Mots-clés : Église, Etat, Le Pen, Nationalisme, Racisme, Torture
1985 • Leduc- Vidal-Naquet - Lamballais - Darmau - Mate - Desbois - Balibar - Bernard
Cote : CRIT. SOC.
– Présentation : Victor Leduc – Interview de Pierre Vidal-Naquet – Le choc Le Pen : Jacques Lamballais – Corps à corps. Le racisme : de l’exclusion à la torture : Yves Mate, Frédéric Darmau – Les grands ensembles. Une cible pour Le Pen : Gérard Desbois – Racisme, nationalisme, Etat : Etienne Balibar – L’action contre le racisme : Suzanne Bernard – Document de l’épiscopat français – Documents extrême-droite
Leduc- Vidal-Naquet – Lamballais – Darmau – Mate – Desbois – Balibar – Bernard
50
1985
29,7 x 21 cm, 32 p.
Mots-clés : Église, Gauche, Pologne
1979 • Adam MICHNIK
Cote : MICH
Où le conflit a-t-il été plus fort qu’en Pologne entre une foi traditionnelle centrée sur l’Église et la patrie, et une gauche libérale qui luttait pour les droits de l’homme ? Mais cette Eglise, confrontée à l’hitlérisme et au stalinisme, a évolué. C’est un des plus brillants et des plus courageux représentants de la jeune gauche polonaise, Adam Michnik, qui le proclame. Il regrette d’avoir trop longtemps confondu l’Église avec la réaction et il constate que malgré ses outrances et ses faiblesses, elle a posé les fondements d’une résistance au totalitarisme dont les dissidents constatent aujourd’hui la solidité. C’est bien plus qu’une coïncidence et qu’une tactique : c’est une rencontre historique qui mène à la reconnaissance mutuelle et au dialogue. Les ghettos s’ouvrent et une alliance antitotalitaire s’ébauche qui n’est pas l’anticommunisme mais la recherche d’une unité pluraliste. Lorsque le socialiste comprend que son ennemi n’est pas la foi religieuse, mais le fanatisme, le mensonge et la tyrannie, il se rapproche d’une Église qui a renoncé à justifier l’ordre établi et qui lie sa liberté à toutes les autres : l’Église du cardinal Wojtyla, forgée dans la pratique d’une résistance sans violence mais sans compromis. ADAM MICHNIK « Un communiste, c’est un homme qui lutte pour la justice sociale, pour la liberté et l’égalité, pour le socialisme. A cause de ses convictions, il passe des années en prison, mais dès qu’il est libéré, il reprend son activité révolutionnaire. » Adam Michnik était « scout rouge » lorsqu’il entendit cette exhortation de son instructeur Jacek Kurov. Il y est resté fidèle. Arrêté une première fois en 1965, à l’âge de 18 ans, exclu de l’Université en 1966 pour avoir fondé le « Club des Investigateurs de contradictions », il passa deux années en prison. Ouvrier dans une usine de Varsovie, puis secrétaire de l’écrivain Slonimski, il est devenu l’animateur du KOR qui a solidarisé les intellectuels avec les ouvriers protestataires, et l’un des animateurs de « l’Université volante », université parallèle dont le corps enseignant est composé de volontaires qui n’acceptent aucune censure sur leur enseignement et refusent d’être clandestins. Il est pédiodiquement arrêté, puis relâché, mais le harcèlement policier ne l’a pas fait renoncer à son action. I – La résistance de l’Episcopat II – Totalitarisme et laïcité III – Genèse du dialogue
Adam MICHNIK
1979
20,5 x 14 cm, 226 p.
Seuil
Mots-clés : Brésil, Église, Israël, Liban, Palestine, Témoignage
1979 • LACAZE Marie-Thérèse
Cote : LACA
Marie-Thérèse, Myriam en hébreu, voulait vivre en Israël. Par sympathie pour le peuple juif martyr. Chrétienne elle espère y retrouver la « terre promise ». « D’où venaient toutes ces pierres ? Il n’y eut d’abord aucune réponse. Un grand silence. Devant notre insistance, il lâcha brusquement : « les Arabes qui habitaient là nous jetaient des pierres quand les camarades allaient travailler les champs. Alors, on a décidé d’en finir. Une nuit, on a attaqué le village, chassé les habitants et dynamité les maisons ; après on a été tranquilles ». Lentement, tragiquement, Myriam découvre ce qu’elle n’était pas venue chercher : un peuple « élu » écrase et nie l’existence d’un autre. Et les Palestiniens sont profondément solitaires dans leur détresse. Son livre, c’est la chronique d’une prise de conscience. C’est un récit vivant et douloureux : vingt années au milieu des opprimés, des parias de Palestine et d’ailleurs. C’est aussi, aux côtés de Paul Gauthier, son compagnon, prêtre qui prend ses distances avec une hiérarchie bien pensante, la contestation de l’église-institution si lente à dénoncer les racines de la violence et de l’injustice…
LACAZE Marie-Thérèse
1979
21,3 x 13,7 cm, 232 p.
Syros
Mots-clés : Armée, Église, Espagne, Etat, Fascisme
1977 • VILAR Sergio
Cote : VILA
Texte de combat, par ses propositions théoriques contre les dictatures, cet ouvrage procède à l’analyse des origines, du fonctionnement et de la longue durée de l’Etat franquiste. L’auteur remarque dans ce régime une reproduction spécifique des éléments réactionnaires qui se sont succédés à travers le temps pour écraser la liberté des peuples des terres ibériques. En partant de la critique du comportement des classes économiquement dominantes, Sergio Vilar élargit l’étude en ce qui concerne l’Eglise et la formation de l’idéologie religieuse, l’Armée, les groupes ultramonarchistes et fascistes qui ont sacralisé le dictateur. Or, la mort du général ne signifie pas la liquidation du franquisme. C’est pour cela que pour Sergio Vilar, il faut être vigilants encore afin d’éviter qu’une minorité d’Espagnols — la réaction de toujours — ne tombe à nouveau dans la «folie de l’archaïque ». Sergio Vilar enseigne la sociologie politique à l’Université de Paris-Sorbonne. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Exilé politique depuis 1969 jusqu’à la disparition de Franco, il peut de nouveau publier ses travaux en Espagne, et il continue ses recherches en ce qui concerne les problèmes historiques de la Péninsule ibérique et de l’Amérique Latine.
VILAR Sergio
1977
21,7 x 14,5 cm, 258 p.
Enthropos