Écrits politiques – I. 1914-1920

Mots-clés : Culture, Gramsci, Socialisme, Syndicats, Usine

1974 • GRAMSCI Antonio - Choix et présentation : Robert Paris

Cote : GRAM

On trouvera dans ce volume un choix d’articles de Gramsci couvrant les années 1914-1920. Les  » Écrits de jeunesse  » (1914-1918) illustrent d’abord, à partir du fameux article « mussolinien » de 1914, l’itinéraire socialiste du jeune Gramsci : l’opposition à la guerre et les influences zimmerwaldiennes, le contact de la classe ouvrière turinoise et le spectacle de ses combats, l’effort pour élaborer une voie originale au marxisme par un retour à des positions hégéliennes, la rencontre avec la Révolution russe et l’effort — ici aussi combien original — pour définir la révolution bolchevique comme une révolution sans jacobinisme, une révolution aussi contre Le Capital de Marx. Mais ce sont à coup sûr les textes de la période de L’Ordine Nuovo (1919-1920) qui représentent le temps fort, le moment neuf de l’itinéraire gramscien. Il y a là, en effet, un effort pour définir et promouvoir un socialisme anti-autoritaire, un socialisme par en-bas : sur la base, précisément, des Consigli di fabbrica (Conseils d’usine), organes d’auto-gouvernement que le prolétariat s’est donnés spontanément et qui, pendant un moment privilégié, constituent, face au Parti et aux syndicats, l’expression du mouvement réel. L’ouvrage s’achève avec l’année 1920 : après l’échec de l’occupation des usines, Gramsci, converti enfin à la nécessité de la scission, se prépare à participer, aux côtés de Bordiga, à la fondation du Parti communiste d’Italie.

GRAMSCI Antonio – Choix et présentation : Robert Paris
1974
22,5 x 14 cm, 462 p.
Gallimard

Les intellectuels en chaise longue

Mots-clés : Intellectuels

1974 • SUFFERT Georges

Cote : SUFF

Georges Suffert part en guerre contre le « club des cuistres », contre ces intellectuels parisiens qui refont le monde à distance, confortablement installés dans leur chaise longue ; jugent sans avoir vécu ; idolâtrent ce qui est hermétique ; rêvent à la Révolution mais habitent souvent le seizième ; adorent le bon peuple mais ne supportent pas son contact; abhorrent les valeurs saines, les sentiments non ambigus, le bonheur calme, les discours simples et les pensées claires… Avec son humour féroce, Georges Suffert « assassine » ces nouveaux précieux, ces « Série B. » de l’intellect ; n’hésite pas à brosser leur portrait, à dévoiler leurs tics et leurs tares. Il fallait bien du talent et du courage pour écrire ce livre, à la fois peinture de mœurs cocasse et pamphlet lapidaire. Georges Suffert – doit-on le préciser – est un « impertinent »…

SUFFERT Georges
1974
20 X 13 cm, 224 p.
Plon Collection “Les Impertinents”

L’énergie, c’est vous

Mots-clés : EDF, Electricité, Energie, Énergies nouvelles, Nucléaire

1974 • Pr. Mollo Mollo. Préface par “Les amis de la Terre”

Cote : MOLL

Le Professeur Mollo Mollo est réellement professeur d’université. Ce pseudonyme volontairement dérisoire (mais qui exprime une politique quand il s’agit de l’énergie) est celui du chroniqueur habituel du journal La Gueule ouverte. Il cache un très sérieux maître de l’Université de Lyon, le professeur Lebreton. Il s’agit d’un essai exhaustif, documenté et subversif sur le problème de l’énergie. Cela concerne la vie quotidienne car l’énergie conditionne notre vie quotidienne, c’est pourquoi l’ouvrage trouve sa place dans la collection « Vivre ». En particulier, l’auteur démontre d’une manière indiscutable l’escroquerie et le chantage de l’E.D.F. et de sa fausse énergie-propre, l’électricité. C’est la partie la plus originale du livre où l’on aborde aussi tous les problèmes de l’énergie : approvisionnement, usage, pétrole, centrales atomiques, énergies nouvelles (solaires, géo-thermique, etc.), d’une manière extrêmement documentée. En définitive, cela débouche sur une nouvelle conception des rapports de l’homme et de la nature, rapports qui sont entre nos mains d’où le titre L’Energie c’est vous.

Pr. Mollo Mollo. Préface par “Les amis de la Terre”
1974
20,5 X 13 cm, 256 p.
Editions Stock Vivre/ Stock

Le grand rêve socialiste. Souvenirs et réflexions.

Mots-clés : Gratz, Komintern, Moscou, Parti Communiste, Printemps de Prague, Vienne, XX° Congrès

1974 • FISCHER Ernest

Cote : FISC

Ecrivain et philosophe marxiste, Ernst Fischer (1899-1972) jouit d’un prestige considérable dans tous les pays de langue allemande. Trois villes rythment les trois grandes périodes de son ouvrage. D’abord Gratz, la ville natale où Fischer, enfant promis à la mort, s’accroche à la vie et découvre le monde familial et le monde provincial. Puis c’est Vienne où s’affrontent, dans les années 30, toutes les tendances politiques. Fischer adhère au parti communiste en 1934. Enfin Moscou. Membre du Comité central et du Politbureau du P.C. autrichien, Fischer est délégué du Komintern à Moscou où il passera toutes les années de la guerre et sera témoin des grands procès. A la lumière des révélations du XXe Congrès, Fischer s’interroge passionnément sur son propre aveuglement: comment peut-on, comment a-t-il pu, lui, devenir et rester stalinien? Toujours à la recherche de la justice et de la vérité, Fischer ne s’épargne pas les critiques. On sait qu’après l’invasion de la Tchécoslovaquie, il s’éleva avec violence contre la politique soviétique et en faveur du « printemps de Prague », ce qui lui valut d’être exclu du parti communiste.

FISCHER Ernest
1974
23 X 15 cm, 456 p.
Denoël

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