,

MÉMOIRES VIVES DU PSU – 3 témoins

Mémoires Vives du 

Alain Geismar, Charles Piaget et Yves Tavernier
entrent dans la collection ITS « Les mémoires vives du PSU »

En 2021, l’ITS a lancé la collection des « Mémoires filmées du PSU », destinée à recueillir des archives orales sur des figures marquantes du PSU – qu’elles l’aient été par leur rôle dans, et/ou en-dehors, de ce parti, mais dont ce dernier a pu à juste titre être fier de les avoir attirées dans ses rangs à un moment ou à un autre.

Cette nouvelle collection de l’ITS répond à l’extension continue de ses missions relatives à la postérité de l’histoire et des idées du PSU, en les faisant vivre non seulement par la collecte et la préservation des archives écrites détenues au Centre Jacques Sauvageot, mais aussi par la constitution d’archives orales de figures du PSU. Elle a ainsi l’ambition de contribuer à assurer la transmission au fil des générations de la vie, des idées et des pratiques de ce qu’a été le PSU au travers des témoignages de ses acteurs, avec la conviction que l’histoire permet aussi de réfléchir aux questions du présent.


La collection a débuté en mai 2021 par un entretien avec Michelle PERROT, historienne et figure marquante dans l’histoire du féminisme français, et s’est poursuivie en juin avec Emmanuel TERRAY, anthropologue et militant politique ; elle se poursuit ici avec trois personnalités interviewées en novembre et décembre 2021 : Charles Piaget, Alain Geismar, et Yves Tavernier. 

On trouvera ci-après le « chapeau » de présentation de leur notice biographique dans le dictionnaire Maitron :

Découvrez maintenant leur trajectoire au PSU

Charles PIAGET : Né 23 juillet 1928 à Besançon (Doubs) ; ouvrier horloger, technicien, puis contremaître chez Lip (usine d’horlogerie) ; membre de l’ACO (1957-1975 environ), syndicaliste CFTC puis CFDT, adhérent UGS (1956), militant PSU (1960-environ 1980), membre fondateur d’AC (Agir ensemble contre le chômage) en 1993 à Besançon ; syndicaliste CFDT du Doubs.

Alain GEISMAR : Né le 17 juillet 1939 à Paris (XVIe arr.) ; professeur ; syndicaliste SNESup ; militant du Parti socialiste unifié (PSU), puis d’extrême gauche, puis socialiste.

Yves TAVERNIER : Né le 20 octobre 1937 à Lyon (IIe arr., Rhône) ; militant du PSA et du PSU en Essonne ; professeur de l’Institut d’études politiques, spécialiste des problèmes du monde rural.

Le congrès de Lille juin 1971

Mots-clés : Congrès de Lille, VII° Congrès

INTRODUCTION AUX VIDÉOS SUR LE CONGRÈS DE LILLE DE 1971

Dans le cadre de son travail d’archives et d’histoire sur le PSU, l’Institut Tribune Socialiste ITS a entamé depuis trois ans, avec la collaboration de l’Institut Edouard Depreux pour la période des débuts du PSU, un travail de longue haleine mêlant archives écrites, témoignages d’acteurs et regards d’historiens sur les grands moments de la vie du PSU, en se saisissant le cas échéant de dates-anniversaires significatives ; ce fut le cas depuis 2018 pour les deux colloques sur “Le PSU avant le PSU” en 2018 et 2019, le 60ème anniversaire de sa création en 2020, ou plus récemment son premier congrès à Clichy en mars 1961. (Voir la vidéo)

 

La vidéo qui vous est présentée ici concerne le moment important qu’a représenté le 7ème congrès du PSU, tenu à Lille fin juin 1971, il y a cinquante ans : il s’agit en quelque sorte d’un « Appel à témoins » qui pourra être utile à un travail de plus long terme, s’il provoque des réactions d’autres témoins que nous n’avons pu joindre pour la séance de travail du 26 juin ici filmée et qu’il intéresse des historiens.

 

La visio-conférence qui vous est présentée ici rassemble une vingtaine de participants, acteurs directs ou non du Congrès lui-même, une quinzaine d’autres camarades sollicités n’ayant pu y participer.

 

Il ne s’agissait pas de “rejouer le match”, mais d’essayer d’évoquer les thèmes de réflexion et les points de conflits qui peuvent encore faire sens aujourd’hui, comme éventuellement ceux qui n’ont pas survécu à l’usure du temps, ne serait-ce que parce qu’ils marquaient – éventuellement – la fin d’une époque et non les prémices de temps à venir. C’est ce que suggérait le court texte préparatoire de Gus Massiah, envoyé à tous les participants, que vous trouverez ici

 

N’hésitez pas à réagir en écrivant à Contact ITS….

Faut-il un revenu universel ?

Mots-clés : Emploi, Revenu universel, Solidarité, Travail

2017 • Les Économistes atterrés - La Fondation Copernic. Coordonné par Jean-Marie Harribey et Christiane Marty - Anne Eydoux, Didier Gelot, Marc Mangenot, Stéphanie Treillet

Cote : REVE

Le débat sur le revenu universel est omniprésent. Ses partisans partent du constat que les plus pauvres ne peuvent vivre décemment avec le niveau actuel des minima sociaux… pour en conclure qu’il conviendrait de donner un revenu identique à chaque personne, quel que soit son niveau de vie. Si le constat est juste, la proposition avancée ne contribue à résoudre ni le problème du chômage ni ceux de la pauvreté et des inégalités. Elle s’appuie sur l’idée fausse que le travail serait en voie de disparition, que les protections sociales seraient obsolètes et que nous serions condamnés à vivre dans une société de plus en plus « uberisée ». Cet ouvrage pose des questions qui traversent la société, les partis politiques, les syndicats et les associations. Il propose une alternative au revenu universel basée sur la mise en place d’une garantie de revenu décent, qui ne laisse personne sur le bord de la route, ainsi que sur une transformation du système productif associée à une réduction du temps de travail afin d’assurer une transition sociale et écologique. Cet ouvrage a été dirigé par Jean-Marie Harribey, membre des Économistes atterrés, et Christiane Marty, membre de la Fondation Copernic. Tous deux sont membres du conseil scientifique d’Attac.

Les Économistes atterrés – La Fondation Copernic. Coordonné par Jean-Marie Harribey et Christiane Marty – Anne Eydoux, Didier Gelot, Marc Mangenot, Stéphanie Treillet
2017
18 x 12 cm, 144 p.
Les Éditions de l’Atelier

Camus, militant communiste. Alger 1935-1937. Suivi d’une correspondance entre Amar Ouzegane et Charles Poncet (1976)

Mots-clés : Algérie, Camus, Colonisation, Parti Communiste

2017 • PHÉLINE Christian, SPIQUEL-COURDILLE Agnès

Cote : PHEL

À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son « goût de la justice », adhère à ce qui deviendra l’année suivante le Parti communiste d’Algérie (PCA) et s’attache à la création d’une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail. L’expérience, où il s’était promis de « garder les yeux ouverts », ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l’écrivain à l’égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd’hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfin publié de l’ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Camus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s’être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l’Etoile nord-africaine ; et qu’en ce temps de procès de Moscou, la mesure s’inscrit dans une longue série d’exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu’après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les «Libéraux» de l’après-1954. Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d’une culture méditerranéenne et attentes d’une algérianité pluraliste, en même temps qu il côtoie « l’absurde et l’inutile » auxquels, face aux réalités d’appareil, s’expose un engagement sincère. Christian Phéline, auteur de plusieurs études de micro-histoire de l’Algérie coloniale, et Agnès Spiquel-Courdille, professeur de littérature française et spécialiste d’Albert Camus, ont déjà préparé ensemble l’édition chez Gallimard du récit de Charles Poncet Camus et l’impossible Trêve civile (2015).

PHÉLINE Christian, SPIQUEL-COURDILLE Agnès
2017
20,5 x 14 cm, 394 p.
Gallimard

1 2 3 89