Mots-clés : Afrique, Amérique Centrale, Angola, Caraïbes, colonialisme, Libération nationale, Tiers-monde
1983 • Jean ZIEGLER
Cote : ZIEG
Sur la terre, aucune liberté ne s’obtient sans souffrance et sang versé. Là réside une des lois les plus constantes de l’histoire humaine. Mais aucune liberté ne se gagne sans amour agissant, sans une solidarité profonde entre les peuples. Ce livre tente de retracer l’histoire et de montrer les pratiques et les théories des mouvements armés de libération nationale du Tiers Monde. Les nationalistes révolutionnaires d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine – leurs combats, leurs victoires, leurs sacrifices – modifient profondément le paysage politique et social de notre planète. Ils bouleversent les rapports entre classes de nombreux pays et changent, sur plusieurs continents, l’équilibre entre les deux superpuissances. Pourtant, ces mouvements armés de libération demeurent très mal connus en Occident. Idéalisés, ou bien relégués au rang de « terroristes » quand il mènent les combats, ils sont souvent perçus comme les simples instruments d’une superpuissance quand, leur victoire acquise, ils tentent de bâtir un Etat. Il faut faire un sort à ces naïvetés et à ces calomnies. En cette fin du XXe siècle, alors que l’oppression policière, le cynisme des grandes puissances ou les tyrannies de la faim ravagent l’existence de millions d’hommes et de femmes, les nationalistes révolutionnaires du Tiers Monde tentent de mettre en oeuvre des principes d’autonomie politique, d’autosuffisance économique, de liberté et de justice, qui répondent aux désirs les plus irrépressibles des hommes.
Jean ZIEGLER
1983
24 X 15,5 cm, 339 p.
Editions du Seuil
Mots-clés : Angola, Colonie, Esclavage, Libération nationale, MPLA, Portugal
1977 • Groupe d’Afrique centrale du CEDETIM
Cote : CEDE
Angola, Mozambique, Guinée-Bissau : pour la première fois en Afrique noire, des mouvements de libération arrivent au pouvoir après une longue lutte armée; il ne s’agit pas de groupes fantoches, de solutions néo-coloniales imposées aux peuples dominés. Bien que le fascisme portugais, rétrograde, se soit désespérément accroché à ses colonies, les Caetano et Spinola n’ont pu assumer une décolonisation à leur profit. Ces pays prennent alors un relief, une importance extrêmes; là, en effet, se fabrique, prend forme l’Afrique de demain. Leurs formations sociales originales sont déjà largement dominées par le mode de production capitaliste, mais elles sont encore plongées dans des formes antérieures d’organisation économique et sociale. Les tentatives, les solutions qu’essayent d’apporter ces mouvements de libération ont donc une importance considérable et des conséquences immédiates à l’intérieur et à l’extérieur, comme le prouvent déjà les événements d’Afrique du Sud, de Namibie et du Zimbabwe (Rhodésie). Où en est l’Angola aujourd’hui ? Qu’est-ce que le M.P.L.A. qui le dirige ? Que contiennent-ils en germe ? Voici les questions auxquelles s’efforce de répondre cet ouvrage, en les situant toujours dans leur dimension historique. Nombreux sont ceux, Français et Africains, qui, même bien informés, cherchent à comprendre la signification des événements récents en Angola et de leurs conséquences. L’intérêt de ce travail collectif de militants français et africains, c’est de répondre enfin par des analyses approfondies, partant des problèmes internes au mouvement et au pays ; ils permettent ainsi de sortir de la gangue des clichés, des a priori, pour saisir ce qui s’est passé, ce qui se passe, quelle Afrique s’ébauche là-bas, en Angola, et quelle lutte s’y poursuit.
Groupe d’Afrique centrale du CEDETIM
1977
22 X 13,5 cm, 224 p.
François Maspero Collection CEDETIM
Mots-clés : Angola, Colonisation, Indépendance, Portugal
1976 • COSSE J.P. , SANCHEZ J.
Cote : COSS
Qui savait avant le 25 avril 1974, date du coup d’Etat qui met fin au régime fasciste portugais, de quelle étrange maladie mourait l’empire bâti par les premiers navigateur partis de la pointe de Sagr un demi-millénaire plus tôt ? Et de quelle ignominieuse mission il s’était rendu coupable cinq siècles durant : trafic d’esclaves, travail forcé, génocide, pillage économique… ? Et comment encore expliquer ce paradoxe d’un Portugal colonisateur, lui-même colonisé par les multinationales ? Les peuples ont une vie souterraine. Niés, ils ressuscitent un jour. Les nationalistes angolais, autour du M.P.L.A., pendant quinze années d’une lutte ardente contre les armes abjectes de l’occupant (napalm, défoliants, tortures, emprisonnements) ont recouvré leur indépendance et leur liberté. Aujourd’hui, l’accession à l’indépendance de l’Angola, comme du Mozambique, bouleverse l’équilibre des forces dans toute l’Afrique australe. Quel affrontement majeur avec le pouvoir pâle du cône austral autorise aujourd’hui la victoire du peuple angolais ?
COSSE J.P. , SANCHEZ J.
1976
20,5 X 13,5 cm, 248 p.
Syros