Hommage à Claude Bourdet

Mots-clés : colonialisme, Écologie, Guerre, Nazisme, Nucléaire, PSU, Religion, Résistance, UGS

1998 • RAVENEL, BARTH, PARMENTIER, TREFEU, BLANQUART, AUBRAC, KRIEGEL-VALRIMONT, LACOUTURE, SHAHID, KAHN, KESLER, BEAUNEZ, DEBRAY

Cote : BOUR

Souvenirs et réflexions des Amis de Claude Bourdet à l’occasion de l’hommage qui lui a été rendu le 28 octobre 1996 à Paris Introduction Bernard Ravenel Sa foi dans un monde « autre » Interventions dans la chapelle Saint-Symphorien de l’église Saint-Germain des Prés Si le grain ne meurt… Maurice Barth Une sentinelle. Roger Parmentier Ses combats politiques Interventions dans la salle Mabillon, rue de l’Abbaye Ouverture Roger Tréfeu Paul Blanquart I. La résistance au nazisme «Je t’accompagne». Lucie Aubrac Une figure centrale. Maurice Kriegel-Valrimont II. La lutte contre le colonialisme En avant garde. Jean Lacouture Nous étions seuls. Leïla Shahid Une dette immense. Marcel-Francis Kahn III. Pour une nouvelle gauche Une fidélité libre. Jean-François Kesler Un pur. Roger Beaunez IV. Contre le nucléaire L’écolo pacifiste. Bernard Ravenel V. Une figure singulière. Régis Debray Un homme libre Intervention au cimetière Montparnasse, lors de l’inhumation le 25 mars 1996 Cheval sauvage. Paul Blanquart

RAVENEL, BARTH, PARMENTIER, TREFEU, BLANQUART, AUBRAC, KRIEGEL-VALRIMONT, LACOUTURE, SHAHID, KAHN, KESLER, BEAUNEZ, DEBRAY
1998
21 x 15 cm, 48 p.
Ass. Amis de Claude Bourdet

L’imagination dialectique. Histoire de l’École de Francfort (19823-1950)

Mots-clés : Autorité, Lumières, Nazisme, Philosophie, Psychanalyse, Théorie critique

1977 • JAY Martin

Cote : JAY

Les études critiques sur la « théorie critique » fleurissent. Le propos de Martin Jay est autre : plus modeste, il est en un sens plus fondamental. Œuvre avant tout d’historien, L’Imagination dialectique, outre qu’elle tend à retracer l’odyssée d’un groupe d’intellectuels de 1923 à 1950, constitue le préalable nécessaire de toute réflexion sur ce qu’il est convenu d’appeler « l’Ecole de Francfort ». S’attachant è la période américaine dont l’étude sur La personnalité autoritaire (1950) est le couronnement, Martin Jay n’en met pas moins en valeur les deux moments nodaux dans la genèse de la théorie critique : — les origines marxistes de la théorie, du côté du jeune Lukàcs (Histoire et conscience de classe) et de Karl Korsch (Marxisme et philosophie); — la volonté d’articuler critique sociale et psychanalyse par la voie d’une critique de l’institution familiale, Autorité et famille (1936). De même qu’il distingue différentes périodes, Martin Jay distingue différentes tendances, à propos notamment de l’analyse du fascisme. Au-delà de ces différences, une même attitude, un même projet unissent le petit groupe composant l’Institut de Recherches Sociales : — Contre la division actuelle du travail et la division des sciences qui en est issue, la pensée critique, telle la vieille taupe, ne cesse de se déplacer pour creuser à tous les niveaux des galeries souterraines sous le sol de la société moderne. — Face à l’oppression sans limites de l’univers administré, comment, sans céder à la résignation, au pathos de la désillusion, ou aux réconciliations mystificatrices, persévérer dans la recherche utopique de la liberté ?

JAY Martin
1977
22,8 x 14 cm, 417 p.
Payot

Sachsen Hausen

Mots-clés : Allemagne, Camp de concentration, Nazisme

1960 • Edouard ULLMAN

Cote : SACH

Catalogue d’exposition Oranienburg-Sachsenhausen (en allemand Konzentrationslager Sachsenhausen, KZ Sachsenhausen ou encore KL Sachsenhausen), est un camp de concentration nazi implanté en 1936 à Oranienburg, ville située à 30 km au nord de Berlin. Il a plusieurs objectifs : être un camp modèle, dont même l’architecture doit montrer la suprématie de l’idéologie nazie ; former les futurs chefs de camp (Rudolf Höss y fera ses classes avant de prendre la tête du complexe d’Auschwitz) ainsi que les SS responsables des camps de concentration (SS Totenkopf) ; accueillir le siège de l’Inspection des camps de concentration (I.K.L.). À son apogée, le complexe de Sachsenhausen compte près d’une centaine de camps extérieurs et de Kommandos. Il est libéré par l’Armée rouge en avril 1945. De 1936 à 1945, on estime que 200 000 personnes y ont été internées et que 84 000 y sont mortes. En août 1941, un massacre de masse y a eu lieu avec l’exécution de plus de 13 000 soldats soviétiques, prisonniers de guerre. Il est aujourd’hui aménagé en un musée-mémorial, avec 10 espaces d’expositions permanentes qui présentent chacune un aspect majeur de l’histoire du camp. C’est probablement le seul camp de concentration que les prisonniers ont baptisé d’un diminutif : « Sachso ».

Edouard ULLMAN
1960
21 X 11,5 cm, 36 p.