Mots-clés : autogestion, Bretagne, Grande-Bretagne, Yougoslavie
1996 • Victor FAY. Présentation Claude Géraud. Postface Armand Ajzenberg
Cote : FAY
En France, c’est la crise révolutionnaire de Mai 68 qui projetait sur le devant de la scène le mot d’ordre d’autogestion comme nouvelle stratégie. En Italie, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Tchécoslovaquie, l’autogestion devenait l’objectif et le but de la lutte, à la fois contre le capitalisme et contre la bureaucratie d’État. Les travailleurs s’essayaient à une autre politique à la fois concrète et révolutionnaire : remettre en marche, sous leur propre direction, les entreprises, les administrations, les services et penser le fonctionnement global de la société. Les Yougoslaves s’étaient engagés dans cette voie dès le début des années cinquante, et Victor Fay avait suivi pas à pas cette expérience autogestionnaire. Quand les textes présentés dans ce recueil ont été écrits, les «horlogers de Palente», ces «Lip» qui avaient osé «prendre leur usine, fabriquer et se payer» au nez et à la barbe des patrons venaient de marquer de leur empreinte les luttes ouvrières et ouvraient un débat pour que changent le travail, la société et la vie… Dans ce recueil de textes, Victor Fay contribue à penser l’avenir pour lequel il s’est battu pendant plus de 60 années d’activité au sein du mouvement ouvrier. (Textes choisis par l’association des Amis de Victor Fay)
Victor FAY. Présentation Claude Géraud. Postface Armand Ajzenberg
1996
21 x 13 cm, 112 p.
Editions Syllepse
Mots-clés : Allemagne, Bretragne, Crise, Espagne, Europe, Grande-Bretagne, Italie, Syndicats
1981 • K. Armingeon, G. Gouffignal, A. Cox, D. Labbé, R. Mouriaux, M. Revelli
Cote : SYND
Depuis 1974. la crise s’installe dans les faits et dans les esprits. Cette crise pose une question capitale aux syndicats européens : à bien des égards, c’est leur devenir, leur place dans chaque système politique, leur rôle en tant qu’acteur de changements qui est en jeu. Partout l’on assiste aux mêmes types de phénomènes : résurgence du corporatisme, fractionnement de la classe ouvrière en groupes antagonistes, croissance très rapide du nombre de travailleurs non protégés. Les pratiques syndicales elles aussi sont remises en cause. Élaborées dans l’euphorie de la croissance, elles apparaissent bien souvent inadaptées pour résister aux restructurations industrielles. Tels sont les constats qui ont amené un groupe de chercheurs à tenter de cerner les stratégies syndicales face à la crise, en proposant cinq analyses comparatives : Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie.
K. Armingeon, G. Gouffignal, A. Cox, D. Labbé, R. Mouriaux, M. Revelli
1981
22 x 13,5 cm, 210 p.
Presses Universitaires de Grenoble
Mots-clés : Bretagne, Dominion, Gandhi, Grande-Bretagne, Inde, Labour, Nationalisme, Parti travailliste
1966 • FISCHER Georges
Cote : FISC
Cette étude, la première consacrée au sujet, examine, depuis 1900 jusqu’en 1947, l’idéologie et les attitudes travaillistes à l’égard de l’Inde, de son statut politique, de son régime économique et social, de son mouvement national. Cette idéologie et cette attitude portent la marque d’influences nombreuses et de facteurs divers : les idées libérales et radicales, les conditions économiques anglaises, les exigences de la vie politique et parlementaire de Londres, la nature et l’action du Congrès national indien ainsi que ses rapports avec le Labour. Ce dernier manifeste peu de sympathie pour le nationalisme, pour les changements brusques, pour ceux qui réclament l’indépendance immédiate et veulent l’arracher. Il se montre un partisan déterminé de la progression lente, par étapes, de la préparation à l’autonomie ou à l’indépendance. Les travaillistes proclament leur solidarité avec les ouvriers indiens et s’estiment responsables de leur sort ; ils tendent ainsi inévitablement à subordonner ce dernier aux exigences de leur propre politique. Ils conseillent aux Indiens de recourir uniquement aux méthodes constitutionnelles, de faire confiance à l’action que mènent leurs amis au Parlement de Westminster, de se méfier du nationalisme, aussi bien économique que politique. Pendant toute cette période les rapports entre le Labour et le nationalisme indien sont caractérisés par des malentendus et des images fausses. Les travaillistes cherchent à transplanter en Inde le modèle qui leur est familier, mais ce qui sera véritablement transmis ne leur appartient pas en propre. L’AUTEUR : Georges Fischer, docteur es sciences politiques, a été jusqu’en 1952 le directeur du département économique et social et représentant permanent aux Nations Unies de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.). Il est maître de recherche au C. N. R. S. et collaborateur de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’étude des problèmes de la décolonisation. .
FISCHER Georges
1966
21,8 x 13,5 cm, 341 p.
François Maspero
Mots-clés : Algérie, Allemagne, Bretagne, Chili, classes sociales, Contrôle, Cuba, Economle, Grande-Bretagne, Hongrie, Iran, Nationalisations, planification, Suède, URSS
Juillet-août 1965 • GORZ - TOPHAM - DE SANTIS - BETTELHEIM - FOA - VINCENT - TODERO - THERBORN - SANDIN - HUGHES - REY - BRIDIER
Cote : RIS – REVUE INTERNAT SOCIAL
CONTRADICTIONS DU CAPITALISME AVANCE, André Gorz LUTTE POUR LE CONTRÔLE OUVRIER, Tony Topham LE GOUVERNEMENT FREI AU CHILI , Sergio De Santis PROBLEMES DE LA PLANIFICATION SOCIALISTE Interview avec Charles Bettelheim URSS, RDA, Cuba, Hongrie LES NATIONALISATIONS Suède, Grande Bretagne L’IRAN AUJOURD’HUI, Lucien Rey LE 19 JUIN À ALGER, Manuel Bridier
GORZ – TOPHAM – DE SANTIS – BETTELHEIM – FOA – VINCENT – TODERO – THERBORN – SANDIN – HUGHES – REY – BRIDIER
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Juillet-août 1965
21,3 x 13,1 cm, 128 p.