Agriculture et écologie, comment changer le modèle agricole européen ? – Les vidéos

Mots-clés : Agriculture, Aurélie Catallo, Aurélie Trouvé, Gilles Luneau, PAC

22 avril 2019 • P.Delabre

Séminaire des 6 fondations

 

 

 

 L’Europe, obstacle ou opportunité ?
Saison 2018-2019

Réunion-débat mercredi 17 avril 2019
à l’espace « Le Maltais rouge »

Agriculture et écologie

comment changer le modèle agricole européen ?

La politique agricole commune (PAC) est organisée aujourd’hui autour de deux piliers : d’une part le soutien aux prix et aux revenus des producteurs et d’autre part un accompagnement du « développement rural ». Prise dans son intégralité, cette PAC représente, avec 52 milliards d’euros par an soit 38% du total, le poste de dépenses le plus important du budget de l’Union européenne. Crée pour encourager le productivisme agricole, la PAC a longtemps été protectionniste. A partir des années 90, avec l’adhésion de l’UE à l’OMC, elle se conforme peu à peu aux impératifs néolibéraux du libre-échange international et a été privée de ses outils les plus régulationnistes.

La PAC a accompagné l’essor d’un modèle agricole conventionnel intensif qui repose sur une forte mécanisation (et bientôt robotisation) et un usage abondant de produits de l’industrie agrochimique. Ce modèle est socialement dévastateur pour les producteurs agricoles : chute de l’emploi dans le secteur, revenus instable et en baisse, risques sanitaires, forte dépendance à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution… Il est aussi à l’origine de dégâts environnementaux considérables : dégradation des sols, des ressources en eau, de la biodiversité et mauvaise empreinte carbone du fait du transport des produits sur de longues distances. Enfin, en permettant d’exporter des produits subventionnés, la PAC déstabilise les marchés alimentaires des pays du Sud.

Alors que l’UE est en train de préparer une révision générale de la PAC pour la période 2021-2027, comment concevoir une politique qui puisse accompagner une transition du système agricole vers l’agroécologie ? Le chantier est immense pour arriver à une agriculture socialement juste qui ne dégrade pas notre environnement et notre santé. Un modèle paysan libérer des intrants chimiques, qui développe des emplois en milieu rural, favorise les circuits courts, la désindustrialisation de l’alimentation, et qui ne concurrence plus les paysans du Sud chez eux, doit être encouragé. Quelles sont les voies pour y parvenir ?

Gilles Luneau
Coordinateur
Ecrivain, réalisateur et journaliste
[vimeo 331808243 w=400 h=225]
Aurélie Trouvé
agronome et économiste.
Porte-parole d’Attac France.
[vimeo 331804137 w=400 h=225]
Aurélie Catallo
Coordinatrice de la plateforme
«Pour une Autre PAC »
[vimeo 331800769 w=400 h=225]
Débat [vimeo 331816342 w=400 h=225]

Agriculture et écologie, comment changer le modèle agricole européen ? 

Mercredi 17 avril 2019 à 18h30 à l’espace « Le Maltais rouge » - 40 rue de Malte - 75011 Paris Avec  Clotilde Bato, et Aurélie Trouvé

Séminaire des 6 fondations

 

 

 

 L’Europe, obstacle ou opportunité ?
Saison 2018-2019 

Mercredi 17 avril 2019 à 18h30 
à l’espace « Le Maltais rouge » – 40 rue de Malte – 75011 Paris 

INVITATION à participer à la réunion-débat 

Agriculture et écologie

comment changer le modèle agricole européen ? 

La politique agricole commune (PAC) est organisée aujourd’hui autour de deux piliers : d’une part le soutien aux prix et aux revenus des producteurs et d’autre part un accompagnement du « développement rural ». Prise dans son intégralité, cette PAC représente, avec 52 milliards d’euros par an soit 38% du total, le poste de dépenses le plus important du budget de l’Union européenne. Crée pour encourager le productivisme agricole, la PAC a longtemps été protectionniste. A partir des années 90, avec l’adhésion de l’UE à l’OMC, elle se conforme peu à peu aux impératifs néolibéraux du libre-échange international et a été privée de ses outils les plus régulationnistes. 

La PAC a accompagné l’essor d’un modèle agricole conventionnel intensif qui repose sur une forte mécanisation (et bientôt robotisation) et un usage abondant de produits de l’industrie agrochimique. Ce modèle est socialement dévastateur pour les producteurs agricoles : chute de l’emploi dans le secteur, revenus instable et en baisse, risques sanitaires, forte dépendance à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution… Il est aussi à l’origine de dégâts environnementaux considérables : dégradation des sols, des ressources en eau, de la biodiversité et mauvaise empreinte carbone du fait du transport des produits sur de longues distances. Enfin, en permettant d’exporter des produits subventionnés, la PAC déstabilise les marchés alimentaires des pays du Sud. 

Alors que l’UE est en train de préparer une révision générale de la PAC pour la période 2021-2027, comment concevoir une politique qui puisse accompagner une transition du système agricole vers l’agroécologie ? Le chantier est immense pour arriver à une agriculture socialement juste qui ne dégrade pas notre environnement et notre santé. Un modèle paysan libérer des intrants chimiques, qui développe des emplois en milieu rural, favorise les circuits courts, la désindustrialisation de l’alimentation, et qui ne concurrence plus les paysans du Sud chez eux, doit être encouragé. Quelles sont les voies pour y parvenir ? 

Débat animé par Gilles Luneau, écrivain, réalisateur et journaliste

Avec 

Clotilde Bato, secrétaire générale de l’ONG « SOL – Alternatives agroécologiques solidaires » et trésorière du collectif « Pour une autre PAC ». 

Aurélie Trouvé, agronome et économiste. Porte-parole d’Attac France. Elle est l’auteure de l’ouvrage « Le Business est dans le pré » (Fayard, 2015) et coauteure de « Cette Europe malade du néolibéralisme » (Attac/Fondation Copernic, Les liens qui libèrent, mars 2019). 

Inscriptions : inscription@gabrielperi.fr (précisant l’objet et la date du séminaire) Contact : Tania Remond tania@gabrielperi.fr 01 41 83 88 47 

LA GAUCHE ET L’EUROPE : les vidéos

Mots-clés : Europe, Gauche

29 mars 2019 • P. Delabre

Dans le cadre du cycle de séminaires organisé par six Fondations :

L’Europe, obstacle ou opportunité ? 
Saison 2018-2019

Réunion-débat
Mercredi 27 mars 2019 à 18h30
à l’espace « Le Maltais rouge »

LA GAUCHE ET L’EUROPE

Le terme de gauche recouvre en Europe une réalité tout aussi complexe qu’en France. Historiquement, la social-démocratie a été, avec les chrétiens-démocrates, à l’origine de la construction européenne actuelle et de ses évolutions, du traité de Rome et de l’Europe des Six jusqu’à la dérive néolibérale de ces dernières années. Pendant longtemps, ces deux courants ont été les seuls à s’organiser véritablement au niveau européen, selon diverses modalités.
La gauche dite « radicale » est en revanche plus composite. Elle rassemble en effet des partis qui, après avoir pendant longtemps refusé la construction européenne, en contestent aujourd’hui les orientations en préconisant une « autre Europe » et des partis, notamment dans les pays scandinaves, ayant milité contre l’adhésion de leurs pays à l’Union européenne et continuant avec plus ou moins de constance à la refuser. Logiquement, certains de ces partis ont davantage hésité et continuent à hésiter à s’organiser au niveau européen. De leur côté, les Verts, apparus plus tardivement dans l’espace politique, ont d’emblée opté pour une organisation plus forte au niveau européen et restent les seuls à se présenter aux élections européennes sur une base commune à tous les pays.
Enfin, le retour sur la scène politique de forces nationalistes et rétrogrades, accédant de plus en plus aux responsabilités gouvernementale nationales, s’est appuyé sur la contestation de plus en plus forte de l’Europe actuelle. Ce qui a profondément changé les rapports de force au niveau national, au détriment principalement mais pas seulement des conservateurs ou des coalitions qu’ils dirigent.
Quelle est aujourd’hui, à quelques semaines des élections européennes, la situation de la gauche dans les divers pays européens ?
Quelles sont les alliances en cours de constitution ?
Quelle est la tendance, s’il en existe une, des sondages d’opinion ?
Quelles sont les perspectives pour une conception « de gauche » de l’Union européenne, par ailleurs déstabilisée par le Brexit ?

Avec

  • Louis Weber, éditeur, co-auteur de « La gauche radicale en Europe »
  •  Anne Le Huerou, maîtresse de conférences à l’Université Paris Nanterre; Assemblée Européenne des Citoyens AEC/IPAM.


Quelles politiques de défense en Europe? – Les vidéos

Mercredi 12 décembre 2018 à 18h30
INVITATION
à participer à la réunion-débat 

Quelles politiques de défense en Europe?

Armée européenne ? Initiative d’intervention européenne ? Autonomie stratégique européenne ?  De quelle défense parle-t-on, face à quelle menace, et pour quelle Europe, ou faudrait-il dire quelles Europes ?Pendant la période de guerre froide, la «défense en Europe (de l’ouest)» c’était d’abord, face à la « menace » soviétique, l’Alliance Atlantique sous contrôle politique et stratégique américain, les modes opératoires et doctrines d’engagement (y compris intérieur) de l’OTAN, la domination industrielle américaine en matière d’équipement… et la place particulière de la France gaullienne et post-gaullienne avec sa force de frappe nucléaire,qui, sans remettre en cause cette architecture atlantiste, a joué son propre « avantage compétitif » politique et industriel en Europe. La fin de l’affrontement des blocs après 1989-1992 et les nouvelles menaces n’ont pas remis en cause fondamentalement cette situation. Et la nouvelle course aux armements, y compris nucléaires, l’accumulation des contentieux russo-européens en Europe de l’est, semble même la remettre en selle.Pourtant le monde a changé. Les rivalités mondiales et conflits régionaux ne sont plus les mêmes. L’Europe s’est élargie, mais elle est en crise profonde, y compris sur le plan stratégique et militaire. Les relations euro-américaines se sont gravement dégradées avec Trump. Les appareils militaires et les doctrines d’emploi semblent inefficaces face aux crises concrètes. Contrairement aux espérances de la fin du XXe siècle aucun système de coopération et de sécurité collective ne s’est développé entre l’Europe et sa périphérie, tandis que sont remis en cause les conceptsissus de la période précédente.Avec

  • Claude Serfati, économiste et chercheur (Institut de recherches économiques et sociales et CEMOTEV université de Versailles St. Quentin, membre du conseil scientifique d’ATTAC, auteur de Le militaire, une histoire française, Editions Amsterdam 2017.
  • Bernard Dreano, président du centre d’études et d’initiative de solidarité internationale CEDETIM et membre de l’Assemblée européenne des citoyens (HCA-France), auteur (dir.) de (In)sécurité humaine, les luttes pour la paix au XXIe siècle, Editions Non-Lieu, 2015.

Débat animé parIris Muraz,doctorante en sociologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociale (EHESS) à Paris, rattachée au laboratoire du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre européen (CERCEC).

1 2