Mots-clés : centrales nucléaires, Mouvements sociaux
14-20 février 1981 • PSU-Bretagne
La mobilisation anti-nucléaire repart en Bretagne après le décret d’utilité publique de décembre 1980 pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. Un fort mouvement de soutien existe et les autres régions sont attentives à ce qui se passe autour de Plogoff. Cependant il n’y a pas d’expression publique de ce mouvement anti-nucléaire et ce mouvement populaire n’est pas repris par les organisations traditionnelles. Il y a peu de propositions de luttes politiques pour exprimer un soutien à la région. Le pouvoir par ses discours sur l’emploi et l’impact économique du chantier veut isoler les opposants et fédérer les notables autour du projet. Le PSU-Bretagne expose sa stratégie de mobilisation pour une lutte politique globale.
Mots-clés : Aménagement du territoire, Politique Économique
Janvier 1981 • Dossier réalisé par José Sanchez, illustration à partir d'une idée de Jean-Pierre Cagnat
Nos régions sont viables et une politique régionale est un projet à construire pour éviter les pièges de la dépendance extérieure, du parisianisme ou du gigantisme. Pour le PSU, il est important de partir des revendications populaires (dans ce cas : vivre au pays) et chercher tous les moyens pour les satisfaire durablement. Il faut inventer un développement autonome des régions avec la volonté de préserver les différences pour construire une économie régionale dite « autocentrée », c’est-à-dire une économie dont les centres de décision soient régionaux et qui correspondent aux besoins et caractéristiques de la région. Pour le PSU relever le défi de l’emploi est possible autour de deux axes : diminution du temps de travail et développement des emplois au pays. Pour cela il faut produire utile, développer les ressources locales et penser un plan local de développement pour gérer les ressources locales. Inventer une planification autogestionnaire en partant des besoins de la base, pour éviter les pièges bureaucratiques de la nationalisation et donner toute la place aux associations locales dans les conseils d’administration.