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Le siècle des communismes

Mots-clés : Chine, Communisme, Fascisme, femmes, Intellectuels, Internationale, Ouvriers, Paysans, PCF, PCI, Socialisme, Staline, URSS, Vietnam

2000 • Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Cote : COMM

Le communisme a traversé et marqué profondément l’histoire du XXe siècle. Funeste production de l’imaginaire pour certains (Furet), entreprise essentiellement criminogène pour d’autres (Le livre noir du communisme), le communisme est une réalité autrement plus complexe. L’heure est venue d’interprétations plus distanciées et plus lucides. Les contextes différents dans lesquels le communisme s’est développé, les investissements militants multiples dont il fit l’objet, les contradictions qui le caractérisent, expliquent l’extraordinaire diversité et l’ambivalence du communisme. Participant aux luttes libératrices du XXe siècle, offrant aux classes populaires des voies d’accès à la vie politique, d’un côté, il se singularise aussi, d’un autre côté, par le recours à de multiples formes de violence physique et symbolique. Toute la difficulté – et l’enjeu de ce livre – est de penser ensemble ces dimensions contradictoires. Une équipe internationale d’une vingtaine d’universitaires, historiens, politologues, sociologues, propose dans cet ouvrage une somme d’analyses et de synthèses, d’une grande lisibilité, nourries par la consultation d’archives longtemps inaccessibles.
Cet ouvrage a été dirigé par une équipe de sept chercheurs : Michel Dreyfus (CNRS), Bruno Groppo (CNRS), Claudio Sergio Ingerflom (CNRS), Roland Lew (Université Libre de Bruxelles/EHESS), Claude Pennetier (CNRS), Bernard Pudal (Université de Montpellier), Serge Wolikow (Université de Bourgogne). Les auteurs : Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.
2000
24 x 16,5 cm, 542 p.
Editions de l’Atelier

Une certaine idée du communisme. Répliques à François Furet.

Mots-clés : Communisme, Démocratie, Fascisme

1996 • BERGER Denis - MALER Henri

Cote : BERG

Le Passé d’une illusion : essai sur l’idée communiste au xxe siècle, paru en 1995, a été accueilli par un concert d’éloges qui a rendu inaudibles les objections critiques qui lui étaient adressées, et étouffé fa discussion théorique, historique et politique que François Furet a sans doute souhaitée. Pourtant, la qualité même de cet essai n’en rend que plus urgent un débat approfondi, rigoureux si possible, vigoureux si nécessaire. Tel est l’objet de ces répliques. L’auteur, en effet, se prévaut d’une conception libérale de la société et d’une interprétation libérale de l’histoire : elles forment l’arrière-plan théorique et politique de son essai, en orientent les démarches et en guident les conclusions. De fait, le communisme au XXe siècle ne serait rien d’autre qu’une réaction antidémocratique dont l’effondrement ne laisserait subsister que « le répertoire familier de la démocratie libérale ». Si François Furet propose une évocation incisive et des explications stimulantes des vagues successives d’illusions qui ont accompagné l’histoire de l’URSS, il confond dans une même condamnation et sous une même appellation -« l’idée communiste »- des projets et des idéaux (très divers) et des cristallisations historiques (très variées). Que vaut théoriquement et politiquement ce verdict ? Le stalinisme est-il la vérité, sans restes et sans héritage, du communisme ? Quand François Furet s’efforce d’en finir avec l’histoire passée, ses mobiles politiques l’emportent-ils sur ses analyses d’historien ? L’objectif des auteurs est donc double : montrer pourquoi l’ouvrage de François Furet suscite des questions, et en quoi celles-ci appellent souvent d’autres réponses que les siennes. DENIS BERGER, docteur d’État, est maître de conférences en sciences politiques à l’université de Paris-VIII. Il a publié plusieurs ouvrages dont Le Spectre défait, la fin du communisme (Bernard Coutaz, 1990). HENRI MALER, enseignant de philosophie, docteur en histoire sociale, est l’auteur de : Convoiter l’impossible : l’utopie avec Marx,-malgré Marx (Albin Michel, 1995) et Congédier l’utopie. L’utopie selon Karl Marx (L’Harmattan, 1994).

BERGER Denis – MALER Henri
1996
22,5 x 14,5 cm, 216 p.
Editions du Félin

Le passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XX° siècle

Mots-clés : Communisme, Fascisme, Guerre froide, Guerre mondiale, Socialisme

1995 • FURET François

Cote : FURE

Le destin de l’idée communiste depuis 1917 est qu’elle a été prise entre son universalité abstraite et son incarnation dans l’histoire. Le cours de la révolution bolchevique n’a cessé d’être malheureux ou tragique. Pourtant la promesse de l’Octobre russe a traversé le siècle pavillon haut. De Lénine à Gorbatchev, l’histoire n’a pas éteint la flamme de l’utopie. Au contraire, elle l’a nourrie. Cette relation imaginaire des hommes du XXe siècle avec l’idée communiste forme le sujet de ce livre. Elle s’étend très au-delà des régimes de type soviétique, et elle a d’ailleurs vécu plus longtemps à l’ouest qu’à l’est de l’Europe. Le secret de son rayonnement tient à ce qu’elle prolonge la tradition révolutionnaire de l’Occident : à peine vainqueur, le bolchevisme s’est installé dans l’héritage jacobin, et a repris à son compte le projet de régénérer l’humanité par les effets cumulés de l’action et de la science. Mais le mythe soviétique n’eût pas duré tout le siècle sans les relais que les circonstances ont offerts à son mensonge. Né de la Première Guerre mondiale, il donne un de ses visages au nihilisme d’époque. Il capitalise les injustices du traité de Versailles. Il s’enrichit du spectacle de la Grande Dépression. Il prospère dans l’antifascisme. Il atteint son zénith à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Même la déstalinisation étend son influence au moment où elle en marque pourtant le déclin. Le communisme disparaîtra avant d’avoir épuisé les espérances de ses partisans. L’Occident fera cortège autour de son convoi. Historien de réputation internationale, connu pour ses ouvrages sur la Révolution française, François Furet a dirigé l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Il est professeur à l’université de Chicago et président de la fondation Saint-Simon. Son livre constitue la première grande synthèse historique sur le communisme au XXe siècle.

FURET François
1995
24 x 15,3 cm, 580 p.
Robert Laffont / Calmann-Lévy

Vigilance. Vieilles traditions extrémistes et droites nouvelles.

Mots-clés : Droite, Fascisme, National, Nationalisme, Poujadisme, Racisme, Socialisme

1986 • Marie-José CHOMBART de LAUWE - Préface de Madeleine Rebérioux. Postface : Yves Jouffa

Cote : CHOM

La progression de l’extrême-droite française, qui plonge ses racines dans les périodes les plus noires de notre histoire qu’elle a traversée soit masquée soit à visage découvert, et qui dispose aujourd’hui d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, s’explique d’abord par l’évolution des rapports de forces idéologiques de notre société et de la configuration politique. Certes, la connaissance précise du cheminement de certains hommes politiques, que l’on retrouve jusque dans le gouvernement issu des élections de mars 86, comme celle des méandres des réseaux extrémistes, est indispensable mais ne suffit pas. L’originalité de cet ouvrage est donc d’éclairer ce phénomène politique par une approche qui prend en compte et les tentatives de reformulation idéologique de l’extrême-droite et les conséquences du recul des valeurs culturelles de gauche. Ce livre tente aussi, à partir de l’expérience de la Ligue des Droits de l’Homme, d’apporter des propositions de ripostes simples qu’attendent tous les citoyens. C’est d’abord au nom des anciens déportés, comme elle-même, que l’auteur, Marie-José CHOMBART de LAUWE, psycho-sociologue, maître de recherche au CNRS, présidente de l’Amicale de Ravensbruck, membre du comité central de la Ligue des Droits de l’Homme, a élevé la voix contre la renaissance des idéologies extrémistes et racistes. En 1981, elle publie son premier ouvrage sur les multiples visages du fascisme, Complots contre la démocratie, édité par la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Elle poursuit aujourd’hui son travail avec la Ligue des Droits de l’Homme. Marie-José CHOMBART de LAUWE a participé à plusieurs colloques nationaux sur l’extrême-droite et a animé depuis 1981 plus d’une centaine de réunions publiques. Elle a aussi contribué à la rédaction du rapport de la commission spéciale « la montée du fascisme et du racisme en Europe » du Parlement européen.

Marie-José CHOMBART de LAUWE – Préface de Madeleine Rebérioux. Postface : Yves Jouffa
1986
21 X 14 cm, 176 p.
Etudes et documentation internationales (edi)

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