Les grèves des étudiants en médecine ont débuté au CHU Cochin sur le problème des fonctions hospitalières en troisième année, puis se sont étendues aux 1ère et 2ème années. Devant le refus de toute concession de la part du Doyen et du syndicat autonome, les comités d’action UNEF étendent la grève CHU par CHU. Les mots d’ordre sont la lutte contre la sélection et les problèmes du secteur santé. Cette grève qui a duré plus d’un mois s’étend à d’autres universités.
Créée à l’origine pour le dépistage de la tuberculose, la M.P.U (Médecine Préventive Universitaire) devrait selon la commission Mallet développer une action de dépistage des troubles psychopathologiques d’inadaptation pouvant entraîner des échecs universitaires. L’U.N.E.F. et la M. N.E.F déplore le fait qu’on ne pose que les problèmes de dépistage sans poser les problèmes de prévention c’est-à-dire sans s’attacher aux racines mêmes des troubles qui seraient liés à l’actuelle structure universitaire.
L’U.N.E.F. analyse les effets de la Loi Faure et invite les étudiants à lutter, à ses côtés, contre la restructuration de l’Université, les numerus clausus, la sélection, l’illusion de la participation.
Plutôt qu’un bilan chronologique l’article de l’Étudiant de France analyse les thèmes de luttes qui ont révélés les forces et faiblesses de l’action syndicale U.N.E.F. . Si tout n’a pas été gagné il faut réaffirmer la force de l’U.N.E.F. comme une organisation de masse qui peut rompre l’isolement du mouvement étudiant en pesant de tout son poids contre les plans d’austérité, la participation, la main mise du patronat sur la recherche publique, l’organisation des études…de façon à montrer partout que l’U.N.E.F est l’organisation des étudiants, alliée de la classe ouvrière, contre l’exploitation capitaliste.