Pourquoi les I.U.T. ?

Mots-clés : Enseignement - Réforme, plan Fouchet

Hiver 1970 • Bureau du C.E.S.T

Pour satisfaire le besoin croissant de cadres moyens ou techniciens supérieurs dans l’industrie, dans les secteurs secondaires et tertiaires ainsi que dans la recherche appliquée, le plan Fouchet met en place les I.U.T. Les I.U.T constituent le premier maillon de la rentabilisation de l’université pour l’économie capitaliste. Ne disposant pas de moyens suffisants, le ministère de l’Education réduit la scolarité (initialement prévue en 3 ans) à deux ans, pousse à l’orientation vers cette filière des élèves issus des milieux modestes et des filières techniques de l’enseignement secondaire. Le patronat est particulièrement présent dans les I.U.T . Cet article a été rédigé par le bureau du Centre Etude Scientifique et Technique.

Assises nationales sur l’enseignement

Mots-clés : participation, Université

17-18 Mai 1970 • Robert Chapuis, Bernard Ravenel

Face à l’Université libérale conforme aux intérêts de la bourgeoisie, le P.S.U. opte pour un projet révolutionnaire dont le mouvement de Mai a donné une première image et qu’il s’efforce de mettre en œuvre au sein du courant socialiste.  Les rapports de Robert Chapuis et de Bernard Ravenel posent la question des luttes , de l’action de masse et du rôle du syndicalisme au sein de l’Université. Leurs rapports sont prolongés par les comptes rendus des commissions.  Sont abordés plus particulièrement les questions du contrôle et de la participation au sein des structures universitaires. Une résolution contre toute participation est adoptée.

La réponse d’Edgar Faure au mouvement anticapitaliste de Mai

Mots-clés : Enseignement - Réforme, Loi Faure, participation, Politique Économique

1er Trimestre 1970

Loin d’être une réponse au mouvement étudiant, l’auteur explicite pourquoi cette loi est une adaptation technique aux nouveaux besoins du capitalisme. La participation, maître mot de la réforme, institutionnalise le dialogue, mais ne répond pas à la lutte contre l’université de classe, et ne remet nullement en cause le contenu idéologique de l’enseignement. La question qui se pose aux étudiants est donc celle de l’attitude à adopter vis-à-vis de cette participation et de son pouvoir mystificateur.

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