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La crise économique en France

Mots-clés : Crise, Économie

1968 - 15 décembre

Cote : PSU-DOC

Série Connaissance de l’économie 1 – La politique du V° plan, expression des contradictions capitalistes est à l’origine des crises de 1968 2 – Les hausses de salaires de Grenelle sont annulées par la politique gouvernementale 3 – Le “plan de redressement” permet au capitalisme français de maintenir sa domination mais ne le sort pas de ses contradictions.

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1968 – 15 décembre
29,5 x 20,8 cm, 8 p.

Le revenu universel – Baptiste Mylondo

Mots-clés : Allocations, Économie, Emploi, Impôt

7 Décembre 2016 • Baptiste Mylondo

Le revenu universel fait débat aujourd’hui, à droite comme à gauche, comme hier, notamment en 1987,  à gauche et plus particulièrement au sein du PSU. Compte tenu du développement des richesses… et des inégalités, des mutations économiques et sociales en cours, l’idée d’un revenu de base, d’un revenu universel permettant à chacun-e d’avoir tout au long de sa vie les moyens de vivre, quels que soient les aléas de son existence, est, semble-t-il de plus en plus largement partagée. Mais entre une vision émancipatrice et égalitaire et une réforme limitée des aides sociales, tout le monde ne parle pas de la même chose.
Baptiste MYLONDO, enseignant en économie et philosophie politique appartient au collectif Utopia ; il défend le revenu universel avec le collectif « Pour un Revenu Social » (POURS). Pour lui, le revenu universel est une proposition audacieuse, désirable, innovante, susceptible de changer la vie. Dans son intervention il présente les différents projets de revenu universels : ceux de droite, ceux de gauche, ceux qui ne sont ni de droite ni de gauche. A gauche, il observe deux types de démarches : l’une fondée sur le droit au revenu, l’autre fondée sur la reconnaissance du fait que tout le monde, quelles que soient ses activités, participent à l’enrichissement collectif. C’est cette deuxième démarche qu’il soutient, démarche articulée à l’extension du champ de la gratuité, à la remise en cause de la spéculation lucrative, au plafonnement des revenus ; ce n’est donc pas une proposition libérale mais un projet revendiquant un droit au travail libéré du devoir d’emploi.

Une Rencontre-débat organisée par la Fondation Copernic, la Fondation Gabriel Péri et l’Institut Tribune Socialiste  dans le cadre de leur séminaire commun : « Qu’est-ce qui fait débat à gauche aujourd’hui? »

Le revenu universel – Stéphanie Treillet

Mots-clés : Économie, Emploi, Impôt, Temps de travail

7 Décembre 2016 • Stéphanie Treillet

Le revenu universel : comment le financer ? Comment s’inscrit-il dans le contexte social et politique d’aujourd’hui ?
Stéphanie TREILLET Économiste, membre de la fondation Copernic, considère que les propositions de revenu universel, présentées par Baptiste Mylondo (pour un revenu inconditionnel) présentent les mêmes risques que les propositions que font certains néo-libéraux, et que l’on ne peut pas faire abstraction du contexte politique, économique et social dans lequel elles s’inscrivent. Elles reposent sur un diagnostic erroné : la fin du travail, qui serait notamment liée aux innovations technologiques. Pour elle, la diminution de la durée légale de travail est le résultat des luttes sociales collectives. Et aujourd’hui encore le travail rémunéré est le principal vecteur d’intégration sociale. Les coûts de mise en œuvre d’un revenu universel correspondant à peine au niveau du seuil de pauvreté sont équivalents à l’ensemble des budgets de protection sociale. Et l’on peut se demander si le revenu universel n’entérinerait pas la dualisation de la société et, notamment pour les femmes, s’ajoutant à l’extension du temps partiel, ne remettrait pas en cause le droit à un emploi à temps plein, condition de leur autonomie.

Les débats de l’ITS, 2 « Précarités »

Mots-clés : Économie, migrants, Organisation du travail, précarités

Décembre 2015


Couverture Débats ITS N°2, Décembre 2015

Le premier numéro des « Débats de l’ITS » était consacré à une première approche de la crise de la démocratie : « les dimensions de la démocratie ».

Ce second numéro est consacré aux précarités.

Denis Clerc montre comment la précarité de l’emploi, du travail et des droits aboutit au développement d’une « pauvreté laborieuse » ; ce n’est plus seulement l’insuffisance des emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité de ceux qui se créent.

Margaret Maruani observe que l’emploi féminin croît en fait à l’ombre du chômage et de la précarité, que le processus de prolétarisation se prolonge au-delà du temps de travail : les écarts de revenus entre les femmes et les hommes sont encore plus importants à l’âge de la retraite qu’en période d’activité.

Hélène Crouzillat raconte comment elle est tombée dans le trou de la Sécurité Sociale ; elle fait partie de cette population « intersticielle » pour laquelle les filets de la protection sociale sont distendus.

Les migrants sont encore plus précaires que d’autres. Catherine Wihtol de Wenden nous rappelle que le droit à la mobilité doit être considéré comme un droit de l’homme, et que les droits doivent être égaux pour ceux qui sont sédentaires comme pour ceux qui sont mobiles.

Enfin, Sophie Béroud pose la question de l’élargissement des luttes dans l’espace et dans la durée. Pour elle, les syndicats, organisés jusqu’à présent sur la base de l’entreprise, sont confrontés à la nécessité de redéfinir leurs terrains d’intervention, leurs modes d’action, leurs structures.

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