1er février 2020 • Notice rédigée par Jean-Guillaume Lanuque
Michel LEQUENNE, militant trotskiste, vient de s’éteindre dans sa 99ème année.
Il fut membre du PSU de 1960 à 1965, et élu au Comité Politique national (CPN) du PSU au 3ème Congrès (“La Grange aux Belles”, 9/11 novembre 1963) , jusqu’au 4ème Congrès (Gennevilliers, du 5 au 7 juin 1965).
Il animait au PSU la tendance socialiste révolutionnaire ; durant cette période il était aussi membre de la Direction de la IVème Internationale.
Plus tard, il soutint la campagne présidentielle de JUQUIN.
Robert Verdier est né le 28 novembre 1910 à Saint-Girons (Ariège), il décède le 27 février 2009 ; professeur agrégé de lettres.
En 1960, il fait partie du comité politique national du PSU, issu du congrès constitutif d’unification. Il est réélu lors du premier congrès (Clichy, mars 1961).
Il fait partie du CPN et de la délégation permanente, au titre de la motion A (Pierre Bérégovoy) issue du 2° congrès (Alfortville, janvier 1963), responsable adjoint chargé de Tribune Socialiste. Mais il n’est pas réélu au 3° congrès (La Grange aux Belles, novembre 1963).
Durant toutes ces années, il écrit de nombreux éditoriaux et articles dans Tribune Socialiste, sous son nom ou sous son pseudonyme : Pierre Luquet.
Il est candidat du PSU aux élections législatives de novembre 1962 (où ses adversaires sont Jean-Marie Le Pen et René Capitant), et de mars1967.
Encore membre du PSU, il avait participé à la création, avec Alain Savary et Pierre Bérégovoy, de l’Union des clubs pour le renouveau de la gauche, qui s’intègre en 1967 à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste ; et quitte le PSU après le 5° congrès (Paris, juin 1967).
Claude Bourdet, né le 9 octobre 1909 à Paris meurt le 20 mars 1996 à Paris. Résistant, Déporté, Compagnon de la Libération, Ecrivain, journaliste, Militant de l’UGS (Union de la Gauche Socialiste) et co-fondateur du PSU (Parti Socialiste Unifié).
En 1952 il est membre fondateur du Centre d’action des gauches indépendantes et en 1954 il créé la Nouvelle Gauche. Engagé pour la paix en Algérie où il fait de nombreux séjours, il signe des articles pour France-Observateur et Tribune Socialiste. Le 31 Mars 1956 il est arrêté suite à un article paru dans France-Observateur intitulé « Disponibles : quel sursis ? » En 1957 il fonde l’Union de la gauche socialiste (UGS). En 1960 il milite pour la fusion des forces de gauche UGS-PSA-Tribune du Communisme. D’Avril 1960 à Juin 1965 fait partie de la Direction Politique Nationale du PSU et du Bureau National jusqu’au Congrès de 1967. Il est candidat du Front autogestionnaire à Villeurbanne aux élections législatives de 1978.
De 1957 à 1971 il sera conseiller municipal du 2ème secteur de Paris et conseiller général de la Seine. En 1962 il milite au sein du mouvement contre l’armement atomique (MCAA) qui deviendra en 1968 le Mouvement pour le désarmement, la paix et la liberté (MDPL dont il est le Président).
Entre 1964 et 1968 il est directeur du mensuel l’Action, en 1967 il rejoint la rédaction de Témoignage Chrétien. En 1979 il est membre de l’Association France-Palestine et en 1988 il participe à la rédaction de Politis.
Le 17ème Congrès du PSU s’est tenu à Angers les 16-17 et 18 Décembre 1988. Le texte d’orientation du Congrès fait le point sur la situation des partis de gauche et rappelle les engagements du PSU au Congrès de Bourg-en-Bresse : appel à la constitution d’un mouvement socialiste, autogestionnaire et écologiste. C’est dans ce sens que le PSU a soutenu et a participé à la clarification du projet politique des Comités d’initiative pour une nouvelle politique à gauche qui a abouti à la constitution de la Nouvelle Gauche. En même temps le PSU appelle les autogestionnaires, les écologistes toutes les forces alternatives à participer en 1989 au rassemblement pour cette nouvelle force politique. Cette démarche a largement été approuvée au Congrès. Le texte d’orientation précise que c’est bien de la fusion unificatrice de ces courants au terme d’une élaboration collective et d’une pratique commune qu’il s’agit. Cette fusion est une première étape fondatrice d’un Mouvement Rouge/Vert. Elle est la condition préalable et indispensable à la rencontre des secteurs issus ou influencés par les partis de gauche et par l’essentiel du courant écologiste. Le PSU se situe dans la perspective d’un mouvement vert/rouge européen pour préparer ainsi les prochaines échéances européennes.