Face à la question de l’insoumission, l’AG de Bordeaux retient la constitution de comité de Jeunes pour la Paix par la négociation, préférant ainsi se démarquer des comités préexistants de type antifasciste.
Face à la question de l’insoumission, l’AG de Bordeaux retient la constitution de comité de Jeunes pour la Paix par la négociation, préférant ainsi se démarquer des comités préexistants de type antifasciste.
Tract édité par le P.S.U. distribué à Épinal le 26 novembre 1960 par Raymond Derruau et Marc Mangenot.
Cette distribution a entraîné leur arrestation au motif qu’ils participaient à une entreprise de « démoralisation de l’armée ». Maître Yves Desdrezelles adresse une demande d’ordonnance de non lieu. Il explique au juge qu’au travers du texte distribué il n’y a aucun élément susceptible d’être assimilé à une volonté de démoralisation de l’armée. L’avocat précise que seul le rappel du respect minimum des principes moraux de base sont évoqués dans celui-ci.
La discussion sur le projet de force de frappe atomique à l’Assemblée pose avant tout la question de la politique militaire de la France. Au-delà des discussions techniques, pour les européens de style M.R.P.et S.F.I.O., c’est la question de la prolongation de la guerre en Algérie. Pour les socialistes du P.S.U., au-delà d’un instrument technique, c’est le symbole d’un développement des pouvoirs de l’armée sur le pays, d’une emprise de plus en plus profonde du système militaire sur la jeunesse, sur les milieux professionnels, sur l’économie, sur les rapports extérieurs. Il est urgent donc de proposer plutôt une politique de démilitarisation et d’expliciter largement les dangers de tels projets.