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Faut-il plafonner les revenus et le patrimoine ? – Les vidéos

mercredi 02 octobre 2019

au Maltais rouge

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR SIX FONDATIONS

Faut-il plafonner les revenus

et le patrimoine ?

Plafonner les revenus : pourquoi ? Comment ?

Le principe de fixer une limite supérieure aux plus hauts revenus – un « seuil de richesse » ou un « revenu maximal » – progresse dans l’opinion publique. Cependant, les propositions concrètes qui sont formulées retiennent des objectifs conventionnels (un écart maximum de 1 à 10, ou 20,…) : mais leur caractère arbitraire ne permet pas de légitimer aux yeux de l’opinion publique le principe, pourtant nécessaire, d’un plafonnement des revenus.

Quel niveau de revenu est alors compatible avec une égalité minimum ? On propose une démarche permettant de définir un objectif cible concret susceptible de rassembler, sur un horizon de moyen ou long terme, un large consensus, aussi bien dans la population que dans les forces sociales et politiques soucieuses de faire avancer ce projet. 

Limiter l’inégalité de revenus ne constitue bien sûr qu’une étape dans un projet plus vaste d’émancipation qui devrait viser également à limiter l’inégalité des patrimoines, laquelle structure de façon bien plus déterminante les inégalités sociales. On montrera que le plafonnement des revenus permet également de progresser de façon significative vers ce second objectif.

Avec
Pierre Concialdi, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), co-auteur du livre de la fondation COPERNIC : Vers une société plus juste – manifeste pour un plafonnement des revenus et des patrimoines, Paris, Les liens qui libèrent, 2019)

Débat introduit par Stéphanie Trillet, maitresse de conférences en économie.

Les vidéos de la soirée

L’euro : un carcan pour les peuples ? – Les vidéos

Rencontre organisée par 6 fondations avec Pierre Khalfa et Denis Durand sous la coordination de Chrystel Le Moins

Cycle de séminaires
L’Europe, obstacle ou opportunité ?
organisé par six Fondations :

L’euro : un carcan pour les peuples ?

avec
Pierre Khalfa et Denis Durand
sous la coordination de Chrystel Le Moins

La mise en place de l’Union économique et monétaire, avec une monnaie unique l’euro et une banque centrale déclarée indépendante, a contribué à instaurer la mainmise des marchés financiers mondialisés sur les gestions d’entreprises et sur les politiques économiques. En l’absence d’harmonisation sociale et fiscale, la mise en concurrence des systèmes sociaux des États membres sans aucun mécanisme de solidarité entre les pays a abouti à un éclatement des trajectoires économiques entre les États membres de l’Union et à une crise profonde de la construction européenne. Comment sortir de cette situation ? Quelle stratégie mettre en oeuvre pour briser ce carcan ?

La dette, arme de dissuasion sociale massive

 Jeudi 20 septembre - Avec Jacques Rigaudiat Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

Jeudi 20 septembre à 18 h 30 au Maltais rouge

 Avec Jacques Rigaudiat

Economiste et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes a été directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, directeur des études et de la statistique de l’ANPE et conseiller social de deux Premiers ministres, Michel Rocard et Lionel Jospin.

La dette publique est, avec le taux de chômage, l’une des données dont l’évolution est suivie avec le plus d’attention. A cela une raison : le ratio dette publique/PIB est le principal «critère de Maastricht». Ainsi, alors que la dette publique est supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB, il est aujourd’hui largement dépassé. La dette française est désormais proche de 100%. Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne sont pas réduits. Faut-il s’en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ? Que se passera-t-il si les taux d’intérêts, aujourd’hui historiquement bas, se mettent à remonter ? L’auteur répond à ces questions et met en évidence les données cachées des rapports. Il en va de ceux-ci comme des contrats d’assurance, l’important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes ! La dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et les taux d’intérêts actuels sont l’occasion pour l’Etat de mettre plusieurs dizaines de milliards de côté. La dette n’est donc pas ce que l’on en dit. Elle sert d’arme de dissuasion sociale massive.

Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ?

Mercredi 19 septembre à 19h Au Maltais rouge, Avec Emmanuel Dockès et Benoît Borrits

Mercredi 19 septembre à 19h
Au Maltais rouge,


Avec Emmanuel Dockès et Benoît Borrits

Co-organisé par
Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS et le Temps des Lilas

Nous contestons le pouvoir donné aux actionnaires de diriger une entreprise dans laquelle ils ne travaillent pas, pouvoir qu’ils justifient par l’investissement qu’ils ont réalisé.

Dans le cadre d’une économie sans actionnaires, quels seraient les outils de financement qui pourraient être à la disposition des unités de production ? Quelles seraient les formes juridiques possibles pour une unité de production ? Comment favoriser la liberté d’entreprendre ?

Cette soirée d’échanges et de débats sera organisée à partir d’une double introduction d’Emmanuel Dockès (auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire,Éditions du Détour, 2017) et de Benoît Borrits (auteur d’Au-delà de la propriété, pour une économie des communs,La Découverte, 2018).