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Commun. Essai sur la révolution au XXI° siècle

Mots-clés : Appropriation, Capital, Collectif, Communisme, Économie, Propriété

2014 • Pierre DARDOT et Christian LAVAL

Cote : DARD

Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.

Pierre DARDOT et Christian LAVAL
2014
24 X 15,5 cm, 599 p.
La Découverte

Le communisme et les élites en Europe centrale

Mots-clés : Communisme, Europe, Hongrie, Pologne, Roumanie, Stalinisation, Tchécoslovaquie, Transylvanie

2006 • BAUQUET Nicolas et BOCHOLIER François (Dir.). Préface : François Fejtö

Cote : COMM

Plus de quinze ans après l’effondrement du bloc soviétique, les nouvelles démocraties d’Europe centrale sont encore hantées par la mémoire de la période communiste, et notamment par la manière dont leurs élites ont traversé ces années : les anciennes élites ont-elles disparu corps et biens pendant la première décennie de violence stalinienne ? Comment les nouvelles élites du « socialisme réel » ont-elles exercé leur pouvoir, légitimé leur domination, transmis leur statut ? Et dans quelle mesure la nomenklatura a-t-elle réussi sa reconversion dans le nouvel ordre capitaliste et démocratique ? Fruit d’une rencontre entre une vingtaine de chercheurs français et européens de plusieurs générations, issus de différents versants des sciences sociales, ce livre témoigne de l’originalité des nouvelles recherches menées sur un thème tabou des régimes communistes. Cet ouvrage fait suite à la réflexion menée au cours du colloque international « Le communisme et les élites en Europe centrale : destructions, mutations, conversions » tenu à l’École normale supérieure les 2 et 3 avril 2004.
Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, Nicolas Bauquet est doctorant en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris et chercheur associé à l’université de Harvard. François Bocholier est doctorant en histoire contemporaine à l’Université Paris l-Sorbonne. Auteurs Balézs Ablonczy, Nicolas Bauquet, François Bocholier, Lucian Boia, Mété Botos, Stefano Bottoni, Tadeusz Cegielski, Lydia Coudroy de Lille, François Fejtô, Paul Gradvohl, Francesco Guida, Catherine Horel, Dariusz Jarosz, Victor Karady, Pierre Kende, Audrey Kichelewski, Ârpàd von Klimô, Sandrine Kott, Roman Krakovsky, Antoine Mares, Marion Marmorat, Alina Pavelescu, Ignée Romsics, Cristian Vasile

BAUQUET Nicolas et BOCHOLIER François (Dir.). Préface : François Fejtö
2006
21,7 x 15 cm, 379 p.
PUF

Le siècle des communismes

Mots-clés : Chine, Communisme, Fascisme, femmes, Intellectuels, Internationale, Ouvriers, Paysans, PCF, PCI, Socialisme, Staline, URSS, Vietnam

2000 • Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Cote : COMM

Le communisme a traversé et marqué profondément l’histoire du XXe siècle. Funeste production de l’imaginaire pour certains (Furet), entreprise essentiellement criminogène pour d’autres (Le livre noir du communisme), le communisme est une réalité autrement plus complexe. L’heure est venue d’interprétations plus distanciées et plus lucides. Les contextes différents dans lesquels le communisme s’est développé, les investissements militants multiples dont il fit l’objet, les contradictions qui le caractérisent, expliquent l’extraordinaire diversité et l’ambivalence du communisme. Participant aux luttes libératrices du XXe siècle, offrant aux classes populaires des voies d’accès à la vie politique, d’un côté, il se singularise aussi, d’un autre côté, par le recours à de multiples formes de violence physique et symbolique. Toute la difficulté – et l’enjeu de ce livre – est de penser ensemble ces dimensions contradictoires. Une équipe internationale d’une vingtaine d’universitaires, historiens, politologues, sociologues, propose dans cet ouvrage une somme d’analyses et de synthèses, d’une grande lisibilité, nourries par la consultation d’archives longtemps inaccessibles.
Cet ouvrage a été dirigé par une équipe de sept chercheurs : Michel Dreyfus (CNRS), Bruno Groppo (CNRS), Claudio Sergio Ingerflom (CNRS), Roland Lew (Université Libre de Bruxelles/EHESS), Claude Pennetier (CNRS), Bernard Pudal (Université de Montpellier), Serge Wolikow (Université de Bourgogne). Les auteurs : Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.

Alain Blum, Pierre Brocheux, Michel Dreyfus, Sabine Dullin, Donald Filtzer, René Gallissot, Bruno Groppo, Wendy Goldman, Peter Holquist, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Michaël Lowy, Frédérique Matonti, Claude Pennetier, Bernard Pudal, Gabor T. Rittersporn, Lewis Sigelbaum, Rémi Skoutelsky, Brigitte Studer, Antony Todorov, Jean Vigreux, Lynne Viola.
2000
24 x 16,5 cm, 542 p.
Editions de l’Atelier

Marxisme et Socialisme. Théorie et stratégie

Mots-clés : Communisme, Lassalle, Lénine, marxisme, Rosa Luxemburg

1999 • Victor FAY. Préface de Jean-Marie Demaldent

Cote : FAY

Victor Fay est ici non plus l’observateur de la vie internationale et des faits sociaux, mais l’analyste des principes et des idées. Il confronte les raisons qu’on se donne pour agir et les résultats de l’action. L’une des conclusions de son examen – appuyé sur une riche expérience personnelle – est soulignée, dans la préface, par Jean-Marie Demaldent : c’est dans la conception léniniste du parti, à la fois jacobine et lassalienne, que Victor Fay voit une cause fondamentale du stalinisme. Au moment où la gauche se trouve portée au pouvoir dans l’Europe d’après Maastricht, les textes rassemblés par Paule Fay et Claude Geraud aideront à éclairer ce mystère : la social-démocratie se dépouille de toute référence historique majeure pour endosser un déguisement social-libéral tandis que, phénomène plus énorme encore, l’on voit les partis rescapés du désastre communiste s’adapter (dans le meilleur des cas, comme en Italie) aux modes du moment ou renoncer (comme le PCF) à toute pensée propre ou encore (comme en Russie) se transformer en bastion de la réaction nationaliste et antisémite. Le regard de Victor Fay sur quarante ans d’évolutions et de régressions mêlées aide à se faire un jugement. Victor FAY, militant (du PC de Thorez au PSU et au PS en passant par la résistance), responsable syndical, journaliste (entre autres dans le Combat d’Albert Camus et de Claude Bourdet, au journal de Radio France, au Monde Diplomatique) fut aussi, par excellence, formateur de cadres politiques de la gauche et un des meilleurs spécialistes français de l’autogestion. Soixante-treize ans de vie militante consacrés à la défense du mouvement ouvrier sont racontés dans ses mémoires, La flamme et la cendre (Presses Universitaires de Vincennes). Cet ouvrage fait suite à Contribution à l’histoire de L’URSS (La brèche), L’autogestion, une utopie réaliste (Syllepse) et Contribution à l’histoire du mouvement social français (L’Harmattan). Textes rassemblés par Paule Fay et Claude Géraud.

Victor FAY. Préface de Jean-Marie Demaldent
1999
21,4 x 13,6 cm, 496 p.
L’Harmattan

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