Coopération et intégration

Mots-clés : Politique Économique, Socialisme

27 Mars 1965 • Fédération du Var

Réaction de la Fédération du Var à l’égard des analyses de Serge Mallet et de la Fédération du Gard présentées dans Tribune Socialiste. Les primeuristes du Var précisent que l’agriculture française est très diversifiée et dépend essentiellement du milieu naturel ce qui ne permet pas une planification et une organisation des structures de production comme pour l’industrie. Ils admettent que les coopératives sont indispensables pour rationaliser, moraliser la distribution et répondre à une logique de marché. Face à la politique des grands groupes et à l’agriculture intégrée, ils insistent sur l’évolution nécessaires des mentalités et l’action efficace de la paysannerie tant sur le plan syndical que politique.

La lutte socialiste à la campagne

Mots-clés : mouvement coopératif

13 Février 1965 • Serge Mallet

La Fédération du Gard s’interroge sur le débat ouvert par des militants syndicalistes paysans et rapportés par Serge Mallet dans un numéro précédent de Tribune Socialiste. Les agriculteurs du Gard bénéficient d’un ensoleillement, de bonnes conditions d’exploitation et d’une vente de produits primeurs. Ces producteurs sont des artisans de luxe qui n’ont pas de problèmes pour écouler leur production. Serge Mallet profite de leurs questions pour expliquer les dangers d’une autre agriculture : l’agriculture « intégrée » soumise à la recherche de profit des grands groupes de type Findus. Il propose une contre action pour lutter contre l’intégration capitaliste de l’agriculture.

Où va l’agriculture ?

Mots-clés : contre plan, mouvement coopératif, Politique Économique, Socialisme

30 Janvier 1965 • Fédération du Gard

La Fédération du Gard critique la théorie de Serge Mallet sur l’avenir de l’agriculture. Un grand nombre d’agriculteurs, dans le Gard, ne sont pas favorables à la coopérative. Même s’ils admettent qu’elle participe à la modernisation, ils restent attachés à  l’exploitation familiale de la vigne. Par ailleurs ils pensent que Serge Mallet surestime la valeur des syndicats paysans car ils estiment qu’ils sont contrôlés par de grands propriétaires. En revanche ils sont tout à fait d’accord avec Mallet déclarant que des mesures en faveur de l’agriculture dans le cadre d’un contre plan économique et social doit être mis en place. Cependant pour eux cette évolution ne peut se faire que dans le cadre d’un changement global de politique.