Tricolores. Une histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite.

Mots-clés : Extrême droite, Gauche, Idéologie, Imagerie, Propagande, Symboles

2011 • NOVAK Zvonimir

Cote : NOVA

Lutte des signes et combat politique se mêlent. L’imagerie de la gauche et de l’extrême gauche occupe aujourd’hui bien plus l’espace public et notre imaginaire que celle des droites. L’image serait-elle par essence émancipatrice? La droite utilise-t-elle d’autres moyens pour convaincre et mobiliser? Ce livre montre que sa propagande graphique n’a pourtant jamais cessé. Elle a même été souvent surprenante et explosive! Campagnes de soutien au général Boulanger, activisme désespéré de l’OAS, multiplication des affiches sous Pétain, tribulations poujadistes, virtuosité visuelle du gaullisme à la Libération, qui sombre dans les pommes de la chiraquie 50 ans plus tard, Front national producteur d’images en tout genre, impact graphique des identitaires aujourd’hui… Ce livre raconte l’histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite en France depuis 1880. Analyser la production graphique et confronter les thématiques de ces courants politiques permet de saisir leur idéologie et de comprendre leur histoire. Quels symboles utilisent-ils? Quelles valeurs défendent-ils? Qu’en est-il du racisme et de la xénophobie? Existe-t-il toujours une imagerie antisémite? Comment sont représententés la gauche, les femmes, les jeunes… ? Laissons parler les petits papiers, en sachant qu’une bonne image ne s’oublie jamais! Collectionneur d’autocollants politiques et de papiers éphémères de propagande, Zvonimir Novak, professeur d’arts appliqués, est l’auteur d’une étude sur les fresques murales de la Révolution des oeillets au Portugal et de La Lutte des signes. 40 ans d’autocollants politiques (Éditions libertaires, 2009).

NOVAK Zvonimir
2011
26 X 20 cm, 304 p.
L’échappée

La logique de l’internationale noire

Mots-clés : Attentats, Extrême droite, Racisme

Novembre 1980 • Bernard Louis

La logique et le but de l’Internationale noire est évident. Il s’agit en Europe de déstabiliser les démocraties afin de favoriser la montée d’un pouvoir fort. L’attentat de la Rue Copernic a révélé aux Français la stratégie de l’Internationale noire. Il est légitime de se poser la question du comment on en est arrivé là. Ce qui est en cause, c’est un ensemble de comportement que le gouvernement Giscard et de son ministre Poniatowski ont laissé se développer, ont toujours toléré et même encouragé. La presse d’extrême-droite est florissante. La lutte contre l’extrême gauche a permis de négliger celle de l’extrême droite. Depuis 1974, se sont multipliés décrets, arrêtés, circulaires dont le caractère raciste est incontestable. Le gouvernement, par ses actes, a favorisé la progression du racisme et le recul du seuil de tolérance Français-Imigrés. D’ailleurs, le pouvoir se sert de l’attentat pour tenter de réhabiliter aux yeux de l’opinion la juridiction d’exception qu’est la Cour de sûreté de l’Etat.