Mots-clés : 35 heures, Code du travail, Négociations, Salariés, Temps de travail
2001 • FILOCHE Gérard et CHICOTE Sylvain
Cote : FILO
Les pauses sont-elles incluses dans le temps de travail ? Suis-je obligé d’accepter la flexibilité des horaires ? Peut-on diminuer mon salaire mensuel ? Je suis encore à 39 heures. me doit-on 4 heures supplémentaires ? Le forfait en jours pour les cadres est-il obligatoire ? Quelles conséquences pour les temps partiels ? Comment contraindre à l’embauche ? Peut-on remettre en cause un mauvais accord ? À toutes ces questions et à bien d’autres, les salariés trouveront des réponses précises et argumentées dans ce » mode d’emploi des 35 heures « , qui leur permettront de mieux comprendre les subtilités de la loi et d’éviter les pièges éventuels tendus par leurs directions. Ce guide « politiquement , incorrect « , à partir de leur expérience de terrain, écrit par deux inspecteurs du travail, met les problèmes complexes à la portée de tous et donne des outils efficaces pour négocier ou renégocier les accords sur les 35 heures. Dans leur présentation générale, les auteurs expliquent pourquoi il devient urgent de renverser la vapeur, car beaucoup de chefs d’entreprise réussissent à détourner les 35 heures à leur profit en volant les temps de pause, en flexibilisant à outrance, en maintenant les cadres à 48 heures et plus. Résultat : 200 000 emplois créés en 1999 grâce aux 35 heures, 60 000 seulement en l’an 2000 depuis que l’Inspection du travail a reçu l’ordre de ne plus contrôler la légalité des accords. Un résultat médiocre qui impose de revoir complètement les conditions dans lesquelles les accords sont négociés
FILOCHE Gérard et CHICOTE Sylvain
2001
19 x 12,5 cm, 154 p.
La Découverte et Syros
Mots-clés : Artisans, Belgique, Charbon, Ouvriers, Salariés, Textile
1976 • NEUVILLE Jean
Cote : NEUV
Au point de vue économique, les travailleurs doivent être considérés comme de véritables machines. Ce sont des machines qui fournissent une certaine quantité de forces productives et qui exigent, en retour, certains frais d’entretien et de renouvellement pour pouvoir fonctionner d’une manière régulière et continue. Ces frais d’entretien et de renouvellement, que le travailleur exige, constituent les frais de production du travail, ou, pour nous servir d’une expression fréquemment employée par les économistes, le minimum de subsistances du travailleur.* * Cours d’Economie politique, par M.G. DE MOLINAR, Professeur au Musée de l’Industrie, Directeur de l’Economie Belge, tome 1 « La production et la distribution des richesses » A. Lanoix VERBOECKHOVEN et Cie Editeurs Bruxelles, 1863 (p. 203-204).
NEUVILLE Jean
1976
23,8 x 15,5 cm, 240 p.
Éditions Vie Ouvrière, Bruxelles
Mots-clés : Commerce, Employés, Encadrement, Petite bourgeoisie, Prolétariat, Salariés, Techniciens
1974 • BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, MALEMORT Jacques
Cote : BAUD
Qui sont, aujourd’hui en France, les petits bourgeois ? Combien sont-ils ? A quels critères objectifs peut-on les reconnaître ? On ne peut définir scientifiquement les petits bourgeois français d’aujourd’hui sans définir les rapports qui les distinguent et les opposent aux autres classes de la société : bourgeoisie, prolétariat, paysannerie travailleuse. Parmi tous les rapports sociaux qui divisent et opposent des classes, les rapports sociaux de production sont déterminants. Il s’agit donc de définir d’abord la place qu’occupent aujourd’hui les petits bourgeois dans ces rapports capitalistes de production. La place qu’ils y occupent les fait bénéficier d’une rétrocession de plus-value sous des formes diverses : bénéfice commercial, avantages liés à l’exercice d’une profession salariée dans l’appareil d’Etat ou à la détention d’une compétence technique rare, scientifique, juridique, etc. La petite bourgeoisie constitue-t-elle pour autant une classe aujourd’hui en France ? Elle n’est ni un magma informe et nébuleux de privilégiés individuels, ni une classe aussi structurée et unifiée que la classe ouvrière. On peut distinguer aujourd’hui trois fractions de classe : — la petite bourgeoisie commerçante de biens et de services; — la petite bourgeoisie d’encadrement des compromis d’Etat; — la petite bourgeoisie d’encadrement de l’appareil économique capitaliste. Chacune de ces fractions petites bourgeoisies se caractérise par des positions de classe spécifiques qui les distinguent à la fois de la bourgeoisie et du prolétariat et peuvent aussi les opposer entre elles. On peut sur ces bases recenser 3.500.000 actifs petits bourgeois en 1968. (Cahiers libres 270-271)
BAUDELOT Christian, ESTABLET Roger, MALEMORT Jacques
1974
22 x 13,6 cm, 305 p.
François Maspero