Né le 29 mars 1934. Père chef d’atelier à la société des chemins de fer corses et mère au foyer. Enseignant en lycée à Bastia. Secrétaire de la section du SNES de son établissement. Adhère au PSU en 1963…..
Né le 29 mars 1934. Père chef d’atelier à la société des chemins de fer corses et mère au foyer. Enseignant en lycée à Bastia. Secrétaire de la section du SNES de son établissement. Adhère au PSU en 1963…..
C’est en 1966 que le PSU lance comme mot d’ordre politique « Décoloniser la province». C’est en 1966 que la Fédération PSU corse dénonce les « liens coloniaux » de l’île avec la métropole. Le PSU corse est né en même temps que le PSU national en i960 et il a disparu la même année que son homologue continental en 1990. Cet ouvrage est l’histoire de cette fédération dans les différentes étapes de son existence, avec des moments d’intensité et des moments de dépression, des temps d’espérance et des temps de doute. Le PSU corse a traité de tous les problèmes que l’île a rencontrés au cours des trente années de la période : le statut de l’île, le développement, la colonisation, la «décorsisation» des emplois, l’exode des jeunes, la spéculation et la pression immobilière sur le littoral, l’agriculture et la viticulture (autour des questions de la chaptalisation), les transports, le tourisme, les clans et les appareils politiques traditionnels, la culture et la langue, la violence en politique, etc. Ce sont quelques dizaines de militants acharnés qui ont persévéré dans une voie étroite consistant à mettre en tension autonomie et autogestion, nationalisme et socialisme, sans concession démagogique ou électoraliste refusant à la fois un nationalisme apolitique et une lutte de classes sans racine nationale. On retrouvera ici l’histoire des responsables que furent Toussaint Marchioni, Georges Viale, Marc Cianfarani, Antoine Murati, René Baude, Jean-Pierre Olivesi, et ceux issus du PSU qui reconstituèrent la CFDT en Corse, Sanvitus Predali, Jean Maïboroda, Pierre Cervetti, Walter Boccaccini. Et tous les autres. L’ouvrage est bâti à partir d’entretiens et de documents personnels, d’archives nationales, ajacciennes et du PSU.
Jean-Claude Gillet est un non-corse, professeur honoraire des universités, qui a mené son enquête surplace en 2011 et 2012. Il fut un des responsables nationaux du PSU et créateur de la fédération catalane de ce parti à Perpignan. Il a déjà écrit de nombreux articles sur le PSU et dirigé plusieurs ouvrages sur cette organisation.
Jean-Claude GILLET
2013
24 x 16,5 cm, 200 p.
Editions Alain Piazzola
Né en 1915 à Toulon. Orphelin de père à un an, il passe son enfance chez ses grands-parents à Lumio, jusqu’à son entrée au primaire, où il retourne à Toulon. En 1941 il est reçu à l’École normale d’Ajaccio. En 1945, à la fin de la guerre, il part avec sa femme enseignante, normalienne elle aussi, enseigner au Maroc (Marrakech, Casablanca)….