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Mémoires imparfaites. Le temps des guerres

Mots-clés : Art, Enseignement, Gide, Religion, Trotsky, Utopie

1987 • NAVILLE Pierre

Cote : NAVI

« Les témoignages demeurent, durent, s’ils sont matériels. Mais comment ont-ils pris la forme où je les découvre? Qui leur a donné ce visage qui répond au mien? Ma propre mémoire les a peut-être enregistrés. Mémoire, vie insolite, trompeuse à sa manière, déchets que nous appelons souvenirs ! Retournez, un demi-siècle plus tard, là où vous avez aimé, souffert, interrogé ; que découvrez-vous ? Un mensonge, une trahison parfois, rarement un plaisir et une joie. La mémoire est triste lorsqu’on la ressuscite au hasard des rencontres, d’un imaginaire frelaté. » Pierre Naville prend comme prétexte la redécouverte de son carnet de captivité – le seul journal qu’il ait vraiment tenu – pour interroger le passé, son passé. Il entrecoupe la lecture de ces pages oubliées de souvenirs, de portraits d’amis, de réflexions sur le monde présent. André Gide, Léon Trotsky, Louis-Ferdinand Céline, Henri Bergson et bien d’autres se retrouvent en ce siècle mouvementé, ponctué par des guerres de plus en plus barbares, de plus en plus absurdes. Et pourtant, l’esprit s’active autant que le système économique mondial se développe. Et pourtant, la religion, le progrès, l’utopie, largement contestés dans nos sociétés industrielles, nourrissent encore nos rêves et nos espoirs. Et pourtant, sur tous les continents se manifeste une volonté de mieux vivre, de réaliser la liberté, de conquérir l’autonomie. Pierre Naville, né en 1904, surréaliste puis militant trotskyste, principal animateur en France de la sociologie du travail, passionné de stratégie et d’études militaires, nous confie sa mémoire vagabonde, sa vérité à rebours, ses expériences esthétiques et son amour de la vie. Le sociologue se fait ici intime et s’associe à son auteur préféré, Thomas Hobbes, confirmant que « l’imagination et la mémoire sont une seule et même chose ».

NAVILLE Pierre
1987
22 x 13,5 cm, 284 p.
La Découverte

De la commune à mai 68. Histoire du mouvement ouvrier international.

Mots-clés : Commune, Mai 68, Mendel, Première internationale, Révolution russe, Rosa Luxembourg, Trotsky

1978 • Ernest MANDEL

Cote : MAND

En 4° de couverture: Les écrits d’Ernest Mandel rassemblés dans ce volume tentent de dégager dans l’expérience de la Commune de Paris, de la Première Internationale, du Parti bolchevique, dans les écrits de Trotsky ou de Rosa Luxemburg, les idées et thèmes essentiels qui ont résisté à l’épreuve du temps, qui sont encore d’une actualité indéniable pour servir à la pratique révolutionnaire de notre époque. Ce recueil se termine sur un bilan de Mai 68, écrit quelques mois après les événements et où est saisi l’élément crucial de cette période : la dynamique de contrôle ouvrier et de double pouvoir. TABLE DES MATIERES 1. La commune n’est pas morte 2. La première internationale 3. Rosa Luxembourg et la social-démocratie allemande 4. Trente questions et trente réponses au sujet de la nouvelle Histoire du BCUS 5. Le véritable testament de Léon Trotsky 6. Le marxisme de Trotsky 7. Trotsky et la démocratie 8. Sur l’Internationale 9. Leçons de Mai 68

Ernest MANDEL
1978
21 X 13,5 cm, 280 p.
Editions La Brèche

All’opposizioni nel PCI con Trotsky e Gramsci

Mots-clés : Gramsci, marxisme, PCI, Trotsky

1977 • MASSARI R., LEONETTI A.

Cote : GRAM

Sbagliando si impara, dice un vecchio proverbio. L’esempio del riformismo sta a dimostrare il contrario. Si impara solo se si paga di persona e si ha poi la forza di ricominciare da capo. A questo puô servire allora l’esperienza della NOI e la lettura del Bollettino. Dopo le Tesi di Lione questo testo, grazie all’apporto insostituibile di Trotsky, présente in quasi ogni numéro, offre un contributo notevole di elaborazione marxista, in seno al movimento operaio italiano. {dalla prefaz. di Alfonso Leonetti)

MASSARI R., LEONETTI A.
1977
21 x 15,5 cm, 423 p.
Controcorrente

Pour Gramsci

Mots-clés : Gramsci, Hégémonie, Intellectuels, Italie, Lénine, Révolution, Rosa Luxembourg, Trotsky

1974 • Maria-Antonietta MACCIOCCI

Cote : MACC

Gramsci inconnu, enterré, déformé, oublié. Il ne s’agit pas d’un hasard. La pensée de Gramsci est aussi difficile à supporter par le dogmatisme que par les diverses liquidations du marxisme. On le sait : il y a un cadavre dans le placard, et ce cadavre c’est la théorie marxiste elle-même, comme praxis révolutionnaire. Le problème : les masses sont, de nos jours, toujours plus éloignées des concepts du marxisme vivant, et le grand travail de Marx, Engels, Lénine, Mao est le plus souvent réduit à un squelette universitaire. Or Gramsci, par sa pratique politique, par sa réflexion philosophique, combat permanent contre son emprisonnement par le fascisme, nous interpelle violemment, ici, aujourd’hui. Son originalité est en effet d’avoir, le premier après Lénine, pensé la révolution pour l’Occident, là où la lutte de classes est la plus complexe; là où, surtout, ses particularités idéologiques sont un nœud brûlant de contradictions. Gramsci nous impose la théorie de la lutte dans les superstructures, où la domination de la bourgeoisie, héritage d’une longue histoire, est la plus pesante. Pesante, mais en crise profonde, irréversible. D’où la nécessité urgente d’une autre « conception du monde », celle du marxisme, non pas comme dogme mais comme guide pour l’action. Ce livre étudie tous les concepts clés de la stratégie révolutionnaire de Gramsci : bloc historique, hégémonie, rôle des intellectuels, parti, conception de l’État et de ses appareils dans la « société politique » et « civile », rapports entre infrastructures et superstructures, entre objectivité et subjectivité. Le projet est de transformer les données objectives conditionnant les masses en idéologie révolutionnaire, à travers une permanente révolution culturelle. Mauvaise conscience, ici, des partis communistes occidentaux qui éludent le vrai problème : l’interdépendance entre lutte politique et lutte idéologique. On verra à quel point cette intervention sur Gramsci est loin d’être abstraite : je raconte comment je l’ai vécue (notamment dans l’Université française), quelles résistances elle a déclenchées, quels obstacles il faut franchir, dans la vie concrète, pour être révolutionnaire, agir et se penser dans cette vérité. M.-A. M.

Maria-Antonietta MACCIOCCI
1974
20,5 X 14 cm, 432 p.
Editions du Seuil Collection “Tel Quel”

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