Mots-clés : Cadres, Catholicisme, Crise, Fécondité, femmes, FN, Géographie, Inégalité, migrants, Mortalité, Ouvriers, Pauvreté, Population, Propriétaires, PS
2014 • LE BRAS Hervé
Cote : LEBR
Plus de 120 cartes et infographies pour dresser l’état des inégalités en France. – Densité démographique, mortalité, fécondité : un portrait de la population française. – Les territoires de l’inégalité : chômage, éducation, revenus. – Les facteurs déterminants de l’exclusion. – La géographie du vote : l’expression politique d’un désarroi. Les cartes inédites soulignent crûment les différences de patrimoine, d’éducation, de réseau de relations, de sexe, de mentalité, qui fabriquent l’inégalité des chances et des revenus. Un ouvrage essentiel pour comprendre la France contemporaine et envisager les moyens de son redressement.
LE BRAS Hervé
2014
25 X 17,5 cm, 98 p.
Editions Autrement Collection Atlas/ Monde
Mots-clés : Alternative, Arbres, Bois, Entreprise, Ouvriers, SAPO
2014 • BENSADOUN Sophie
Cote : AUDIO-VIS
Film Couleur – Format 16/9 – Stéréo & 5.1 A Ambiance Bois, une scierie qui assure la transformation du bois “de l’arbre à la maison”, les décisions sont prises à l’unanimité des 25 salariés, polyvalents, qui touchent le même salaire, tirent au sort leur PDG et décident de leur planning. Ambiance Bois est une SAPO, société anonyme à participation ouvrière, créée en 1988 sur le plateau de Millevaches dans la Creuse. Le film raconte l’histoire d’une alternative réussie face au modèle dominant de l’entreprise ,
BENSADOUN Sophie
2014
53 ‘
Leitmotiv production
Mots-clés : Classe ouvrière, Élections, Ouvriers, Politique
2004 • MICHELAT Guy, SIMON Michel
Cote : MICH
Les auteurs avaient construit, dans les années 1960, le modèle d’une culture politique ouvrière dans laquelle appartenance au groupe ouvrier, sentiment d’appartenir à la classe ouvrière, rejet du libéralisme économique et républicanisme débouchaient sur un vote de gauche, notamment communiste. Les mutations et ruptures intervenues dans les années 1980-1990 ont conduit, dans un esprit de retour critique, à cette recherche fondée sur des entretiens non directifs et 18 enquêtes par sondage réalisées entre 1962 et 2002. Si le « classisme de gauche » ouvrier s’affirme encore en 1978, il implose ensuite. Le sentiment d’appartenir à la classe ouvrière reflue brutalement, mais plus on est ouvrier plus on continue d’exprimer un « antilibéralisme protestataire ». Plus aussi, sous l’effet conjugué des ruptures sociales et des déceptions politiques, on marque une indifférence hostile au système politique et plus, enfin, on manifeste des propensions autoritaires et racistes. Le « vote de classe » pour la gauche régresse, le vote communiste s’effondre. Au recul électoral de la gauche et à celui, non moins prononcé, de la droite parlementaire, correspondent la montée de l’abstention et celle du vote Front national. Quelle que soit leur classe sociale, les jeunes générations sont plus réceptives aux « thèmes de gauche » que leurs aînées, mais encore davantage en rupture avec la politique instituée. Leur évolution et celle de leur composante ouvrière dépendent pour beaucoup des réponses qui seront faites à leurs attentes.
Les auteurs ont notamment publié ensemble : Classe, religion et comportement politique, Presses de Sciences Po-Éditions Sociales, 1977; « Religion, classe sociale, patrimoine et comportement électoral : l’importance de la dimension symbolique », dans D. Gaxie, Explication du vote, Presses de Sciences P0J985. GUY MICHELAT est directeur de recherche émérite au CNRS (CEVIPOF-Sciences Po). Il a publié, entre autres : Dimensions du nationalisme (avec J.P.H.Thomas), Presses de Sciences Po, 1966 ; Les Français sont-ils encore catholiques ? (en coll.), Cerf, 1991 ; Religion et sexualité (en coll.), L’Harmattan, 2002 ; L’héritage chrétien en disgrâce (en coll.), L’Harmattan, 2003.
MICHEL SIMON est professeur émérite à l’Université des sciences et technologies de Lille (CLERSE-IFRESI, CNRS-Lille I). Il a publié de nombreuses études sur l’idéologie, les classes sociales et les phénomènes politiques.
MICHELAT Guy, SIMON Michel
2004
23,5 x 14,9 cm, 373 p.
Presses de Sciences Po
Mots-clés : Employés, Inégaités, Ouvriers, Travail
2002 • MAURIN Eric
Cote : MAUR
Parmi les changements profonds de la société française depuis vingt ans, certains n’ont pas encore été vraiment analysés et compris alors qu’ils apparaissent chaque jour comme un peu plus essentiels. C’est tout particulièrement le cas de l’identité au travail et des relations d’emploi dans l’entreprise. La fragilisation et la personnalisation croissantes de ces relations ont conduit au brouillage d’une appartenance politique et sociale autrefois largement définie par le travail autour de la classe ouvrière notamment. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le monde du travail fournit de moins en moins de repères, alors même qu’il continue d’être à la source de nombreuses inégalités dans la société. La compréhension du contexte et des enjeux autour de ces questions commande d’aller bien au-delà des imprécations habituelles et des constats désabusés sur «l’individualisation de la société» ou «la fin des classes sociales» ; il s’agit de décrire scrupuleusement les mécanismes à l’œuvre et d’en donner à lire le sens profond. C’est ce que propose cet ouvrage tout en esquissant les contours d’une nouvelle société française dont «l’égalité des possibles» pourrait devenir l’horizon.
MAURIN Eric
2002
20,5 X 14 cm, 80 p.
Editions du SeuilL et la République des idées