Mots-clés : Ben Barka, Bolivie, CIA, Cuba, Guevara, Régis Debray, Tricontinentale
Novembre 2013 • Roger FALIGOT
Cote : FALI
En janvier 1966 naît à Cuba la Tricontinentale, organisation regroupant les forces « anti-impérialistes » d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Au total, se retrouvent à l’hôtel Habana Libre quatre-vingt-deux délégations de pays décolonisés, de mouvements de libération afro-asiatiques et de formations de guérilla d’Amérique latine. Et même les frères ennemis du « camp socialiste », Chinois et Soviétiques. Parmi ceux qui ont contribué à préparer cette rencontre historique : Mehdi Ben Barka, Che Guevara, Ahmed Ben Bella, Salvador Allende, Hô Chi Minh, Amílcar Cabral ou Douglas Bravo… Les États-Unis sont au coeur des accusations, du fait de la guerre qu’ils mènent au Viêt-Nam et de la mobilisation de la CIA pour décapiter les groupes présents à La Havane. Roger Faligot retrace ici l’étonnante épopée de la Tricontinentale, qui marqua l’actualité mondiale des années 1960. Un récit aux nombreuses révélations grâce à une enquête de grande ampleur, nourrie des témoignages de survivants recueillis sur quatre continents, des archives de la Tricontinentale à Cuba ou de celles de l’administration américaine. On y trouvera des portraits inattendus de nombreuses figures de l’époque, comme Guevara, Ben Barka ou Joséphine Baker. Et des éclairages originaux sur l’enlèvement de Ben Barka, la tentative de « troisième voie » de Fidel Castro ou le rôle du général de Gaulle pour sauver les rescapés de la colonne Guevara en Bolivie, dont Régis Debray. Une fresque sans équivalent, à l’écriture romanesque mais toujours rigoureuse, qui passionnera tous ceux et celles curieux de découvrir une époque mal connue, dont les échos résonnent encore aujourd’hui…
Roger FALIGOT
Novembre 2013
24 x 15,5 cm, 638 p.
La Décuverte
Mots-clés : Amérique latine, Révolution cubaine, Socialisme, Tricontinentale, URSS
1976 • LEVESQUE Jacques
Cote : LEVE
Bien que la révolution cubaine ait coûté cher à l’URSS, non seulement en termes matériels, mais aussi en risques et complications politiques de tous ordres, l’ensemble des relations que l’Union soviétique a entretenu avec la révolution cubaine constitue un dossier particulièrement positif à l’actif de sa politique extérieure. Survenues à une époque de très grand dynamisme de cette politique extérieure, la survie de la révolution cubaine, puis sa transformation en révolution socialiste, auront constitué le succès politique le plus tangible et le plus spectaculaire du dynamisme krouchtchevien. L’histoire des relations soviéto-cubaines n’est pas seulement, cependant, celle d’une victoire importante de l’Union soviétique ; elle est aussi celle de la contribution de Cuba à l’apprentissage international de l’URSS. Car l’originalité du processus révolutionnaire cubain aura amené les théoriciens et les hommes politiques soviétiques à modifier leur approche traditionnelle et rigide à l’égard des problèmes de la transition au socialisme. Jacques Levesque professeur de science politique, est directeur du Centre interuniversitaire d’études européennes de l’Université du Québec à Montréal.
LEVESQUE Jacques
1976
24 x 15,5 cm, 222 p.
Presses de la Fondation nationale des sciences poltiques
Mots-clés : Allemagne, Amérique latine, Belgique, Etudiants, marxisme, Tricontinentale, USA
Octobre1967 • BÜNING - DE SANTIS - PETRAS - ERLICH - VERGEYLEN - JULIAO
Cote : RIS – REVUE INTERNAT SOCIAL
Editorial Meino Büning, Le mouvement étudiant de Berlin-Ouest Partout la même lutte Sergio de Santis , La première Conférence de l’OLAS James Petras, La politique du pillage Reese Erlich, La résistance à la conscription aux Etats-Unis Jean-Claude Vergeylen, Belgique: hémorragie de l’emploi Francisco Juliao, Marxistes et marxologues en Amérique latine
BÜNING – DE SANTIS – PETRAS – ERLICH – VERGEYLEN – JULIAO
23
Octobre 1967
22 x 15 cm, 80 p.