 131) ■
Institut d’histoire sociale
21
2003
24 x 16 cm, 135 p.
Albin Michel
Mots-clés : Exilés, Immigration, Réfugiés, USA
2003 • COLLOMP Catherine, MENENDEZ Mario (Dir.)
Cote : COLL
Les États-Unis ont toujours représenté le pays d’immigration par excellence. Mais ont-ils pour autant aisément accueilli les réfugiés politiques ? La distinction entre immigrant et réfugié est-elle pertinente dans un pays d’immigration de grande ampleur ? Au juste, qu’est-ce qui fonde la demande d’asile politique aux yeux des États-Unis ? Pendant longtemps, distinguer les immigrants des réfugiés ne fut pas nécessaire, tous ceux qui fuyaient l’Europe pouvant trouver dans ce nouveau pays un asile temporaire ou permanent. Mais la confusion entre immigrant et exilé ou réfugié joua au détriment de ces derniers lorsque l’immigration elle-même fut sévèrement restreinte lors des années 1930. En réintroduisant le politique dans un domaine qui relève le plus souvent de l’histoire sociale, cet ouvrage met en lumière les continuités et les ruptures qui ont favorisé ou interrompu l’accueil des migrants contraints à l’exil. Les auteurs soulignent l’évolution de la législation. Ils s’intéressent aux filières de départ, aux réseaux de solidarité, ainsi qu’aux outils d’intégration publics ou privés. Des moments clés sont étudiés : révolutions des XVIII° et XIX° siècles, années 1930 et Seconde Guerre mondiale, guerre froide, guerre du Vietnam. Ils mettent en évidence l’étroite imbrication entre politique étrangère et politique d’accueil. On trouvera dans ce livre des histoires personnelles d’exil comme celles de groupes — juifs, cubains, vietnamiens — collectivement contraints au départ. Et parce que l’exil s’analyse aussi du point de vue du pays de départ, un certain poids est donné à l’histoire des Français qui, de la Révolution à la Deuxième Guerre mondiale, ont trouvé refuge aux États-Unis. Sur ce plan, comme sur celui de l’ensemble du sujet, l’ouvrage comble un vide historiographique.
Catherine Collomp, professeur à l’Université Paris VII-Denis Diderot, enseigne l’histoire américaine. Spécialiste de l’histoire de l’immigration, elle est l’auteur de Entre classe et nation. Mouvement ouvrier et immigration aux États-Unis, 1880-1920, Paris, 1998. Mario Menéndez, maître de conférences en histoire et civilisation américaine à l’Université Paris VIII, est spécialiste de l’immigration contemporaine aux États-Unis.
COLLOMP Catherine, MENENDEZ Mario (Dir.)
2003
24 x 15,6 cm, 302 p.
CNRS Editions
Mots-clés : Américains, Amérindiens, Amérique noire, Euro, Hispaniques, Immigration, Ségrégation, USA
2000 • JACQUIN Philippe, ROYOT Daniel, WHITFIELD Stephen
Cote : PEUP
« America is a Melting Pot », cette fameuse définition paraît encore trop conventionnelle aux yeux des Français. Autant dire que, au-delà du mythe du rêve américain et de certains autres stéréotypes, tout un chacun serait bien embarrassé de dire exactement la réalité que recouvre cette expression. Comment a évolué la législation américaine de l’immigration, selon quels principes juridiques s’opère-t-elle ? Qui étaient ces Indiens, premiers Américains, avant l’arrivée des Blancs, comment la cohabitation, dans ses heurs et ses malheurs, s’est-elle produite, que sont-ils aujourd’hui ? Mais ces Européens eux-mêmes, d’où viennent-ils, à quel moment et où s’installent-ils et quel est leur devenir par la suite? Et ces fleuves humains venus de la proche Amérique latine et de la lointaine Asie et ceux déportés du continent africain ? Par quels processus s’accomplit l’acculturation, réussie ou échouée, de ces immigrants du monde entier, par quels méandres de dissensions violentes, de phases d’apaisement sont-ils passés pour devenir américains ? Et, au fond, qu’est-ce qu’un Américain ? Ce pays, laboratoire de la modernité, parviendra-t-il à rendre viable pour tous une société multiculturelle, ou bien s’enfoncera-t-il dans un état chronique de conflits entre ethnies et cultures différentes ? Des cartes, des statistiques à jour (les mariages interethniques, le vote noir, etc.) viennent enrichir cet instrument indispensable de discernement du présent et de l’avenir, dont on perçoit bien qu’ils ne sont pas seulement ceux de l’Amérique.
Philippe Jacquin est professeur d’anthropologie américaine à l’université de Lyon II. Daniel Royot est professeur émérite de civilisation américaine (Sorbonne nouvelle). Stephen Whitfield est professeur d’études américaines à Brandeis University, Massachusetts, États-Unis.
JACQUIN Philippe, ROYOT Daniel, WHITFIELD Stephen
2000
24 x 15,6 cm, 302 p.
Seuil