Mots-clés : Entreprises, Nucléaire, Organisation du travail
5 Janvier 2016 • Joël Decaillon
Le syndicalisme dans tous les pays du monde s’affaiblit et ne représentent plus les travailleurs car le statut du salariat tel qu’il était, est aujourd’hui pratiquement inexistant. Joël Decaillon observe que 75% des travailleurs sont, dans le monde, sans protection sociale, et 60% n’ont aucun contrat de travail ; la crise de 2008 a affaibli l’ensemble des syndicats de la Méditerranée. Les mutations organisationnelles de l’entreprise, aujourd’hui conçue comme globale, c’est-à-dire avec des ramifications internationales, des sous-traitants, des groupes concurrentiels mais appartenant à l’entreprise, proposent aux travailleurs un nouveau système d’organisation, de justice sociale tant dans la protection individuelle que collective. Les accords d’entreprise prennent aujourd’hui le pas sur les accords de branche sans prendre en compte le besoin du travailleur. On peut se poser la question du qui représente aujourd’hui les syndicats. Joël Decaillon estime qu’aujourd’hui le syndicalisme ne peut plus s’organiser uniquement autour de la question de la redistribution. L’entreprise doit être perçue au sein de son environnement, dans le cadre d’une nouvelle conception du développement. Cela implique la nécessité de concevoir un nouveau type de syndicalisme, que l’éclatement syndical actuel ne favorise pas.
Mots-clés : Entreprises, Mondialisation, Social, Syndicats, Travail
2006 • Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY
Cote : DESC
En quelques années, partout dans le monde, relations sociales et rapports sociaux ont été profondément affectés par la mondialisation et les reconfigurations permanentes des entreprises. Règles sociales et mesures de protection des travailleurs, quand elles existent, sont malmenées. Et, face aux multiples transformations du travail, au pouvoir croissant des grandes entreprises et à leur réorganisation en réseaux, le salarié et les organisations syndicales semblent impuissants à imposer de nouveaux modèles de négociation collective. Les auteurs examinent ici les enjeux de cette négociation collective : territoires, acteurs sociaux, contenus, règles et procédures. Ils analysent en particulier les accords-cadres internationaux négociés entre des directions d’entreprises multinationales et des syndicats internationaux et nationaux, accords qui permettent d’articuler normes publiques (lois) internationales et normes privées (conventions) transnationales. Les études de terrain conduites dans plusieurs pays et un riche corpus documentaire leur permettent de rendre compte des contenus et de la portée juridique de ces accords, de l’implication des organisations syndicales et des ONG et la diversité des points de vue soutenus par les acteurs sociaux. Un ouvrage qui s’inscrit dans l’actualité d’une nouvelle phase du syndicalisme et de la première confédération syndicale internationale, créée en novembre 2006 à Vienne (Autriche).
Sous la direction de Michèle DESCOLONGES et Bernard SAINCY
2006
22 X 13,5 cm, 204 p.
Editions La Découverte Collection “ Entreprise & Société”
Mots-clés : Élections, Entreprises, Sécurité Sociale, Syndicats
1992 • ANDOLFATTO Dominique
Cote : ANDO
Si les élections politiques polarisent l’actualité, les élections professionnelles restent bien souvent méconnues. Or leurs enjeux, nombreux, sont de véritables clés pour la vie sociale : prud’hommes, comités d’entreprise, délégués du personnel, sécurité sociale, etc., sont autant de lieux, aujourd’hui, fondés sur le suffrage professionnel, et contribuant à la régularisation des relations du travail comme, plus globalement, de la société. Ce livre est donc une invitation au voyage dans l’univers complexe des élections professionnelles. L’histoire permet d’abord de remonter à ses origines et de rechercher le sens dont cet univers est chargé. Elle montre le développement cahotique du suffrage professionnel, en liaison étroite tant avec celui, conflictuel, du mouvement social, qu’avec la confrontation évolutive des idées et des forces politiques. La sociologie des élections professionnelles révèle parallèlement le paysage syndical français à travers le temps et l’espace (régional). Elle permet de mesurer précisément les audiences syndicales et d’analyser leurs évolutions. A ce titre, ce livre est aussi une contribution fouillée à l’étude du syndicalisme des salariés. Et, pour le présent, il aide à comprendre son bouleversement.
ANDOLFATTO Dominique
1992
21,5 x 14 cm, 224 p.
Éditions ouvrières
Mots-clés : Capitalisme, Entreprises, Management
1990 • ETCHEGOYEN Alain
Cote : ETCH
Louis Vuitton, BSN, Elf-Aquitaine, Michelin, Evian, Géo Martel, Badoit, Sodexho, LVMH, autant de cas particuliers qui laissent penser qu’il n’existe pas de modèle unique de management. En ces temps d’OPA, de rachats, de cessions, les entreprises sont soumises à des tensions qui mettent en cause leur singularité, ce qu’on peut appeler leur « âme ». Rien de spiritualiste dans le choix de ce mot, mais la volonté d’ancrer l’analyse de l’entreprise dans une démarche philosophique et rationnelle. L’âme évoque l’animation, l’animateur et le ressort d’une entreprise vivante. Encore reste-t-il à la connaître grâce aux outils des sciences humaines et sociales, en particulier de l’ethnologie, pour permettre la cohérence de la stratégie, de la communication et de la gestion des ressources humaines. Ainsi peut être préservée et enrichie la personnalité propre d’une entreprise. Alain Etchegoyen est né en 1951. Normalien, agrégé de philosophie, directeur général du groupe SHS, président du club «Problèmes internes de l’entreprise», du C.N.R.S., ses travaux personnels portent sur la relation nécessaire de la philosophie, du management et des sciences humaines. SINGULARITE DES ENTREPRISES 1. Michelin 2. Société des eaux minérales d’Evian 3. LVHM 5. Elf et BSN 6. Sodexho 7. Géo Martel 8. Elf-France 9. Administrations inanimées: aurez-vous donc une âme? LES ENTREPRISES ONT-ELLES UNE ÂME? 1. La notion d’âme dans l’entreprise 2. Communication et âme de l’entreprise 3. Le projet d’entreprise: approche conceptuelle MANAGEMENT, PHILOSOPHIE ET SCIENCES HUMAINES 1. Littérature des managers et livre de management 2. Analyses dans l’entreprise 3. L’entreprise comme objet de la réflexion pour la philosophie et les sciences humaines 4. Les sciences humaines et sociales et l’entreprise 5. Sur le “capitalisme populaire” et la “revalorisation de l’entreprise” 6. La notion de “veille sociale” 7. L’utilisation des sciences sociales par les entreprises américaines dans l’appréhension de leur environnement
ETCHEGOYEN Alain
1990
22,5 X 14 cm, 300 p.
Editions François Bourin