Commun. Essai sur la révolution au XXI° siècle

Mots-clés : Appropriation, Capital, Collectif, Communisme, Économie, Propriété

2014 • Pierre DARDOT et Christian LAVAL

Cote : DARD

Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.

Pierre DARDOT et Christian LAVAL
2014
24 X 15,5 cm, 599 p.
La Découverte

Les travailleurs peuvent-ils gérer l’économie ?

Mots-clés : Cahiers de l'ITS, Économie, Publications

Novembre 2013 • Annick Coupé, Thomas Coutrot, Jacques Rigaudiat

Les travailleurs peuvent-couvLes travailleurs peuvent-ils gérer l’économie ? La question posée à ce débat de 1963 n’a pas, on s’en doute, de réponses simples. Oserait-on d’ailleurs aujourd’hui la poser encore de façon aussi globale ? Pourtant, comment parler de « démocratie » sans aborder les problèmes des décisions économiques, de la gestion de l’économie, en associant la théorie et la pratique, le petit et le grand, le proche et le lointain ? Annick Coupé, Thomas Coutrot et Jacques Rigaudiat apportent leur contribution à ce débat… avec leur regard d’aujourd’hui.

Cahiers de l’ITS-Edité par Bruno Leprince, Novembre 2013
Commandes et envois : chez votre libraire ou Cahiers de l’ITS/Bruno Leprince 

Autogestion : une question pour le 21ème siècle ?

Mots-clés : Économie, Politique Économique

Août 2013 • Annick Coupé, Union Syndicale Solidaires

« Les travailleurs peuvent-ils gérer l’économie »? « Est-il possible de reprendre aujourd’hui la question de l’autogestion à la fois en terme de réflexion mais aussi en terme d’expérimentation sociale, de pratiques novatrices dans des luttes ou dans le quotidien que ce soit dans le travail ou la Cité ? » Si personne ne peut prétendre avoir un modèle clé en main, Annick Coupé ouvre le débat sur le socialisme autogestionnaire.

Actualité de Keynes

Mots-clés : Économie

Mai 2013 • Philippe Brachet

« Keynes est plus actuel que jamais, mais la plupart des Français l’ignorent parce qu’ils ont peu de culture économique (surtout anglo-saxonne, repoussée comme libérale) et que ceux auxquels son nom évoque quelque chose l’identifient avec la dépense publique à tout va. Aujourd’hui, l’information se réduit pour l’essentiel aux médias qui la condensent « en petites phrases ». Dés lors, le débat public devient simpliste et relève de la pensée « binaire » : « êtes-vous pour la croissance ou l’austérité ? » « libéral ou de gauche » ? pour ou contre la confrontation avec « l’Allemagne de Merkel ? »…Ces simplifications abusives empêchent tout dialogue ainsi que la réflexion personnelle. Mais pour les dépasser, il faut prendre le temps d’entrer dans les détails. Keynes est à la fois « libéral » et « de gauche », Britannique mais pas Anglais, partisan du rôle de l’État mais aussi de l’initiative privée. Il brouille donc le simplisme de la « pensée binaire » ! Dans les limites de cet article, il ne pourra s’agir que de poser les définitions et les arguments de base ».

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