Le fonctionnement global de la formation sociale

Mots-clés : Alliances, Gauchisme, Impérialisme, Jeunesse, marxisme, Science, Société, Technique

BROHM Jean-Marie

Cote : SONS CPFS

Cycle d’étude du Centre populaire de formation socialiste Critique des pratiques sociales Exposé n° 1 A. Introduction 1. Luttes de classes et matérialisme historique 2. Crise du marxisme dogmatique stalinien, ou du révisionnisme social-démocrate 3. Crise généralisée du capitalisme B. La crise généralisée de la société bourgeoise Crise de civilisation (crise des valeurs, etc.), crise de l’impérialisme, rupture de période dont les caractéristiques sont les suivantes : a- refus global (le gauchisme) b- effet combiné de la crise des institutions c- révolution scientifique et technique d- rôle décisif de la jeunesse e- intervention des nouveaux agents sociaux f- autogestion généralisée de la vie quotidienne C. Conclusion 1. Problème des alliances de classes, les nouveaux fronts de lutte 2. Analyse des nouvelles tendances historiques Bibliographie de base – F. Jahubowsky : les superstructures idéologiques dans la conception matérialiste de l’histoire – L. Trotsky : Littérature et révolution – W. Reich : Psychologie de masse du fascisme – A. Gramsci : Oeuvres choisies – G. Lukacs : Lénine – K. Korsch : Marxisme et philosophie – E. Pasukanis : La théorie générale du droit et le marxisme

BROHM Jean-Marie
45’ x 2
PSU

Communismes au miroir français. Temps, cultures et sociétés en France devant le communisme

Mots-clés : Bureaucratie, Chine, Communisme, Gauchisme, Judaïsme, PCF, Révolution, Russie

1974 • KRIEGEL Annie

Cote : KRIE

Lue séparément, chacune de ces études sur le communisme en France depuis cinquante ans se situe au même moment particulier d’une même expérience historique concrète : celui où deux phénomènes – événements, cultures ou groupes -, jusque-là extérieurs l’un à l’autre, se trouvent tout à coup connectés. I l s’agit donc tantôt des réactions de l’opinion à la Révolution de 1917, du P.C.F. dans la France de la Libération ou de ce « système d’agression contrôlé» que le Parti a établi avec le pouvoir gaulliste ; tantôt de l’analyse du vocabulaire stratégique du « front unique », des thèmes de l’ouvriérisme ou, dans une étude appelée à devenir classique, de la version thorézienne du culte de la personnalité ; tantôt de l’étude du micromilieu chinois en France dans les années d’après guerre d’où sortiront plusieurs des leaders révolutionnaires, ou encore des affinités spéciales qui unissent le Parti et les juifs, ou le judaïsme et le gauchisme. Pourquoi la France a-t-elle marqué une réceptivité spécifique, considérable et toutefois limitée, au phénomène communiste ? Pourquoi la greffe bolchevique, pratiquée au Congrès de Tours en 1920, a-t-elle fini par s’adapter au corps national français, non sans provoquer en même temps de nombreuses et durables manifestations de rejet ? C’est la question qui donne son unité à ce recueil, parce qu’elle est au centre de toute l’œuvre de l’auteur, depuis son importante thèse sur Les Origines du Parti communiste français (Mouton, 1962) jusqu’à son récent essai d’ethnographie politique, Les Communistes français (Seuil, 2″ éd., 1972).

KRIEGEL Annie
1974
22,5 x 14 cm, 253 p.
Gallimard

L’héritage de Lénine

Mots-clés : Gauchisme, Léninisme, Maoïsme, marxisme, Révisionnisme

1973 • FEJTÖ François

Cote : FEJT

Quelle est la part de Marx, quelle est celle de Lénine dans ce qu’on appelle communément marxisme-léninisme ? Celui-ci est-il un phénomène spécifiquement russe ou a-t-il une validité universelle ? Staline a-t-il trahi Lénine ou, au contraire, a-t-il parachevé son œuvre ? Voici quelques questions auxquelles François Fejtô s’efforce de répondre. Il analyse ensuite la grande crise d’identité du communisme, ouverte par la déstalinisation, jusqu’à ses derniers avatars : le révisionnisme de Dubcek, le maoïsme et la révolution culturelle, le brejnevisme et les diverses formes du gauchisme. En replaçant les expériences communistes du passé et du présent dans la perspective marxienne — que Lénine et Staline ont infléchie vers le « volontarisme » et le culte de la violence — il conclut que le socialisme — c’est-à-dire le maximum de liberté conciliable avec le maximum de responsabilité — ne se pose comme tâche réelle qu’aux sociétés libres, pluralistes, ayant atteint un haut degré de développement industriel, technique et culturel. Le reste relève, dit-il, de ce que Marx lui-même a appelé « socialisme primitif ».

FEJTÖ François
1973
23,3 x 15,3 cm, 398 p.
Casterman

Clefs pour le syndicalisme

Mots-clés : Allemagne, Autonomes Suède, CFDT, CGT, CGTU, Force Ouvrière, Gauchisme, Grande-Bretagne, Syndicalisme, USA

1972 • RIOUX Lucien

Cote : RIOU

Une “ petite phrase “ de Georges Séguy, une réplique d’Edmond Maire, une remarque d’André Bergeron, et le pays sursaute. Voilà qui donne une idée de la force qu’aujourd’hui représentent en France les organisations syndicales. Elles ont, dans l’opposition, pris le relais des partis politiques affaiblis. Pour comprendre les recherches, les idées, les méthodes et les contradictions des syndicats, il faut bien les connaître, savoir évoluer dans le méandre des sigles, des souvenirs, des textes sacrés et des habitudes qui marquent leur vie quotidienne. Il faut posséder un guide, ce guide que se propose d’être « Clefs pour le Syndicalisme ». Lucien Rioux, 44 ans, ancien responsable syndical, chroniqueur social du « Nouvel Observateur », après avoir été celui de « France-Observateur », suit depuis plus de vingt ans la vie des syndicats. Il a rédigé plusieurs études sur ce sujet et, dans un ouvrage écrit en collaboration avec René Backmann, L’Explosion de Mai (Laffont, 1968), il analyse en détail le rôle des syndicats dans la grande révolte de 1968.

RIOUX Lucien
1972
17,5 X 11,5 cm, 288 p.
SEGHERS

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