Les communs, outils de transition

Mots-clés : Appropriation collective, Propriété

10 mai 2017 • Benjamin Coriat, Pierre Thomé, Marie Chéron

Les « communs », qui perdurent parmi les peuples premiers, sont remis à l’ordre du jour par les travaux d’Elinor Ostrom qui a observé et théorisé la supériorité, du point de vue de l’efficacité, de l’auto-organisation de communautés autour de la préservation de ressources naturelles. Dans le monde numérique contemporain, on compte des communs remarquables : Wikipedia, les logiciels libres, ….
La définition très générale d’Elinor Ostrom « les biens communs (ou simplement communs) sont des ressources, gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance qu’elle définit elle-même » recouvre une grande diversité de réalisations, quant à la nature de la ressource (bien matériel ou immatériel), aux objectifs poursuivis (préserver la ressource/ la développer,…), à la dimension de la communauté (d’une communauté locale autour d’une pêcherie aux communs mondiaux que sont les communs numériques), aux modes de gouvernance choisis, …
Les caractéristiques des communs suscitent l’intérêt, à l’heure où l’organisation économique démontre son impuissance à endiguer les dommages environnementaux et sociaux.

Les « communs » ou les « biens communs » apparaissent alors pour Benjamin Coriat comme des instruments novateurs dans la gestion des ressources et l’approfondissement de la démocratie.

Pierre Thomé a travaillé dans l’action sociale. Il est l’auteur de « Créateurs d’utopies » et de « Biens communs, quel avenir ?). Il s’interroge : le concept de « biens communs » peut-il préfigurer un futur post-capitalisme, peut-il participer à un récit politique reconnaissable par le grand public ?

Marie Chéron, membre d’un groupe d’habitat participatif, expose les difficultés à faire accepter, dans les faits, un projet de mixité sociale.

Benjamin CORIAT, professeur d’Université, directeur des programmes de recherche sur les Communs PROPICE et  « Entreprendre en commun « , membre des économistes atterrés.

Discutants : Pierre THOMÉ auteur de l’ouvrage  (Biens) communs, quel avenir ? Un enjeu stratégique pour l’économie sociale et solidaire (Ed. Yves Michel, 2016),
Marie CHÉRON membre d’un groupe d’habitat participatif, responsable mobilité à la Fondation Nicolas Hulot.

Commun. Essai sur la révolution au XXI° siècle

Mots-clés : Appropriation, Capital, Collectif, Communisme, Économie, Propriété

2014 • Pierre DARDOT et Christian LAVAL

Cote : DARD

Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.

Pierre DARDOT et Christian LAVAL
2014
24 X 15,5 cm, 599 p.
La Découverte

La terre, outil de travail ou marchandise ?

Mots-clés : Agriculture, Foncier, Jura, Propriété

1977 - Octobre • Philippe ANTOINE - Fédération JURA - Commission agricole BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ

Cote : PSU-DOC

Série : capitalisme et socialisme Présentation : La terre, outil de travail ou marchandise ? I. Propriété foncière et développement du capitalisme ; quelques éléments d’histoire par Philippe Antoine 1. De la féodalité à la propriété individuelle 2. Recul de la grande propriété foncière et développement de la petite et moyenne propriété paysanne II. A propos des luttes sur le foncier : Propriété privée et statut de l’exploitation familiale, par le secteur agricole, de la Fédération du Jura 1. Brève analyse des luttes sur le foncier, les questions qu’elles posent 2. La propriété privée, c’est le terrain de la bourgeoisie 3. Le projet de l’Union de la gauche 4. Analyse et propositions du PSU 5. Retour aux luttes sur le foncier Annexe : historique des luttes foncières de la Fragneuse et de Montigny-les-Arsures III. Propositions pour l’élaboration du programme de transition du PSU par la Commission régionale Agricole Bourgogne-Franche-Comté 1. Il faut se battre pour la terre outil de travail contre la terre marchandise 2. Le rôle des offices fonciers dans la socialisation de l’agriculture

Philippe ANTOINE – Fédération JURA – Commission agricole BOURGOGNE FRANCHE COMTÉ
129
1977 – Octobre
29,7 x 21 cm, 12 p.

Le matérialisme de Marx

Mots-clés : Conscience, Économie, Idéologie, marxisme, Matérialisme, Philosophie, Production, Propriété, Superstructures, Travail

1975 • LEDUC Victor

Cote : AUDIO

Cycle d’étude 1975-1976 du Centre populaire de formation socialiste Marxisme et philosophie. Le matérialisme de Marx : 2 séances 2ème séance. I. Première formulation des conceptions du matérialisme de Marx dans « L’idéologie allemande » 1. Les bases réelles du développement historique 2. Forces productives et division du travail 3. Les formes de propriété 4. L’idéologie – La conscience II. Le concept du mode de production 1. La structure économique (forces productives et rapports de production) 2. Les superstructures (idées – institutions sociales) 3. Le problème des rapports entre structures et superstructures 4. Le mode de production et formation sociale III. La succession des modes de production 1. La théorie des stades 2. Le mode de production capitaliste 3. Le problème du capitalisme d’État 4. Le problème du passage au socialisme

LEDUC Victor
1975
45’ x 2
PSU

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