Cote : BOBB
BOBBIO Norberto, BOVERO Michelangelo
1979
19 X 13 cm, 208 p.
Il Saggiatore
BOBBIO Norberto, BOVERO Michelangelo
1979
19 X 13 cm, 208 p.
Il Saggiatore
Pendant plus d’un an, une violente polémique a opposé partisans et détracteurs des » nouveaux philosophes », en France comme à l’étranger, particulièrement aux U.S.A., en Espagne, en Italie, au Mexique et en U.R.S.S. Un livre-bilan, réunissant les principales pièces du « procès », s’imposait. Le voici. Michel Foucault – Jean Elleinstein – Philippe Sollers – Maurice Clavel – Roland Barthes – Bernard-Henri Lévy – Gilles Deleuze – Régis Debray – Cornélius Castoriadis – Philippe Nemo – Pierre Viansson-Ponté – Claude Mauriac – Annie Leclerc – Jean-Paul Enthoven – Thierry Maulnier – François Nourrissier – Paul Guilbert – Guy Hocquenghem – Jacques Rancière – Bernard Pingaud – Griotteray – Gilbert Comte – Roger-Pol Droit – Jean-Michel Palmier – Vladimir Maximov – Georges Suffert – Nicolas Prayssac – Jean-Denis Bredin – Dominique Desanti – Pierre Juquin – Laurent Salini – Jean-Marie Vincent – Roger Quillot – Anna Laurens – Jean-François Daniel – Laurent Dispot – Michel Mourlet – Claude Prévost et François Mitterrand
BOUSCASSE Sylvie, BOURGEOIS Denis
1978
21 X 13 cm, 272 p.
Nouvelles éditions Oswald
« La nouvelle philosophie » est un courant philosophique apparu au milieu des années 1970 et représenté par des auteurs issus pour la plupart de la gauche radicale française engagés dans la critique du totalitarisme (André Glucksmann, Bernard-Henry Lévy….). Si divers soient-ils ces nouveaux philosophes ont en commun d’être de la génération de Mai 1968 et en ont gardé l’esprit. Ces jeunes philosophes se révoltent aujourd’hui contre un pouvoir de gauche. Ils ont cependant tendance à schématiser et à raccourcir les théories matérialistes de la philosophie marxiste. Leurs pensées pourraient vite aboutir au au pessimisme voire au nihilisme. Il semble cependant qu’il serait imprudent de traiter la nouvelle philosophie uniquement par le mépris compte tenu des conséquences politiques que ces théories pourraient entraîner s’il n’y a pas de discussions.
Les études critiques sur la « théorie critique » fleurissent. Le propos de Martin Jay est autre : plus modeste, il est en un sens plus fondamental. Œuvre avant tout d’historien, L’Imagination dialectique, outre qu’elle tend à retracer l’odyssée d’un groupe d’intellectuels de 1923 à 1950, constitue le préalable nécessaire de toute réflexion sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’Ecole de Francfort ». S’attachant è la période américaine dont l’étude sur La personnalité autoritaire (1950) est le couronnement, Martin Jay n’en met pas moins en valeur les deux moments nodaux dans la genèse de la théorie critique : — les origines marxistes de la théorie, du côté du jeune Lukàcs (Histoire et conscience de classe) et de Karl Korsch (Marxisme et philosophie); — la volonté d’articuler critique sociale et psychanalyse par la voie d’une critique de l’institution familiale, Autorité et famille (1936). De même qu’il distingue différentes périodes, Martin Jay distingue différentes tendances, à propos notamment de l’analyse du fascisme. Au-delà de ces différences, une même attitude, un même projet unissent le petit groupe composant l’Institut de Recherches Sociales : — Contre la division actuelle du travail et la division des sciences qui en est issue, la pensée critique, telle la vieille taupe, ne cesse de se déplacer pour creuser à tous les niveaux des galeries souterraines sous le sol de la société moderne. — Face à l’oppression sans limites de l’univers administré, comment, sans céder à la résignation, au pathos de la désillusion, ou aux réconciliations mystificatrices, persévérer dans la recherche utopique de la liberté ?
JAY Martin
1977
22,8 x 14 cm, 417 p.
Payot