Mots-clés : Algérie, Dominique Wallon, Etudiants, UGEMA, UNEF
2014 • WALLON Dominique
Cote : WALL
« Le dialogue avec l’UGEMA, même à distance, est devenu avec le Congrès de Lyon, et jusqu’à juillet 1962, le cadre de la définition des positions de l’UNEF sur le fond de la guerre d’Algérie, sa nature et son issue souhaitable et nécessaire. (…) Même si, en 1960, l’UNEF ne formulait pas le mot « indépendance », le fait de dire ce que nous disions le soit constamment en dialogue avec l’UGEMA nous projetait nécessairement dans cette perspective. Il en fut ainsi pour le Congrès de Lyon parce qu’une prise de position politique claire était évidemment posée par l’UGEMA comme préalable à une reprise des relations. L’autre exigence — la nécessité de renouer d’abord les contacts avec « le Comité de liaison des organisations étudiantes des pays coloniaux et nouvellement indépendants » —, avait un caractère surtout formel, mais aussi politique, car elle permettait de situer clairement le problème algérien dans le cadre de la décolonisation générale de l’Afrique. Les avancées de l’UNEF sur ces sujets sont donc venues à partir d’une stimulation externe, celle de notre partenaire algérien, ce qui était plus que normal, nécessaire. Ces avancées et la reprise des relations avec l’UGEMA, vont naturellement propulser l’UNEF à l’avant-garde du mouvement syndical. » Né le 21 juin 1939, Dominique Wallon est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1956-1959), Licencié en sciences économiques (1956-1960) et ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration (1964-1966). Il a été président de l’amicale des Elèves de l’IEP de Paris en 1959/1960, vice-président « Algérie » de l’UNEF (Union Nationale des Etudiants de France) en 1960/1961 et président de l’UNEF en 1961/1962. Au cours de sa carrière professionnelle, il a occupé plusieurs hautes fonctions dans le domaine de la Culture. Auteur de nombreux rapports consacrés à ce secteur, il est, depuis 2003, Président fondateur du Festival des Cinémas d’Afrique du pays d’Apt.
WALLON Dominique
2014
24 x 16 cm, 236 p.
Casbah-Editions
Mots-clés : Algérie, colonialisme, Etudiants, Syndicat, UNEF
2012 • ORKIBI Eithan. Préface de Gilles Manceron
Cote : ORKI
Le 1er novembre 1954, éclate l’insurrection algérienne qui allait mener le pays à l’indépendance. Dès 1956 l’Union. nationale des étudiants de France (UNEF) bascule dans l’opposition à la politique gouvernementale en Afrique du Nord et dans la lutte contre la guerre coloniale. L’équipe dirigeante du syndicat entend renouer avec l’esprit et la lettre de la « charte de Grenoble » qui avait refondé le syndicalisme étudiant à la Libération. Voulant se porter à «l’avant-garde de la jeunesse française», soucieuse de maintenir les relations entre étudiants des deux côtés de la Méditerranée et de « défendre la liberté contre toute oppression », l’organisation étudiante va s’engager de plus en plus sur ce terrain et gagner, voire entraîner, une grande partie du mouvement syndical dans ce sens. Comment cette évolution d’une action strictement corporative vers une implication concrète dans la vie de la cité se manifeste-t-elle dans la presse, les résolutions, le vocabulaire de l’organisation étudiante? Quelles valeurs et quelles visions de la société et du mouvement étudiant se donnent à voir dans cette production textuelle? Fondé sur l’analyse des archives et notamment de la presse de l’UNEF et de ses associations générales, ce livre s’approche au plus près de la réalité d’un mouvement étudiant qui dynamise l’opposition à la guerre coloniale, coordonne l’action collective et qui devient une force à part entière du mouvement social.
Eithan Orkibi est maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie au Centre universitaire d’Ariel (Israël). Il est membre du groupe de recherche ADARR (Analyse du discours, argumentation et rhétorique) de Tel-Aviv et du Germe.
ORKIBI Eithan. Préface de Gilles Manceron
2012
21 x 15 cm, 302 p.
Syllepse
Mots-clés : autogestion, Culture, Etat, Etudiants, Ouvriers
2000 • DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
Cote : CONT
1968 est une année singulière qui s’inscrit dans le temps plus long des années 1960 et 1970 où fleurit la contestation. Cet ouvrage propose de penser ces « années 68 » en articulant la chronologie courte des événements avec la moyenne durée, tout en croisant l’étude du phénomène contestataire avec celle des mutations profondes de la société et des cultures politiques. Si 1968 ne se réduit pas au mois de mai, l’espace de protestation ne se limite pas non plus aux pavés parisiens. De Berkeley à Berlin, de Londres à Woodstoek, se dessine une aire de circulation des idées et des pratiques, une aire d’émergence et de révolte de la jeunesse. L’approche comparatiste et internationale s’avère nécessaire pour comprendre le renouvellement des rapports entre l’individu et la société à l’heure de la consommation de masse – à la fois triomphante et critiquée – et pour analyser les liens complexes entre la contestation culturelle et la contestation politique. Les scènes décalées de la lutte étudiante et ouvrière, ainsi que l’ambivalence des réactions de l’Etat, hésitant entre répression et réappropriation du mouvement, sont ainsi mises en perspective par des essais de périodisation. Cette réflexion sur l’espace et sur le temps, au cœur de la démarche historienne, constitue, à ce titre, le fil directeur de cet ouvrage.
Textes de A. de Baecque, K. Bartosek, M. Bergère, S. Berstein, L. Bertrand Dorléac, A. Bonnet, B. Brillant, G. Dreyfus-Armand, R. Frank, F. Georgi, I. Gilcher-Holtey, N. Hatzfeld, G. Le Béguec, J.-P. Legois, M.-F. Lévy, A. Monchablon, R. Morder, P. Ory, V. Porhel, D. della Porta, J. Portes, M.-A. Rauch, J.-F. Sirinelli, A.-M. Sohn, L. Taylor, M. Trebitsch, D. Veillon, X. Vigna, J.-L. Violeau, M. Zancarini-Fournel
DREYFUS-ARMAND G., FRANK R., ZANCARINI-FOURNEL M. (dir.)
2000
21,5 x 12,3 cm, 526 p.
Complexe
Mots-clés : Etudiants, L D D, Loi Devaquet, Lycéens
1987 • Henri NOGUERES - Daniel Angleraud, Hubert Coudanne, Mireille Delmas-Marty, Jean-Jacques Fol, Henri Gaillac, Francis Jacob, Charles Palant, Paul Roux
Cote : NOGU
Titre complet : Rapport de la Commission constituée à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme en vue de rechercher la vérité sur les violences commises à l’occasion des manifestations d’étudiants et de lycéens provoquées par le projet de loi Devaquet
Les responsabilités du gouvernement, de la police et de l’institution judiciaire sont successivement examinées dans les conclusions de ce rapport auquel la commission présidée par Henri Noguères a consacré trois mois d’investigations. Constituée à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme dès le 8 décembre 1986 — jour du retrait pur et simple du projet Devaquet —, cette commission composée de neuf personnalités indépendantes et indiscutables s’était fixé l’objectif suivant : rechercher la vérité sur les violences commises à l’occasion des manifestations d’étudiants et de lycéens provoquées par les projets de réforme proposés par MM. Monory et Devaquet. Des informations provenant de sources multiples et variées ont été rassemblées et analysées par la commission : lettres et témoignages adressés à la Ligue des droits de l’homme, auditions et entretiens, documents, séquences filmées, contacts avec les familles des victimes et leurs avocats, prises de position et déclarations publiques. Par leur concordance, la diversité de leurs auteurs et l’extrême gravité des accusations qu’ils contiennent, ces témoignages — publiés en annexes — sont impressionnants. Ils expliquent la sévérité des conclusions auxquelles a abouti la commission et justifient l’objectif qu’elle propose à tous les démocrates sincères: obtenir du Parlement qu’il affirme solennellement le droit de manifester librement et définisse les conditions d’exercice de ce droit. I. HISTORIQUE D’UNE CRISE 1. Aux origines du conflit 2. Chronologie II. LES MANIFESTATIONS. LES VIOLENCES 3. Le “raid” du GUD à Jussieu le 26 novembre 1986 4. La manifestation paisible du 27 novembre 19865. 5. La journée du 4 décembre et la nuit du 5 au 6 7. La journée du 6 décembre et la nuit du 6 au 7 8. La manifestation paisible du 10 décembre III. LES SUITES JUDICIAIRES 9. La mort de Malik Oussekine 10. Les autres affaires judiciaires en cours 11. Les interpellations pendant les différentes manifestations Annexes: témoignages, auditions, documents de 1à 56
Henri NOGUERES – Daniel Angleraud, Hubert Coudanne, Mireille Delmas-Marty, Jean-Jacques Fol, Henri Gaillac, Francis Jacob, Charles Palant, Paul Roux
1987
22 X 13,5 cm, 216 p.
La Découverte Cahiers libres