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Les Légitimités ordinaires. Au nom de quoi devrions-nous nous taire?

Mots-clés : Légitimité, pouvoir

2011 • Hélène HATZFELD

Cote : HATZ

Comment des légitimités peuvent-elles être ordinaires ? D’habitude, on pense que les légitimités concernent les hommes et les situations de pouvoir ou de compétences. Il est même fréquent d’entendre un élu dire qu’il est le seul à détenir une légitimité, du fait de son élection. Et pourtant, de plus en plus souvent, il est question de légitimité à propos de personnes ou de faits ordinaires,qu’il s’agisse d’éducation, de procréation assistée, de luttes, d’expressions artistiques, que ce soit pour revendiquer ou dénier une légitimité. Hélène Hatzfeld a enquêté pour mesurer et surtout comprendre ce phénomène, dans les articles de la presse quotidienne, sur Internet et par une série d’entretiens dans un quartier en rénovation urbaine. Au- delà d’un abus de langage ou d’un effet de mode, les revendications de légitimités sont significatives de transformations profondes. Tout en partageant avec les luttes pour la reconnaissance l’attente d’une égalité réelle de droits, les revendications actuelles de légitimités s’en distinguent par leurs enjeux. Elles interpellent les principes de légitimité, le partage des droits à définir des normes dans la société, à distinguer ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas. Poser la question « au nom de quoi ? », c’est interroger les fondements des légitimités électives et révéler les mutations du rapport au politique. Hélène Hatzfeld est docteur d’État en science politique, agrégée de lettres classiques. Elle est membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (Lavue). Engagée depuis de nombreuses années dans la recherche sur les mutations actuelles des conceptions et des pratiques politiques.

Hélène HATZFELD
2011
24 x 15,5 cm, 272 p.
L’Harmatttan Adels

Pouvoirs et société en Union soviétique

Mots-clés : Etat, pouvoir, Russie, Société, Travail, URSS

2002 • DEPRETTO Jean-Pail (Dir.) - A.I. Andreev, L.I. Borodkin, K. Clément, J.-P. Depretto, V. Garros, P. Holquist, J.I. Kirianov, M. Mespoulet, N. Moine, E.À. Osokina, S. Plaggenborg.

Cote : DEPR

Depuis le début des années 1990, notre lecture de l’histoire soviétique s’est trouvée profondément modifiée, d’abord par l’ouverture des archives soviétiques aux chercheurs, ensuite par la mise en œuvre de nouveaux questionnements. Resté jusque-là largement inaccessible au public français, ce renouvellement historiographique est au centre du présent ouvrage. Jean-Paul Depretto, maître de conférences à l’Université de Toulouse, a ainsi réuni les contributions d’auteurs français, russes, américains et allemands autour du thème de la confrontation entre les différentes formes du pouvoir soviétique et la société de l’entre-deux- guerres. Un des principaux mérites de ces travaux est de mettre en scène des groupes sociaux concrets, bien loin des catégories abstraites servant officiellement à décrire la société, tels que les statisticiens d’une province russe ou les marchands à la sauvette d’un quartier de Moscou. D’autre part, les récits de pratiques excluent un rapport univoque de domination de l’Etat-Parti sur la société, tout en montrant son omniprésence : les diverses formes du pouvoir politique sont intégrées à l’étude de la société elle-même ; ensuite, la société soviétique, dans ses diverses composantes, apparaît bien loin d’être passive et atomisée. Russie – Le retour, du fait d’initiatives locales, au rationnement à la fin des années 1930, la rédaction de journaux intimes, l’envoi aux autorités locales de lettres de particuliers contestant les décisions d’exclusion du corps civique, en sont autant d’illustrations et constituent les points d’ancrage d’une nouvelle réflexion sur le fonctionnement du régime soviétique, au moins dans ses premières décennies.

DEPRETTO Jean-Pail (Dir.) – A.I. Andreev, L.I. Borodkin, K. Clément, J.-P. Depretto, V. Garros, P. Holquist, J.I. Kirianov, M. Mespoulet, N. Moine, E.À. Osokina, S. Plaggenborg.
2002
24 x 14,8 cm, 208 p.
Éditions de l’Atelier/Éditions ouvrières

Histoire des idées politiques

Mots-clés : Cité, Empire, Etat, Impérialisme, Nation, Peuple, Populisme, pouvoir, Socialisme

1982 • François CHATELET - Olivier DUHAMEL - Evelyne PISIER- KOUCHNER

Cote : CHAT

Cet ouvrage édité dans le cadre de la collection des Mémentos Thémis, dirigé par le professeur Maurice Duverger, n’est pas seulement un résumé ou une présentation générale de la philosophie politique. Il est beaucoup plus une réflexion d’ensemble sur l’histoire des idées politiques. Les auteurs y traitent des principaux thèmes qui ont marqué l’évolution de la pensée politique à travers les siècles depuis les racines grecques, romaines et proche-orientales jusqu’aux théories de remise en cause les plus contemporaines de l’État. Les auteurs ont divisé leur étude en dix grands thèmes. Ils étudient successivement les concepts fondamentaux, le principe de l’État, l’État-Nation, l’État-Société, l’État-Gérant, l’État-Parti, l’État-Force, le Nation-État, l’État-Savant et finalement l’État en question. L’ouvrage est une tentative de systématiser de façon claire, les doctrines principales qui ont marqué le développement de la pensée politique. Cette tentative est assez bien réussie. Il faut cependant bien comprendre que l’ouvrage n’est pas une étude vraiment conceptuelle de la pensée mais bien une élaboration des émergences politiques qui ont joué un rôle décisif dans le devenir politique des sociétés.

François CHATELET – Olivier DUHAMEL – Evelyne PISIER- KOUCHNER
1982
27 X 18,5 cm, 296 p.
Presses universitaires de France. Collection Mémentos Thémis

Il manifesto Pouvoir et opposition dans les sociétés post-révolutionnaires

Mots-clés : Europe de l’Est, Extrême gauche, Gauche, pouvoir, Socialisme

1978 • L. Althusser, E. Baluka, C. Bettelheim, M. Capri, F. Cavazutti, F. Claudin, D. Claussen, A.C. Commin, L. Covolo, A.M. CKispino, F. Fortini, C. Franqui, E. Giovannini, G. Girardet, K.S. Karol, L. Kavin, R. Linhart, L. Lombardo Radice, L. Magri, F. Marek, E. Masi, I. Mészàros, J. Pelikan, l. Pliouchtch, K. Romian, C. Ripa di Meana, R. Rossanda, U. Schmiederer, D. Singer, H. Terzian, B. Trentin, A. Tridente, G. Usai, R. Villari, B. Weil

Cote : MANI

En novembre 1977, parallèlement à la Biennale de Venise sur le thème de la « dissidence » s’est tenu à l’initiative du journal italien « Il Manifesto » un colloque sur « Pouvoir et Opposition dans les sociétés post-révolutionnaires », réunissant pour la première fois des dissidents de l’Est et des représentants de la gauche et de l’extrême gauche occidentales, y compris de certains partis communistes et des grands syndicats eurpéens. Au cœur de ce débat, trois questions fondamentales : quelle est la nature véritable des sociétés de l’Est — des formations sociales susceptibles d’être réformées politiquement ou bien les expressions d’un capitalisme monopoliste d’État appelant à la reprise de la lutte de classe dans ces pays ? Y a-t-il communauté de lutte, d’objectifs et d’intérêts entre l’opposition dans les pays du « socialisme existant » et l’opposition de gauche et d’extrême gauche en Europe occidentale ? En dernier lieu, s’il y a enfin crise du marxisme, comme s’écrie Althusser, est-ce un symptôme de mort ou de vie de la pensée socialiste ?

L. Althusser, E. Baluka, C. Bettelheim, M. Capri, F. Cavazutti, F. Claudin, D. Claussen, A.C. Commin, L. Covolo, A.M. CKispino, F. Fortini, C. Franqui, E. Giovannini, G. Girardet, K.S. Karol, L. Kavin, R. Linhart, L. Lombardo Radice, L. Magri, F. Marek, E. Masi, I. Mészàros, J. Pelikan, l. Pliouchtch, K. Romian, C. Ripa di Meana, R. Rossanda, U. Schmiederer, D. Singer, H. Terzian, B. Trentin, A. Tridente, G. Usai, R. Villari, B. Weil
1978
25 X 14 cm, 303 p.
Seuil collection Combats

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