Vers une économie plurielle. Un travail, une activité, un revenu pour tous.

Mots-clés : Croissance, RMI, Salariat, Travail

1997 • Guy AZNAR, ALain CAILLÉ, Jean Louis LAVILLE, Jacques ROBIN, Roger SUE

Cote : AZNA

Quel avenir se forge notre société ? Le chômage est-il incurable ? Les emplois  » jeunes  » du gouvernement socialiste sont-ils un nouveau cache-misère ? La réduction du temps de travail est-elle une action généreuse ou calamiteuse ? Faut-il écouter ceux qui ne jurent que par la libéralisation des échanges mondiaux, ou ceux qui ne croient plus qu’à la débrouille ? C’est pour donner du sens à  » ce bruit et à cette fureur  » du monde qu’il faut lire Guy Aznar, Alain Caillé, Jean-Louis Laville, Jacques Robin et Roger Sue. Pionniers, chacun à leur façon, de réflexions et de propositions novatrices sur le revenu minimum, sur le temps de travail et sur ces activités construisant une  » économie solidaire « , un  » tiers secteur  » ou un  » secteur quaternaire « , les auteurs proposent ici les lignes de force d’un projet économique et politique visant à dépasser la crise du salariat : ce qu’ils appellent  » économie plurielle  » est une façon de concevoir l’économie pour sortir du face-à-face entre l’Etat et le marché, afin d’agir concrètement sur le terrain économique, politique, associatif… Cet ensemble cohérent de propositions, déjà expérimentées, en France ou ailleurs, ne peut laisser personne indifférent. Ce livre en forme de débat – la démocratie se nourrit des différences – ouvre de nombreuses portes à ceux pour qui le capitalisme n’est pas un horizon indépassable. SOMMAIRE Face à la crise du salariat Les limites des politiques de croissance Réduire le temps de travail : une fin autant qu’un moyen Réinventer le RMI Développer une économie à base associative Vers une économie plurielle

Guy AZNAR, ALain CAILLÉ, Jean Louis LAVILLE, Jacques ROBIN, Roger SUE
1997
22 X 13,5 cm, 178 p.
SYROS

Revenu minimum d’insertion

Mots-clés : Emploi, RMI

17 janvier 1989 • Jean Claude Genêt

La promulgation de la Loi constituant le Revenu Minimum d’insertion (RMI) date du 1er décembre 1988. Ce droit au RMI ne concerne pas tous les exclus ni tous les plus pauvres. Les jeunes de moins de 25 ans n’assumant pas la charge d’un ou plusieurs enfants, ainsi que les étrangers non titulaires d’une carte de séjour d’au moins trois ans sans interruption, ne peuvent pas en être bénéficiaires. Le revenu minimum d’insertion n’est pas individuel mais familial et varie en fonction de la composition de la famille. Par ailleurs l’appréciation des ressources tient compte des prestations familiales et de l’allocation logement. Le Préfet est le personnage clef de ce dispositif. C’est lui qui attribue l’allocation et sa prolongation après avis de la commission locale d’insertion. La réussite de ce projet dépendra du rôle des organisations chargées de l’accueil et de l’information des demandeurs ainsi que de la vitalité des commissions locales d’insertion. Le PSU qui a souligné les insuffisances et les dangers de cette loi, notamment le risque d’une dualisation de la société, espère être mieux écouté lors de la révision de la Loi dans trois ans.