Mots-clés : Appropriation, Capital, Collectif, Communisme, Économie, Propriété
2014 • Pierre DARDOT et Christian LAVAL
Cote : DARD
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
Pierre DARDOT et Christian LAVAL
2014
24 X 15,5 cm, 599 p.
La Découverte
Mots-clés : Bourgeoisie financière, Capital, Crise, Luttes de classes, Prolétariat
1977 • GRANOU André
Cote : GRAN
Tôt ou tard, la crise du capitalisme français, qui mûrit sous la IVe République, devait emporter un régime impuissant à y faire face. Le coup d’Etat d’Alger décide de l’heure de sa chute, l’investiture du général de Gaulle par l’Assemblée nationale de son issue. Mais les complots et intrigues qui alimentent ces heures de crise ne sont que l’écume de la crise de l’hégémonie républicaine par laquelle, sous la III° République, les classes possédantes ont contenu le développement capitaliste pour asseoir leur domination. Déplaçant la légitimité du pouvoir exécutif du Parlement vers la présidence de la République et renforçant le pouvoir administratif, achevant le désengagement du protectionnisme et la décolonisation, ralliant la mise en place du Marché commun et l’acceptation de la concurrence internationale, de Gaulle ouvre une période de bouleversements politiques, économiques et sociaux… L’histoire qui nous occupe ici est celle de ces bouleversements des conditions d’existence des classes, bourgeoise et prolétaire, dans une société étroitement insérée dans des rapports capitalistes mondiaux, de leurs alliances et de leurs luttes. Elle débouche finalement sur une analyse de la maturation de la crise en France et des solutions que tentent d’imposer les classes sociales soutenant Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac comme de celles dont les classes populaires et l’Union de la gauche sont porteuses. Fruit de pratiques collectives auxquelles l’auteur a participé en tant que militant C.F.D.T. et collaborateur de divers périodiques (Les Temps modernes, Politique-Hebdo, La Gazette ouvrière), cet ouvrage apporte un nouvel éclairage à la détermination des choix stratégiques, des alliances de classes, des conditions et des objectifs de transformation sociale, à un moment où les enjeux politiques se font plus cruciaux. Table 1 L’hégémonie républicaine et sa crise 2 La république présidentielle 3 une nouvelle phase du capital en France 4 Le prolétariat aujourd’hui 5 la prise de pouvoir de la bourgeoisie financière 6 Bourgeoisie technicienne et stratégies d’alliance 7 La crise en France 8 la contre-révolution préventive de la bourgeoisie financière
GRANOU André
1977
22 X 13,5 cm, 312 p.
François Maspero Cahiers libres
Mots-clés : Capital, Croissance, planification, Socialisme, transition
1974 • NAVILLE Pierre
Cote : NAVI
1. Pour une théorie des échanges – Les échanges dans la perspective de transition au socialisme chez Marx – Le marché socialiste et ses contradictions pratiques – La formalisation des relations d’échange 2. La planification comme opération et expérience – Rationalité et optimum – Le plan contre le marché et avec le marché – Comment planifier les besoins et les usages – Le plan et le temps 3. Accumulation, croissance et transition 4. Les échanges entre socialismes d’Értat
NAVILLE Pierre
1974
22 x 13,8 cm, 531 p.
Anthropos
Mots-clés : Capital, Concurrence, Économie, Entreprise, Etat, Profit, Travail
1970
Cote : Boite Rhône
(Supplément à “Le Front socialiste”) 1. Le profit : qu’est-ce qu’une entreprise capitaliste 2. Un système heurté et contradictoire 3. L’intervention de l’État
1970
19 x 14 cm, 32 p.