Du féodalisme au capitalisme : problèmes de la transition II

Mots-clés : Capitalisme, Féodalisme, Socialisme utopique

1977 • DOBB Maurice, SWEEZY Paul-M. - E. Hobsbawm, M. Dobb, K. Takahashi, H. H. Stahl, H. Resende

Cote : DOBB

Enfin à la disposition du public français, un grand « classique » de l’économie et de l’histoire marxistes • Une discussion, poursuivie depuis vingt ans, qui non seulement s’inscrit au cœur du débat sur la transition du féodalisme au capitalisme, mais qui apporte encore une contribution essentielle à l’indispensable et plus que jamais actuelle problématique des voies de passage. Dans ce second volume, les textes de E. Hobsbawm, M. Dobb, K. Takahashi, H. H. Stahl, H. Resende.

DOBB Maurice, SWEEZY Paul-M. – E. Hobsbawm, M. Dobb, K. Takahashi, H. H. Stahl, H. Resende
1977
18 x 11 cm, 194 p.
Maspero

La question coloniale et la politique du Parti communiste français 1944-1947. Crise de l’impérialisme colonial et mouvement ouvrier

Mots-clés : Afrique, colonialisme, Impérialisme, Indochine, Moyen-Orient, Nationalisme, Orient, PCF, Socialisme

1977 • MADJARIAN Grégoire

Cote : MADJ

A l’heure où fleurissent les réexamens critiques de l’histoire contemporaine, il est curieux de constater qu’il est un domaine qui brille par son absence : la propre histoire du mouvement ouvrier français. Cette histoire n’aurait-elle droit qu’au silence, à la répétition ou à l’optimisme de commande ? Serait-elle seule à ne susciter aucune interrogation ? Cette histoire dont nous sommes, bon gré, mal gré, les héritiers, n’a-t-elle donc rien à nous apprendre ? Durant des années, la crise de l’impérialisme colonial a bouleversé la vie politique en France au point d’emporter la république parlementaire. A l’égard des révolutions anticoloniales, les grands choix et les attitudes politiques se déterminent dans l’immédiat après-guerre, à une époque où le P.C.F. et la S.F.I.O. participent au gouvernement. Quels rapports se nouent ou se dénouent à cette époque entre le mouvement ouvrier et les mouvements de libération nationale ? Qu’advient-il de la stratégie d’alliance des prolétaires et des peuples opprimés ? La crise de l’impérialisme colonial a mis à l’épreuve valeurs, conceptions et stratégies, elle a façonné le présent du mouvement ouvrier comme des pays du tiers monde. N’est-elle pas un révélateur ? Ne recèle-t-elle pas certaines réponses à nos interrogations actuelles ?

MADJARIAN Grégoire
1977
22 x 13,5 cm, 282 p.
François Maspero

Nation et lutte de classe

Mots-clés : Internationalisme, marxisme, Nationalisme, Révolution

1977 • STRASSER Otto, PANNEKOEK Anton - Introduction : Claudie Weill

Cote : STRA

Joseff Strasser (1870-1935) et Anton Pannekoek (1873 • 1950) ont été deux représentants de l’extrême gauche du mouvement ouvrier européen, militant en faveur de «l’internationalisme intransigeant». C’est à ce titre qu’ils interviennent dans le débat sur la question nationale qui traverse la social – démocratie autrichienne au début du XXème siècle. Les brochures que nous publions ici datent toutes deux de 1912 et sont plus précisément des réponses aux thèses développées par Otto Bauer dans son ouvrage «La social – démocratie et la question des nationalités» (1907). Bien qu’elle se situe encore dans le champ de ce qu’elle critique, leur tentative de maintenir au sein du mouvement ouvrier l’exigence internationaliste mérite d’être connue et diffusée intégralement. Ces textes ont été traduits et introduits par Claudie Weill.

STRASSER Otto, PANNEKOEK Anton – Introduction : Claudie Weill
1977
17,7 x 10,7 cm, 192 p.
UGE 10/18

Les ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914). 2. Les intérêts de classe et la République

Mots-clés : Bourses du travail, Etienne, Grèves, Lyon, Mineurs, Saint, Salaires, Syndicalisme, Travail

1977 • LEQUIN Yves

Cote : LEQU

C’est dans un large cadre géographique que s’inscrit le travail d’Yves LEQUIN : Lyon et sa mouvance directe, mais aussi le bassin de la Loire, le Dauphiné, la Savoie, le Bugey, le Vivarais, les montagnes du Roannais et du Beaujolais ; il évite ainsi à la fois l’étroitesse de la monographie et les faux-semblants du cadre national confondu avec les appareils parisiens. Livre d’histoire sociale de la classe ouvrière, il éclaire la vie et l’action de ses organisations par les modalités de l’industrialisation, par les évolutions de la vie matérielle et culturelle, par la sociologie des groupes où elles s’insèrent. L’image qui en sort rompt avec l’idée habituelle d’une évolution linéaire. Yves LEQUIN oppose fortement deux périodes séparées, grossièrement, par la grande dépression des années 1880-1890 qui coïncide avec une profonde mutation de toute l’économie régionale. Jusque là, l’industrialisation n’a pas été rupture mais développement parti de loin ; aussi les groupes ouvriers renforcent-ils leur cohésion en augmentant leur nombre, même si la médiocrité des conditions de travail et de vie correspond bien aux descriptions du temps ; autour du métier naissent des mouvements collectifs et une prise de conscience très précoces d’où sortent des organisations professionnelles d’une puissance insoupçonnée et qui atteignent leur apogée à la veille des années 1880. C’est, après 1890, la reconversion totale de l’industrie régionale qui brise leur base militante ; la Belle Epoque est un temps d’inquiétudes et d’incertitudes malgré l’amélioration du niveau de vie : avec la disparition du « métier » liée à une déqualification générale du travail disparaît ou s’affaiblit l’identité collective. C’est en fait une nouvelle classe ouvrière qui est en train de naître, encore incertaine d’elle-même et souvent prisonnière de conduites revendicatives ou politiques héritées du XIXe siècle, inadaptées au siècle qui naît. Maître de conférences d’Histoire contemporaine à l’Université Lyon II après avoir été attaché de recherches au CNRS, Yves LEQUIN est né en 1935. Agrégé d’histoire, docteur-ès-lettres, il s’est spécialisé dans l’étude des sociétés industrielles et urbaines des XIXe et XXe siècles.

LEQUIN Yves
1977
24 x 15,6 cm, 500 p.
Presses universitaires de Lyon

1 3 4 5 6 7 24