Mots-clés : Amérique latine, Démocratie, Immigration, Jaurès, Socialisme
2010 • Jean JAURES. Préface de Jean-Luc Mélanchon
Cote : JAUR
Épisode peu connu de sa vie, de mi-juillet à fin octobre 1911, Jean Jaurès se rend au Brésil, en Uruguay et en Argentine. Ce fut son unique grand voyage à l’étranger. Dans ces trois pays, il donne des conférences publiques qui ont un grand succès. Seules les huit conférences prononcées à Buenos Aires en Argentine avaient été immédiatement traduites et publiées en espagnol, mais jamais en français. Jaurès y développe des notions fondamentales de sa pensée dans « La politique sociale en Europe et la question de l’immigration », et « L’organisation militaire de la France », ou plus philosophique dans « Civilisation et socialisme ». Par la qualité de ces conférences, ce voyage est un moment important dans l’œuvre de Jaurès. En fait, chacun de ces textes est une contribution à la réflexion universelle : comment bâtir une nation ? Dans son commentaire, Jean-Luc Mélenchon montre l’actualité du message de Jaurès quand l’identité républicaine de la France est mise en cause. Réalisé par des militants du Parti de Gauche, cet ouvrage propose pour la première fois la publication en français de toutes ces conférences, en expliquant les conditions de ce voyage. Des photos de Jaurès en Amérique latine, jusque-là inédites en France, y sont aussi présentées.
Jean JAURES. Préface de Jean-Luc Mélanchon
2010
17,2 x 12 cm, 224 p.
Bruno Leprince
Mots-clés : Amérique latine, Bissau, Egypte, femmes, Guinée, Israël, Roumanie, Tchécoslovaquie, Ukraine
1978 • B. Ravenel, J. Jullien, A. Laudouze, J. Brunschwig, J.C. Andreini, Suzanne Goueffic
Cote : TRIB INTERNAT PSU
Edito : L’après Canp David (B. Ravenel) Débat sur Camp David – Préparer l’après Camp David (J. Jullien) – Après Camp David, quelques vérités (A. Laudouze) Tchécoslovaquie – Dix ans après, l’aube des luttes nouvelles (J. Brunschwig) – Un livre : Prague, la révolution des conseils ouvriers (1968-1969) – Un théâtre interdit et vivant La Roumanie (B. C.) Y a-t-il un impérialisme soviétique (J.C. Andreini) Ukraine : La répression contre le mouvement national. Un prisonnier témoigne Pourquoi nous soutenons Dalila Maschino Zeghar (femme algérienne) Suzanne Goueffic) M.D.P.L. : onze propositions concrètes pour le désarmement Informations du groupe Amérique latine
B. Ravenel, J. Jullien, A. Laudouze, J. Brunschwig, J.C. Andreini, Suzanne Goueffic
1
1978
29,7 x 21 cm, 16 p.
Mots-clés : Amérique latine, Révolution cubaine, Socialisme, Tricontinentale, URSS
1976 • LEVESQUE Jacques
Cote : LEVE
Bien que la révolution cubaine ait coûté cher à l’URSS, non seulement en termes matériels, mais aussi en risques et complications politiques de tous ordres, l’ensemble des relations que l’Union soviétique a entretenu avec la révolution cubaine constitue un dossier particulièrement positif à l’actif de sa politique extérieure. Survenues à une époque de très grand dynamisme de cette politique extérieure, la survie de la révolution cubaine, puis sa transformation en révolution socialiste, auront constitué le succès politique le plus tangible et le plus spectaculaire du dynamisme krouchtchevien. L’histoire des relations soviéto-cubaines n’est pas seulement, cependant, celle d’une victoire importante de l’Union soviétique ; elle est aussi celle de la contribution de Cuba à l’apprentissage international de l’URSS. Car l’originalité du processus révolutionnaire cubain aura amené les théoriciens et les hommes politiques soviétiques à modifier leur approche traditionnelle et rigide à l’égard des problèmes de la transition au socialisme. Jacques Levesque professeur de science politique, est directeur du Centre interuniversitaire d’études européennes de l’Université du Québec à Montréal.
LEVESQUE Jacques
1976
24 x 15,5 cm, 222 p.
Presses de la Fondation nationale des sciences poltiques
Mots-clés : Amérique latine, Chili, Impérialisme, MIR
1972 • LAMOUR Catherine
Cote : LAMO
Salvator Allende, premier président marxiste de l’histoire du Chili, a entrepris de conduire son pays sur le chemin du socialisme, en évitant le recours à la force et la violence. Arrivé au pouvoir par des élections régulières, celui qui se fait appeler le compahero Présidente entend respecter le cadre légal dont son gouvernement a hérité. « On peut, affirme-t-il, effectuer de profondes réformes économiques et sociales, et changer la société en utilisant les lois de la démocratie bourgeoise. » Le chef de l’Etat chilien n’exclut pas un affrontement armé avec des puissances étrangères, ou avec l’oligarchie de son pays. Mais, estime-t-il, l’unité populaire, coalition des partis de gauche qui l’a porté au pouvoir, ne doit pas provoquer ce conflit. Si violence il y a, la droite devra en assumer la responsabilité, car elle en aura pris l’initiative. L’expérience chilienne suscite un vif intérêt en Europe, où elle sert de référence à de nouvelles tentatives de regroupement de la gauche. En même temps, on ne peut s’empêcher, sur le vieux continent, d’évoquer les espoirs mais aussi les échecs des fronts populaires, et le spectre de la guerre civile suscitée en Espagne par l’arrivée de la gauche au pouvoir. Un certain nombre de questions clefs sont en tout cas posées par la tentative de Salvator Allende de conduire son pays vers le socialisme dans le respect du jeu démocratique. A quelles conditions peut-il réussir ? D’autres pays d’Amérique latine peuvent-ils suivre l’exemple chilien ? Le Chili peut-il servir de modèle aux partis de la gauche européenne en quête d’unité ? Certaines caractéristiques propres au Chili, qui, dans une certaine mesure, font de ce pays une exception en Amérique latine, ont permis à un président marxiste d’accéder au pouvoir par le libre jeu des élections. Mais peut-on construire le socialisme dans la liberté sur un continent dominé par l’impérialisme ? En analysant les difficultés auxquelles se heurte déjà Salvator Allende pour changer les bases de la société chilienne, tout en respectant un cadre légal conçu à d’autres fins, on verra que le pas menant de la prise du gouvernement à la conquête du pouvoir n’est pas si facile à franchir, et que la marge de manoeuvre de l’unité populaire est étroite. Sa capacité à organiser et capitaliser le puissant mouvement de masse qui se dessine au Chili constitue, sans doute, une des clefs de sa réussite ou de son échec. L’enjeu est de taille : à travers l’une des problématiques les plus intéressantes d’Amérique latine, c’est tout le débat au sujet des voies de passage au socialisme, et vers quel socialisme, qui est posé. Catherine Lamour, rédactrice au service étranger du Monde dans la rubrique dirigée par Marcel Niedergang, puis à Politique Hebdo, connaît bien l’Amérique Latine puisque son travail de journaliste l’a conduite de Cuba au Mexique en passant par l’Argentine, l’Uruguay et les pays andins. Elle vient de se rendre à deux reprises au Chili pour tenter d’apporter une réponse à ces questions. .
LAMOUR Catherine
1972
21,5 x 13,7 cm, 314 p.
Stoick