Mots-clés : Créativité, hacker, Informatique, Silicon Valley
2015 • Michel LALLEMENT
Cote : LALL
De nouveaux lieux de conception, de production et de collaboration voient aujourd’hui le jour un peu partout dans le monde. Équipés de machines industrielles comme des plus récents équipements informatiques, les hackers inventent un nouveau modèle d’activité : le faire (make). À distance des exigences imposées par le marché et les grandes organisations bureaucratiques, les membres des hackerspaces et autres laboratoires de fabrication font du travail une fin en elle-même, sans que quiconque n’impose d’objectifs, de délais, de contraintes… Juste l’envie de faire pour soi. Fruit d’une enquête ethnographique menée dans la région de San Francisco, là où les chantres de la contre-culture libertaire côtoient les entrepreneurs de la Silicon Valley, ce livre plonge au cœur du mouvement faire. Il en décrit les origines historiques ainsi que ses multiples impacts sur l’économie et la société. Michel Lallement a partagé la vie des hackers, les a regardé inventer, bidouiller et s’organiser au quotidien dans des communautés frottées, pour certaines d’entre elles, aux principes de l’anarchisme. Il les a fait raconter et expliquer leurs vie, leurs choix, leurs idées. En expérimentant une utopie concrète, les hackers font plus qu’imaginer une autre manière de travailler. C’est une nouvelle grammaire du vivre ensemble que, sous nos yeux, ils sont en train de composer. Michel Lallement est professeur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), titulaire de la chaire d’Analyse sociologique du travail, de l’emploi et des organisations et membre du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (CNRS). Il est l’auteur de nombreux ouvrages de sociologie du travail.
Michel LALLEMENT
2015
25 X 14 cm, 448 p.
Seuil
Mots-clés : CFDT, Informatique, Terminal
1981-1994
Cote : SEIB-RE-7
– IMPACT Institut pour l’amélioration des conditions de travail. Documents nouvelles technologies autour de la stratégie syndicale : état du droit français, législation et expériences étrangères, les positions de la CFDT, réflexions sur les stratégies de négociation, les moyens proposés par la CFDT… – REVUES ET BROCHURES Terminal (6 1981) à 14 (1983), 21 (1984), 22, 24, 26, 27, 29 (1986), 54 (1991) CGT Etudes et documents économiques : nouvelles technologies et combat syndical (Intro : Obadia) Le Monde : informatique (15 mai 1984) Alter Eco hors série n° 3 Politis n° 18 (mai-juin 1994)
Mots-clés : autogestion, femmes, Inégalités, Informatique, Libertés, Non alignement, Progrès, PSU
1981 • BOUCHARDEAU Huguette
Cote : BOUC
Le bonheur est une idée neuve, proclamait Saint-Just en 1793. Cette recherche-là est devenue urgence. Quelle nuit du 4 Août balaiera les privilèges — anciens et nouveaux — d’une société crispée, hiérarchisée, patriarcale, policière, nucléaire, militariste, obéissante et exploiteuse ? L’alternative au « tout-nucléaire », la semaine de trente heures, la ville reconstruite, les hiérarchies cassées : pour Huguette BOUCHARDEAU, le futur est le contraire d’un rapiéçage de ce présent qui nous échappe. Utopies que tout cela, clament en chœur tous les pouvoirs. Comme la semaine de quarante heures et les congés payés en 1936 !… Une priorité : que les femmes [un homme sur deux est une femme) et le Tiers Monde (plus de la moitié du globe) fassent entendre leurs voix, qu’on se souvienne du sens concret de ce mot usé sans avoir servi : égalité. Huguette BOUCHARDEAU Agrégée de philosophie, elle enseigne à l’université de Lyon les sciences de l’éducation. iMilitante de l’U.N.E.F. d’abord, puis de la F.E.N., du planning familial, du M.L.A.C, de la C.F.D.T., elle devient en 1975 responsable du « Secteur femmes » du Parti Socialiste Unifié. Elue secrétaire nationale du P.S.U. en 1979, elle continue à participer au Mouvement des Femmes. Sommaire : Réduire le temps de travail, proposer des alternatives régionales pour l’emploi Réduire les inégalités, abolir les privilèges, casser la hiérarchie Progrès technique et choix de société: arrêter le nucléaire, contrôler l’informatique La France non alignée La politique des femmes Institutions et libertés L’autogestion Le PSU, pour quoi faire?
BOUCHARDEAU Huguette
1981
21,5 X 13,5 cm, 172 p.
Syros
Mots-clés : Emploi, Informatique, Politique Économique, Socialisme
15-21 Juin 1978 • François Dalbert
Le rapport de Simon Nora et d’Alain Minc, préfigure la société de demain. C’est un rapport sur l’informatisation de la société, publié en décembre 1977. Il n’a été présenté au public qu’après les législatives de 1978 tant il risquait d’effrayer par les changements sociaux que les nouvelles technologies à venir (télématique, informatique, satellite…) allaient entrainer. L’informatisation de la société c’est la mise en réseau des informations nationales et mondiales à tous les niveaux. L’emploi du secteur des services, tels la poste, la sécurité sociale, les banques, les secrétariats etc… est menacé par un gain de productivité de 30% qui permettra de diminuer d’autant les emplois dans ces secteurs. Les entreprises devront prendre en compte l’informatique et les connexions entre entreprises ou secteur de distribution si elles veulent rester compétitives au niveau national et mondial. L’article insiste ici sur les risques de perte de l’autonomie individuelle dans la vie privée par la multiplication des fichiers et les connexions entre eux. Le rapport met en évidence la nouvelle organisation du travail engendrée par la télématique. L’auteur affirme la nécessité de la lutte contre la division sociale du travail et la construction de l’unité populaire.
Voir le Journal télévisé du 19 Mai 1978 (INA) présentant ce rapport