Mots-clés : Emploi, Revenu universel, Solidarité, Travail
2017 • Les Économistes atterrés - La Fondation Copernic. Coordonné par Jean-Marie Harribey et Christiane Marty - Anne Eydoux, Didier Gelot, Marc Mangenot, Stéphanie Treillet
Cote : REVE
Le débat sur le revenu universel est omniprésent. Ses partisans partent du constat que les plus pauvres ne peuvent vivre décemment avec le niveau actuel des minima sociaux… pour en conclure qu’il conviendrait de donner un revenu identique à chaque personne, quel que soit son niveau de vie. Si le constat est juste, la proposition avancée ne contribue à résoudre ni le problème du chômage ni ceux de la pauvreté et des inégalités. Elle s’appuie sur l’idée fausse que le travail serait en voie de disparition, que les protections sociales seraient obsolètes et que nous serions condamnés à vivre dans une société de plus en plus « uberisée ». Cet ouvrage pose des questions qui traversent la société, les partis politiques, les syndicats et les associations. Il propose une alternative au revenu universel basée sur la mise en place d’une garantie de revenu décent, qui ne laisse personne sur le bord de la route, ainsi que sur une transformation du système productif associée à une réduction du temps de travail afin d’assurer une transition sociale et écologique. Cet ouvrage a été dirigé par Jean-Marie Harribey, membre des Économistes atterrés, et Christiane Marty, membre de la Fondation Copernic. Tous deux sont membres du conseil scientifique d’Attac.
Les Économistes atterrés – La Fondation Copernic. Coordonné par Jean-Marie Harribey et Christiane Marty – Anne Eydoux, Didier Gelot, Marc Mangenot, Stéphanie Treillet
2017
18 x 12 cm, 144 p.
Les Éditions de l’Atelier
Mots-clés : Commune, Imaginaire, Solidarité
2015 • ROSS Christine
Cote : ROSS
Cet ouvrage a été publié avec l’aide de la Direction du livre de la région Ile-de-France et du Centre national du livre; Kristin Ross L’imaginaire de la Commune Traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque William Morris, Élisée Reclus, Pierre Kropotkine : ce ne sont pas les premiers noms qui viennent à l’esprit s’agissant de la Commune de Paris. S’ils tiennent dans ce livre un rôle important, c’est que pour Kristin Ross, la Commune déborde l’espace-temps qui lui est habituellement attribué, les 72 jours écoulés et les fortifications sur lesquelles elle a combattu. L’Imaginaire signifie que cet événement révolutionnaire n’est pas seulement international mais qu’il s’étend bien au-delà du domaine de la politique, vers l’art, la littérature, l’éducation, la relation au travail. Ce n’est pas un hasard si les trois personnages principaux du livre sont un poète-artiste, un géographe et un scientifique-anarchiste russe : la Commune n’est pas un simple épisode de la grande fable républicaine, c’est un monde nouveau qui s’invente pendant ces brèves semaines, un monde qui n’a pas fini de hanter les uns et d’inspirer les autres. Kristin Ross est professeur de littérature comparée à la New York University.
ROSS Christine
2015
20 X 13 cm, 192 p.
La fabrique éditions
Mots-clés : CFDT, Démocratie, Entreprise, Solidarité, Syndicalisme, Travail
2005 • CHÉRÈQUE François
Cote : CHER
La nostalgie est la maladie des époques finissantes : elle conduit à des postures plus routinières que révolutionnaires, à des conservatismes dissimulés derrière l’expression de la radicalité ou de la colère indignée. On ne devient pas réformiste parce qu’on pense que le monde va bien et qu’il suffirait de le gérer correctement pour qu’il aille encore mieux. On devient réformiste parce qu’on pense qu’il faut le transformer réellement. On ne devient pas réformiste parce qu’au fond rien ne presse et qu’on a le temps. On devient réformiste parce que, las d’attendre les grands soirs qui ne viennent pas et servent d’alibi à la passivité boudeuse, on veut se mettre en mouvement tout de suite. Redonner forme à la société, ce n’est pas seulement faire des réformes, négocier des compromis profitables ou en refuser d’autres, c’est faire en sorte que tout cela serve une certaine idée de l’égalité, de la justice et de la solidarité. Je suis persuadé que l’émancipation n’est pas un vain mot et qu’elle a encore un long avenir devant elle.
François Chérèque a été Secrétaire général de la CFDT
CHÉRÈQUE François
2005
22 x 14,5 cm, 188 p.
Seuil
Mots-clés : Chômage, Croissance, Emploi, Fordisme, lien social, Solidarité, Travail
1995 • PERRET Bernard
Cote : PERR
Le chômage n’est pas seulement un problème de gestion économique, c’est aussi un défi politique, c’est aussi un défi politique. La crise de l’intégration par le travail met à nu la fragilité du consentement à vivre et à agir ensemble dans les démocraties modernes. Sur quelles ressources politiques et culturelles nos sociétés peuvent-elles compter pour résister aux forces de dissociation dans les économies post-industrielles ? Telle est l’interrogation fondamentale de ce livre. Pour rendre sensible à son urgence, l’auteur commence par montrer le caractère historique de la crise du travail. Celle-ci est inscrite dans la logique même du changement économique, de la globalisation des échanges, du développement des services et de la communication. Tout se passe comme si l’économie avait perdu de sa capacité à structurer la vie sociale et à garantir sa cohérence. Confrontées ce séisme, nos sociétés n’ont guère d’autre solution que de faire émerger une représentation plus équilibrée et plus diversifiée du lien social ; celui-ci devra reposer moins exclusivement sur le jeu des identités professionnelles et sur l’échange monétaire. Ce rééquilibrage n’ira pas de soi : il suppose d’importantes innovations dans les modèles d’action collective et d’identité personnelle. L’objectif de ce livre est d’ouvrir un débat essentiel sur les enjeux politiques du changement économique. Il ne propose pas de solution miracle, mais il fait des suggestions précises pour reformuler les buts et les stratégies de la politique de l’emploi.
PERRET Bernard
1995
25 X 14 cm, 338 p.
Seuil Collection lLhistoire immédiate