Histoire du POUM. Le marxisme en Espagne. 1919-1939

Mots-clés : Espagne, marxisme, POUM

1975 • ALBA Victor

Cote : ALBA

Pour une politique de classe prolongeant la tradition républicaine, dépassant le vieil anarchisme et le catalanisme, s’enrichissant de la combativité anarcho-syndicaliste, un Partido Obrero de Unificacion Marxista s’est formé en septembre 1935. Il réunissait les éléments du « Bloc » de Maurin et ceux de la gauche communiste, comme l’ex-trotskyste Min. Tout ce qu’il y avait en Espagne de marxiste, au sens théorique du mot, s’y retrouvait face à un parti socialiste réformiste et opportuniste, face à un parti communiste officiel sans influence théorique ni pratique et sans implantation dans les masses (mais fort de l’appui de Moscou), et aux côtés d’une C.N.T. « apolitique » et persuadée que le pouvoir économique allait suffire à lui seul. Le P.O.U.M. proposait une action ouvrière indépendante, qui tiendrait compte de la réalité espagnole. C’était déjà braver le stalinisme. Le parti communiste officiel, appuyé sur la petite et moyenne bourgeoisie urbaine, pratiquant durant la guerre civile le chantage aux armements soviétiques, ira jusqu’à l’épuration des brigades internationales et à la répression du P.O.U.M. Victor Alba est né à Barcelone en 1916. Il adhère au « Bloc » en 1931. Six années de prison, de 1939 à 1945. Journaliste et auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’Espagne et à l’Amérique latine, il est actuellement professeur de sciences politiques à Kent State University (U.S.A.).

ALBA Victor
1975
25 x 14,7 cm, 387 p.
Champ libre

Histoire de l’URSS. Tome IV L’URSS contemporaine

Mots-clés : Détente, Guerre froide, PCUS, URSS

1975 • ELLESTEIN Jean

Cote : ELLE

Dans ce tome IV de l’Histoire de l’U.R.S.S., Jean Elleinstein montre d’abord l’évolution économique, sociale et politique de l’U.R.S.S. de 1947 à nos jours. Il étudie les dernières années du « phénomène stalinien », le XXe Congrès du P.C.U.S. qui le critique et l’élimine, les progrès et les tâtonnements de l’époque khrouchtchevienne, les réformes économiques entreprises depuis 1965. Quelles sont les structures de l’économie socialiste et ses mécanismes fondamentaux ? Qu’est-ce que le « socialisme développé » ? Quelles classes sociales trouve-t-on en Union soviétique et quels sont leurs rapports ? Quelles sont les structures politiques de l’Union soviétique ? A quels grands problèmes idéologiques est-elle confrontée ? C’est à ces questions que Jean Elleinstein tente de répondre au terme de ces quatre volumes.

ELLESTEIN Jean
1975
17,5 x 11 cm, 324 p.
Éditions sociales

Patron, mais…

Mots-clés : Entreprise, Lip

1975 • Claude Neuschwander. Entretiens avec Bernard Guetta

Cote : NEUS

Le socialisme n’a pas pour fin de changer le monde. Il a pour fin de le rendre meilleur, sans s’interdire le recours aux techniques qui, manipulées ou monopolisées des siècles durant par le pouvoir capitaliste bourgeois, lui ont permis d’assurer sa longue prépondérance. la révolution avait besoins de savants, on l’a appris un peu tard. Qui oserait dire maintenant qu’elle n’a pas besoin de techniciens avertis, de gestionnaires compétents, d’organisateurs inventifs? On ne le prétends plus, ni à Shanghaï, ni à Alger, ni à la Havane. Claude Neuschwander, combinant les vertus apparemment antithétiques d’un cadre type de la société de consommation et d’un militant socialiste, a assumé la tâche écrasante de relancer, au plan patronal, l’affaire que les salariés de LIP avaient sauvée par leur courage et leur imagination exemplaire. ……..

Claude Neuschwander. Entretiens avec Bernard Guetta
1975
20,5 X 14 cm, 190 p.
Seuil

La protestation populaire en France (1789-1820)

Mots-clés : Disette, Police, Terreur, Violence

1975 • COBB Richard

Cote : COBB

Voici enfin une manière neuve et réjouissante d’écrire l’histoire. Ce ne sont ni les figures de proue, ni les hauts faits mille fois rapportés et interprétés qui intéressent Richard Cobb. Dans le tourbillon de la Révolution française et de l’Empire, c’est au lampiste qu’il s’attache, au Français anonyme qui tenta de faire l’événement et réussit surtout à le subir. Son histoire de la protestation populaire à cette époque s’appuie sur une documentation à base de langage. Après une analyse des sources de l’histoire populaire qui nous vaut une inquiétante et savoureuse incursion dans le monde de la police, Richard Cobb expose les différentes formes que prirent la protestation du peuple et la répression exercée par les autorités. La troisième partie de son ouvrage – la plus importante – nous fait revivre la disette de l’An III, avec ses souffrances, ses lâchetés, et l’acuité des conflits entre le paysan et le citadin : sur ce thème se cristallisent en effet toutes les formes d’expression politique populaire. Ainsi nous est restitué, tel qu’il fût, le sans-culotte, bon enfant et sanguinaire, généreux et égoïste, activiste et passif. Tout un menu peuple grouillant et haut en couleurs renaît sous nos yeux pour dessiner une autre France. Et le regard plein d’humour que jette sur lui l’auteur ne parvient pas à cacher la profonde sympathie qu’il éprouve à son égard. Mieux, il réussit à nous la communiquer.

COBB Richard
1975
21 x 14 cm, 322 p.
Calman-Levy

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