Mots-clés : Économie, Famille, Genre, Salaires
Septembre 2014
Cote : GENR
Plafond de verre, salaires moindres, emploi à temps partiel subi, exploitation domestique… Difficile d’échapper à ce triste constat : les inégalités entre les sexes demeurent, encore et toujours, un fait structurant de nos sociétés modernes. Comment y remédier ? Loin de tous les stéréotypes, des économistes, sociologues et historiens dissèquent, avec distance et minutie, les mécanismes qui fondent ces inégalités et proposent des pistes ambitieuses pour les combattre. Regards croisés sur l’économie révèle ainsi, dans une synthèse claire et inédite, les tous derniers résultats des sciences sociales pour enfin parvenir à l’égalité entre les sexes. Quel rôle joue l’école dans la partition sexuée de l’économie ? Comment expliquer les différences de salaires et d’accès aux différents postes entre femmes et hommes ? Comment intégrer le genre dans l’élaboration des politiques publiques ? Comment la mondialisation modifie-t-elle les rapports de sexes ? C’est à toutes ces questions que ce numéro de Regards croisés sur l’économie répond, dans un langage à la fois rigoureux et pédagogique, afin de repenser le genre et sa place dans la société du XXIe siècle.
15
Septembre 2014
22 x 13,5 cm, 360 p.
La Découverte
Mots-clés : Egalité femmes/hommes, Egalité professionnelle, Salaires, Travail
2008 • Collectif national pour les droits des femmes
Cote : FEMM
Forum-débat du 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Préoccupé-e-s par l’accroissement de la pauvreté et de la précarité subies par les femmes, les militantes du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), ont organisé en février 2008 un forum pour en débattre, chercheurEs, militantEs associatifs-ves, politiques, syndicaux-les réuniEs. Mieux connaître les transformations du travail des femmes, analyser combien la précarité est source de renforcement des inégalités entre femmes et hommes, étudier comment les inégalités s’instaurent et pourquoi la société s’en accommode, ont été au centre des exposés et des débats. Les tables rondes du matin ont mis en lumière les conséquences qu’ont pour la vie des femmes et leur insertion professionnelle la multiplication des emplois à temps partiel, le développement du secteur des services à la personne utilisant les «compétences traditionnelles des femmes» et les politiques de prise en charge de la petite enfance favorisant les solutions individuelles plutôt que collectives. Lors des ateliers, la politique résolument anti-sociale du gouvernement a été dénoncée : suppression de postes dans la Fonction Publique et les services publics – à main-d’œuvre fortement féminine, on le sait – redistribution des richesses nationales en faveur des plus riches… On a pu entendre aussi des témoignages sur les multiples pressions patronales exercées sur les salariés, aggravant les injustices et précarisant encore les plus précaires. Les intervenant-e-s et participant-e-s ont avancé de nombreuses propositions pour aller vers l’égalité femmes-hommes et vers l’amélioration des conditions de travail et de vie de toutes et tous.
Intervenant-e-s : Marie Annick Mathieu, Gisèle Stievenard, Françoise Battagliola, Françoise Milewski, Pierre Concialdi, Tania Angeloff, Jeanne Fagnani, Antoine Math, Christelle Avril, Elisabetta Pernigotti, Michelle Ernis, Jean-Marie Sala, Evelyne Perrin, Marie-Chantal Koman, Keila Chabi, Odile Merckling, Marie-Thérèse Dufour, Amandine Degousée, Michèle Cerveaux.
Collectif national pour les droits des femmes
2008
21 x 14,8 cm, 122 p.
Mots-clés : Bourses du travail, Etienne, Grèves, Lyon, Mineurs, Saint, Salaires, Syndicalisme, Travail
1977 • LEQUIN Yves
Cote : LEQU
C’est dans un large cadre géographique que s’inscrit le travail d’Yves LEQUIN : Lyon et sa mouvance directe, mais aussi le bassin de la Loire, le Dauphiné, la Savoie, le Bugey, le Vivarais, les montagnes du Roannais et du Beaujolais ; il évite ainsi à la fois l’étroitesse de la monographie et les faux-semblants du cadre national confondu avec les appareils parisiens. Livre d’histoire sociale de la classe ouvrière, il éclaire la vie et l’action de ses organisations par les modalités de l’industrialisation, par les évolutions de la vie matérielle et culturelle, par la sociologie des groupes où elles s’insèrent. L’image qui en sort rompt avec l’idée habituelle d’une évolution linéaire. Yves LEQUIN oppose fortement deux périodes séparées, grossièrement, par la grande dépression des années 1880-1890 qui coïncide avec une profonde mutation de toute l’économie régionale. Jusque là, l’industrialisation n’a pas été rupture mais développement parti de loin ; aussi les groupes ouvriers renforcent-ils leur cohésion en augmentant leur nombre, même si la médiocrité des conditions de travail et de vie correspond bien aux descriptions du temps ; autour du métier naissent des mouvements collectifs et une prise de conscience très précoces d’où sortent des organisations professionnelles d’une puissance insoupçonnée et qui atteignent leur apogée à la veille des années 1880. C’est, après 1890, la reconversion totale de l’industrie régionale qui brise leur base militante ; la Belle Epoque est un temps d’inquiétudes et d’incertitudes malgré l’amélioration du niveau de vie : avec la disparition du « métier » liée à une déqualification générale du travail disparaît ou s’affaiblit l’identité collective. C’est en fait une nouvelle classe ouvrière qui est en train de naître, encore incertaine d’elle-même et souvent prisonnière de conduites revendicatives ou politiques héritées du XIXe siècle, inadaptées au siècle qui naît. Maître de conférences d’Histoire contemporaine à l’Université Lyon II après avoir été attaché de recherches au CNRS, Yves LEQUIN est né en 1935. Agrégé d’histoire, docteur-ès-lettres, il s’est spécialisé dans l’étude des sociétés industrielles et urbaines des XIXe et XXe siècles.
LEQUIN Yves
1977
24 x 15,6 cm, 500 p.
Presses universitaires de Lyon
Mots-clés : Classes, Droits du travail, marxisme, Salaires, Syndicalisme
1972 • MARX Karl, ENGELS Friedrich
Cote : MARX
– Différences de salaires et classes – Réduction de la journée de travail – Droits du travail
MARX Karl, ENGELS Friedrich
1972
18 x 11 cm, 249 p.
FM / petite collection maspero