Mots-clés : femmes, laïcité
2015 • D. Bousquet, G. Couraud, C. Chafiq, F. Durand, N. Baleato, L. Bonzani, O. Ferreira, N. Benmissi, L. Cohen, C. Coutelle, F. Thiriot, N. Sadoui, G. Biard,C. Donzel, M. Olivier, R. Hicher, P. Boistard, H. Conway-Mouret, F. Lalem, S. Haïdar, A. Sugier, M. Touraine
Cote : DROI
Mercredi 26 août 2015 Focus sur l’histoire des femmes – Table Ronde 1 “La loi de 1905 à l’épreuve du terrain” Jeudi 27 août Ouverture “Droits des femmes et laïcité: importance et responsabilité du politique – Table Ronde 2 Les rapports du religieux et de la laïcité Focus sur un combat partagé: “La proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel” – Table Ronde “Laïcité, sécularité et international”
D. Bousquet, G. Couraud, C. Chafiq, F. Durand, N. Baleato, L. Bonzani, O. Ferreira, N. Benmissi, L. Cohen, C. Coutelle, F. Thiriot, N. Sadoui, G. Biard,C. Donzel, M. Olivier, R. Hicher, P. Boistard, H. Conway-Mouret, F. Lalem, S. Haïdar, A. Sugier, M. Touraine
2015
21 x 15 cm, 128 p.
Actes de la 23ème Université de l’Assemblée des Femmes”
Mots-clés : Démocratie, Emancipation, Gauche, Socialisme
2015 • Patrice COHEN-SÉAT Préface de Gérard Mordillat
Cote : COHE
Comment expliquer l’impuissance des peuples européens à résister à la plus dure et longue régression sociale de l’histoire moderne, alors que les luttes sont si nombreuses et diverses qu’elles ont pu inspirer le slogan d’Occupy Wall Street : « Nous sommes les 99 % » ? Pour comprendre ce paradoxe, Patrice Cohen Seat revient sur l’histoire de la classe ouvrière. Il montre que, pour devenir force sociale, les « indignations » doivent pouvoir se projeter dans un horizon commun, un « projet » dans lequel les classes populaires puissent se reconnaître. Il faut pour cela tirer toutes les leçons de l’effondrement du socialisme d’État, et faire l’immense effort « d’imagination politique » que suppose l’émergence d’une nouvelle espérance mobilisatrice. Explorant les idées et expériences novatrices, en Grèce, en Espagne et ailleurs, l’auteur affirme que « le peuple » pourrait prendre le relai de la classe ouvrière et disputer à nouveau aux classes dominantes leur leadership et leur pouvoir. Ce qui suppose un profond renouvellement théorique et politique auquel il appelle les forces d’émancipation.
Patrice COHEN-SÉAT Préface de Gérard Mordillat
2015
22,5 X1 5,5 cm, 158 p.
Demopolis
Mots-clés : Alger, Amar Ouzegane, Camus, Ferhat Abbas, FLN
2015 • Charles PONCET
Cote : PONC
Le 22 janvier 1956, venu à Alger à l’appel d’un petit groupe d’amis musulmans et européens, Albert Camus lance un «Appel pour une Trêve civile ». Alors que déjà une guerre multiplie les victimes de toutes origines, il s’agit d’obtenir des forces en présence qu’elles s’engagent au moins à éviter de tuer des innocents. Tandis que l’extrême droite l’assiège aux cris de « À mort Camus ! Mendès au poteau ! », la réunion reçoit le soutien des Eglises comme de Ferhat Abbas. Amar Ouzegane est là, membre du comité de la Trêve civile mais aussi émissaire inavoué du FLN. Deux semaines après, Guy Mollet cède aux ultras de l’Algérie française. La voie est dès lors ouverte à la bataille d’Alger puis à la surenchère des violences. Vingt ans plus tard, Charles Poncet, le plus proche des amis algérois de Camus, entreprend le récit de ce qui fut en Algérie l’ultime moment de fraternisation de représentants des deux communautés. Resté inédit, ce document remarquable, qui relate aussi une forte histoire d’amitiés autour de Camus, est ici publié, mis en perspective par un ensemble d’informations et de commentaires ; il est aussi éclairé par la correspondance lucide que son auteur échange en 1976 avec Ouzegane sur les leçons à tirer, de part et d’autre, de cette initiative de la dernière chance. Passé quatre autres décennies et par-delà son échec immédiat, le choix d’humanité que portait l’«Appel» de 1956 résonne aujourd’hui avec une force intacte. Alors même qu’à la dérive meurtrière du fondamentalisme risquent de répondre la tentation du refus de l’autre ou une escalade sécuritaire, le seul combat n’est-il pas de conserver possible une vie commune où tous trouvent à s’exprimer librement dans le respect de chacun ?
Textes établis, annotés et commentés par Yvette Langrand, Christian Phéllne et Agnès Spiquel-Courdille.
Charles PONCET
2015
20,5 X 14 cm, 336 p.
Gallimard
Mots-clés : Commune, Imaginaire, Solidarité
2015 • ROSS Christine
Cote : ROSS
Cet ouvrage a été publié avec l’aide de la Direction du livre de la région Ile-de-France et du Centre national du livre; Kristin Ross L’imaginaire de la Commune Traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque William Morris, Élisée Reclus, Pierre Kropotkine : ce ne sont pas les premiers noms qui viennent à l’esprit s’agissant de la Commune de Paris. S’ils tiennent dans ce livre un rôle important, c’est que pour Kristin Ross, la Commune déborde l’espace-temps qui lui est habituellement attribué, les 72 jours écoulés et les fortifications sur lesquelles elle a combattu. L’Imaginaire signifie que cet événement révolutionnaire n’est pas seulement international mais qu’il s’étend bien au-delà du domaine de la politique, vers l’art, la littérature, l’éducation, la relation au travail. Ce n’est pas un hasard si les trois personnages principaux du livre sont un poète-artiste, un géographe et un scientifique-anarchiste russe : la Commune n’est pas un simple épisode de la grande fable républicaine, c’est un monde nouveau qui s’invente pendant ces brèves semaines, un monde qui n’a pas fini de hanter les uns et d’inspirer les autres. Kristin Ross est professeur de littérature comparée à la New York University.
ROSS Christine
2015
20 X 13 cm, 192 p.
La fabrique éditions