Mots-clés : allocation d'études, Enseignement - Réforme, Mouvements Etudiants
30 Novembre 1967 • Georges Gemmes
L’Assemblée Générale des 25 et 26 Novembre a été consacrée à l’analyse de la campagne revendicative menée à l’Université. L’action intersyndicale qui a pu être menée avec les professeurs et les étudiants doit se poursuivre dans le sens d’une remise en cause fondamentale de l’Université et des réformes Fouchet et Peyrfitte, des questions autour des I.U.T, du contenu de l’enseignement, du développement et du contrôle de la recherche. Ont été également abordées les questions sur les ordonnances gouvernementales, et l’allocation d’études attribuée sur critères universitaires. Election d’un nouveau bureau et décision de participer à la journée d’action intersyndicale du 13 décembre.
Mots-clés : Enseignement - Réforme
28 Septembre 1967
Contre les nouvelles réformes universitaires, l’intersyndicale affirme la nécessité d’avoir une politique offensive et décide de la mise en place de comités étudiants-enseignants. Les deux axes de l’intervention syndicale concerneront les problèmes de contenus et les méthodes d’enseignement.
Mots-clés : CNE, stratégie politique
2 et 9 Février 1967 • Secrétariat National des Etudiants, Jean-François Pertus
Circulaires des 2 et 9 février 1967 – Jean-François Pertus
Le Conseil National extraordinaire des ESU, réuni le 27 janvier 1967, a donné son approbation à la participation des E.S.U. au Bureau National de l’UNEF par 25 voix pour, 9 contre et 6 abstentions – 15 sections étaient représentées. En conséquence Gilles Boyer et Jean Tercé, membres du secrétariat national des ESU sont respectivement secrétaire-général et vice-président du nouveau bureau national, élu par l’Assemblée Générale de l’UNEF le 30 Janvier 1967. Suite à ce conseil national, une circulaire signée de Jean-François Pertus et datée du 9 février 1967 explicite cette décision. En outre elle fait le point sur la situation politique en milieu étudiant et sur les différentes composantes politiques du milieu étudiant.
Quelques années plus tard, le Centre de coordination et de recherche sur le mouvement étudiant fait une analyse de cette période.
Mots-clés : action syndicale
1er Février 1967 • Jean-François Pertus
Où va l’UNEF ?
Pour sauver l’UNEF, suite aux différentes crises structurelles qui ont agité le syndicat étudiant depuis quelques années, les étudiants socialistes unifiés (ESU) s’investissent dans le bureau national de l’UNEF. Jean-François Pertus, secrétaire national des ESU précise les raisons et les formes de cette participation à l’UNEF. Il affirme qu’il ne peut y avoir de cloisons étanches entre syndicats et partis politiques. Le syndicat ne peut être réduit à simple un moyen de défense des intérêts à court terme de ses adhérents, il ne peut pas non plus être une simple courroie de transmission du Parti. L’objectif des ESU en tant que militants politiques travaillant à l’intérieur du syndicat étudiant est de créer les conditions d’une pratique syndicale non corporatiste. Pour sauver l’UNEF il faut engager un processus de reconstruction politique et organisationnelle afin qu’une nouvelle distanciation puisse s’opérer entre l’organisation politique et l’organisation syndicale.