Mots-clés : loisirs, Temps de travail, Temps partiel
Novembre-Décembre 2016 • Michel Lallement
Objet polémique par excellence, le temps de travail est le siège d’un paradoxe majeur. Alors même que le fait de posséder un emploi demeure l’une des préoccupations centrales des français, le temps que, dans notre existence, nous consacrons aux activités productives n’a jamais semblé aussi restreint. Il se trouve en effet que même si la durée réservée aux occupations professionnelles a diminué, le temps de travail demeure déterminant des rythmes qui structurent notre vie sociale. La raison en est simple. Nous sommes débiteurs d’une histoire, celle du capitalisme en l’occurrence, où le travail a toujours tenu un rôle majeur. Depuis les premières réglementations au XIXème siècle jusqu’au passage aux 35 heures en 2000, l’histoire du temps de travail en France pourrait être assimilée à celle d’une longue et patiente conquête vers toujours davantage de temps libre. Le constat d’une baisse tendancielle du temps de travail ne signifie que tous les travailleurs en ont pareillement bénéficié. La durée du travail demeure même en réalité un critère de distinction sociale extrêmement marquant. Le temps partiel reste en la matière un puissant facteur de discrimination. Temps de travail, temps des loisirs et temps du travail domestique ont évolué vers plus de flexibilité, moins de collectif et un partage du travail domestique même si de puissants mécanismes sociaux continent à faire obstacle à une parfaite égalité des genres.
Mots-clés : Emploi, Temps partiel
6 Novembre 2015 • Margaret Mariani
Réfléchir et explorer la situation du travail féminin c’est avant tout se plonger dans la réalité de la précarité et de ses conséquences sur les conditions de vie, plus particulièrement des femmes. La précarité du travail et de l’emploi est une réalité sociale envahissante et multiforme. C’est une question sociale essentielle. Elle touche les femmes plus que les hommes et elle les touche par des voies différentes. La précarité est le fil rouge pour comprendre le paradoxe de la place des femmes dans le monde du travail contemporain. Margaret Maruani explique que la précarité est productrice de discriminations en tous genre. Elle vient re-créer des écarts, des inégalités, des disparités : entre hommes et femmes et entre les femmes elles mêmes. L’auteur envisage trois axes de réflexion et d’analyse :
1. Les précarités masculines et féminines : les formes de précarité qui affectent les hommes comme les femmes, mais de manière différente ;
2. Les précarités réservées aux femmes ; Configurations européennes – l’exception française
3. Le résultat des courses : pauvreté, sous-emploi, bas salaires et petites retraites.
Margaret MARUANI, née à Tunis, est une sociologue française, directrice de recherche au CNRS. Elle dirige la revue Travail, genre et sociétés depuis sa fondation en 1999 ainsi que le Réseau de recherche international et pluridisciplinaire MAGE «Marché du travail et genre». Elle a, notamment, écrit : Travail et emploi des femmes et dirigé : Travail et genre dans le monde. L’état des savoirs.
Mots-clés : Egalité professionnelle, Facteurs explicatifs, femmes, Pauvreté, Petite enfance, Précarité, Progression, Revendications, Santé, Temps partiel
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris • Collectif national pour le droit des femmes
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Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris Citation: Avoir vraiment le choix de travailler à temps partiel ce serait avoir la possibilité de pouvoir choisir son nombre d’heures et pouvoir convertir le temps partiel en temps plein, ce qui n’est pas le cas pour l’écrasante majorité des emplois conçus, pensés et organisés à temps partiel.
Collectif national pour le droit des femmes
Forum-Débat 16 février 2008 à l’Hôtel de Ville de Paris
21 X 15 cm, 128 p.
Collectif droits des femmes
Mots-clés : Temps de travail, Temps partiel
10 et 11 Mai 1980 • Commission Nationale Entreprise du PSU
Un Colloque national sur le temps de travail est organisé par la Commission Nationale Entreprise du PSU les 10 et 11 Mai 1980 à Paris avec la participation des travailleurs, des entreprises, des coopératives, des militants syndicalistes, des organisations féministes. Travailler moins ? Travailler autrement ? Si ces aspirations sont bien vivantes la Commission s’interroge sur les moyens d’une mobilisation de masse sur ces objectifs alors que les motivations des travailleurs sont souvent diverses et même parfois contradictoires. C’est pourquoi ce colloque envisage des ateliers de réflexion autour des différents témoignages, des bilans d’expériences et des luttes autour de la diminution du temps de travail. Une réflexion plus générale sur la modification sociale du temps de travail sera abordée lors de ce colloque.