Mots-clés : Autonomie, Colonisation, Corse, Nationalisme
2013 • Jean-Claude GILLET
Cote : GILL
C’est en 1966 que le PSU lance comme mot d’ordre politique « Décoloniser la province». C’est en 1966 que la Fédération PSU corse dénonce les « liens coloniaux » de l’île avec la métropole. Le PSU corse est né en même temps que le PSU national en i960 et il a disparu la même année que son homologue continental en 1990. Cet ouvrage est l’histoire de cette fédération dans les différentes étapes de son existence, avec des moments d’intensité et des moments de dépression, des temps d’espérance et des temps de doute. Le PSU corse a traité de tous les problèmes que l’île a rencontrés au cours des trente années de la période : le statut de l’île, le développement, la colonisation, la «décorsisation» des emplois, l’exode des jeunes, la spéculation et la pression immobilière sur le littoral, l’agriculture et la viticulture (autour des questions de la chaptalisation), les transports, le tourisme, les clans et les appareils politiques traditionnels, la culture et la langue, la violence en politique, etc. Ce sont quelques dizaines de militants acharnés qui ont persévéré dans une voie étroite consistant à mettre en tension autonomie et autogestion, nationalisme et socialisme, sans concession démagogique ou électoraliste refusant à la fois un nationalisme apolitique et une lutte de classes sans racine nationale. On retrouvera ici l’histoire des responsables que furent Toussaint Marchioni, Georges Viale, Marc Cianfarani, Antoine Murati, René Baude, Jean-Pierre Olivesi, et ceux issus du PSU qui reconstituèrent la CFDT en Corse, Sanvitus Predali, Jean Maïboroda, Pierre Cervetti, Walter Boccaccini. Et tous les autres. L’ouvrage est bâti à partir d’entretiens et de documents personnels, d’archives nationales, ajacciennes et du PSU.
Jean-Claude Gillet est un non-corse, professeur honoraire des universités, qui a mené son enquête surplace en 2011 et 2012. Il fut un des responsables nationaux du PSU et créateur de la fédération catalane de ce parti à Perpignan. Il a déjà écrit de nombreux articles sur le PSU et dirigé plusieurs ouvrages sur cette organisation.
Jean-Claude GILLET
2013
24 x 16,5 cm, 200 p.
Editions Alain Piazzola
Mots-clés : Droite, Fascisme, National, Nationalisme, Poujadisme, Racisme, Socialisme
1986 • Marie-José CHOMBART de LAUWE - Préface de Madeleine Rebérioux. Postface : Yves Jouffa
Cote : CHOM
La progression de l’extrême-droite française, qui plonge ses racines dans les périodes les plus noires de notre histoire qu’elle a traversée soit masquée soit à visage découvert, et qui dispose aujourd’hui d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, s’explique d’abord par l’évolution des rapports de forces idéologiques de notre société et de la configuration politique. Certes, la connaissance précise du cheminement de certains hommes politiques, que l’on retrouve jusque dans le gouvernement issu des élections de mars 86, comme celle des méandres des réseaux extrémistes, est indispensable mais ne suffit pas. L’originalité de cet ouvrage est donc d’éclairer ce phénomène politique par une approche qui prend en compte et les tentatives de reformulation idéologique de l’extrême-droite et les conséquences du recul des valeurs culturelles de gauche. Ce livre tente aussi, à partir de l’expérience de la Ligue des Droits de l’Homme, d’apporter des propositions de ripostes simples qu’attendent tous les citoyens. C’est d’abord au nom des anciens déportés, comme elle-même, que l’auteur, Marie-José CHOMBART de LAUWE, psycho-sociologue, maître de recherche au CNRS, présidente de l’Amicale de Ravensbruck, membre du comité central de la Ligue des Droits de l’Homme, a élevé la voix contre la renaissance des idéologies extrémistes et racistes. En 1981, elle publie son premier ouvrage sur les multiples visages du fascisme, Complots contre la démocratie, édité par la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Elle poursuit aujourd’hui son travail avec la Ligue des Droits de l’Homme. Marie-José CHOMBART de LAUWE a participé à plusieurs colloques nationaux sur l’extrême-droite et a animé depuis 1981 plus d’une centaine de réunions publiques. Elle a aussi contribué à la rédaction du rapport de la commission spéciale « la montée du fascisme et du racisme en Europe » du Parlement européen.
Marie-José CHOMBART de LAUWE – Préface de Madeleine Rebérioux. Postface : Yves Jouffa
1986
21 X 14 cm, 176 p.
Etudes et documentation internationales (edi)
Mots-clés : Église, Etat, Le Pen, Nationalisme, Racisme, Torture
1985 • Leduc- Vidal-Naquet - Lamballais - Darmau - Mate - Desbois - Balibar - Bernard
Cote : CRIT. SOC.
– Présentation : Victor Leduc – Interview de Pierre Vidal-Naquet – Le choc Le Pen : Jacques Lamballais – Corps à corps. Le racisme : de l’exclusion à la torture : Yves Mate, Frédéric Darmau – Les grands ensembles. Une cible pour Le Pen : Gérard Desbois – Racisme, nationalisme, Etat : Etienne Balibar – L’action contre le racisme : Suzanne Bernard – Document de l’épiscopat français – Documents extrême-droite
Leduc- Vidal-Naquet – Lamballais – Darmau – Mate – Desbois – Balibar – Bernard
50
1985
29,7 x 21 cm, 32 p.
Mots-clés : Europe de l’Est, Intégration, Nationalisme, URSS
1983 • Hélène CARRERE D’ENCAUSSE
Cote : CARR
L’Empire éclaté, d’Hélène Carrère d’Encausse, évoquait le réveil des nations soviétiques et la menace qu’elles faisaient peser sur le pouvoir central, au Kremlin. Rongé de l’intérieur, cet empire est pourtant le seul qui, aujourd’hui, fasse des conquêtes territoriales. Le glacis protecteur qu’il a édifié après la seconde guerre mondiale est devenu une base d’expansion. Lorsque l’URSS s’empare d’un pays, elle ne peut plus reculer et y impose sa domination. En manipulant des révolutions, en coulant les pays d’Europe de l’Est dans le moule soviétique, elle a su constituer un puissant camp communiste. Peu importent les luttes, les tensions, les combats désespérés des peuples qui tiennent à garder leur identité. Depuis trente ans, Berlin, Budapest, Prague, Varsovie se sont révoltées. Malgré ces craquements spectaculaires, le système ne cesse de se renforcer. Un processus irréversible est à l’œuvre dans cette « affaire de famille ». Il impose un modèle, récupère les rébellions, consolide sans relâche un bloc d’où partent d’autres avancées vers le reste du monde. La fuite en avant serait-elle la seule logique du Grand frère ? Hélène Carrère d’Encausse est professeur à la Sorbonne et Direc¬teur du cycle supérieur d’études soviétiques à l’Institut d’études politi¬ques. Elle a obtenu le prix Aujourd’hui pour l’Empire éclaté.
Hélène CARRERE D’ENCAUSSE
1983
24 X 15 cm, 382 p.
Flammarion