Si le P.S.U. a encore sa raison d’être…

Mots-clés : Congrès - PSU, Mouvements sociaux, Socialisme

15 Novembre 1972 • Andé Barjonet, Pascal Dorival, François Peronnet

Dans un article du Monde daté du 18 Octobre 1972 les membres de  l’ex-bureau, animé par la Gauche Ouvrière Paysanne (G.O.P.) de la Fédération de la région parisienne, déclarent : « le P.S.U. n’a plus sa raison d’être ». Ce communiqué a donc le mérite de poser les enjeux du Congrès de Toulouse. Pour éviter la lutte des tendances un secrétariat de préparation du Congrès est ouvert au courant majoritaire et aux courants d’opposition. La G.O.P. a refusé d’y participer. Maintenir l’unité du parti est une nécessité face à la crise profonde du régime, devant la combativité des travailleurs et l’incapacité des forces révolutionnaires à donner une issue politique aux luttes revendicatives.

Une victoire ouvrière : la lutte à Évian-Cachat

Mots-clés : Mouvements sociaux

Mai 1972

Le récit d’une mobilisation ouvrière dans une usine de fabrication de verre à Evian-Cachat d’avril à octobre 1971. Le conflit a démarré sur des problèmes dans l’entreprise (cadences, conditions de travail, garantie de l’emploi), les travailleurs ont contesté le pouvoir patronal et l’organisation capitaliste du travail. Leur victoire est celle du contrôle ouvrier. Le PSU continuellement présent dans la lutte a pris l’initiative d’une assemblée ouvriers-paysans le 3 Octobre 1971 pour tirer les conclusions politiques de la lutte et prolonger la victoire des ouvriers et paysans qui ont participé au mouvement de solidarité. La question du contrôle ouvrier et de l’autogestion a été posée concrètement. Le PSU conclut que c’est à travers la lutte et les leçons qu’en tirent les travailleurs que doit se définir un projet socialiste né de l’expérience commune.