Mots-clés : Algérie, coopération
Novembre 1960
Le congrès de Lyon, en avril 1960, a voté une motion demandant des négociations avec le F.L.N sur les conditions d’un cessez-le-feu en Algérie ; il a appelé à prendre toutes les mesures susceptibles de favoriser la réconciliation des étudiants français et des étudiants algériens. Sur ces bases, en avril, le Bureau Gaudez a repris les relations avec L’U.G.E.M.A., et signé un communiqué commun. L’assemblée générale de novembre 1960 fait le point sur cette initiative.
Mots-clés : Algérie, Mouvements sociaux
27 Octobre 1960
Confrontée à une insoumission grandissante de la part des jeunes qui ne souhaitent pas payer pour une guerre dont ils ne veulent pas, l’U.N.E.F. remobilise les forces de gauche et met sur pied une manifestation nationale qu’elle souhaite unitaire. La la C.G.T. et le P.C.F. s’acharnent par tous les moyens à faire échouer la manifestation contre l’avis de leurs militants. Malgré les interdictions préfectorales, le matin du 27 Octobre la première manifestation de masse à Paris contre la guerre d’Algérie est confirmée. Le P.S.U. est le seul parti à soutenir pleinement la manifestation qui rassemble les militants de l’U.N.E.F. et des comités contre la guerre, la F.E.N, la C.F.T.C. et pour Paris, F.O. Pierre Gaudez, Président de l’UNEF et Robert Duvivier font des déclarations fortes au nom des syndicats.
Mots-clés : Algérie
25 Octobre 1960 • Jean Verlhac
1er Novembre 1954…1H du matin…Premier jour de la révolution algérienne. C’est dans la nuit du 31 Octobre 1954 qu’éclatent les premiers coups de feu et les premières bombes d’une guerre qui entre, en Octobre 1960, dans sa septième année. Retour sur le contexte social, économique et politique de l’Algérie de 1954 pour comprendre le soulèvement du mouvement nationaliste et le choix de la lutte armée contre le colonialisme français.
Mots-clés : Algérie, Répression
22 Octobre 1960
Un bilan qui montre la réalité du terrain malgré les proclamations rassurantes des Généraux. En France, et dans le monde, la politique algérienne de De Gaulle est de moins en moins soutenue. Une solidarité active s’organise autour des jeunes emprisonnés pour leur refus de la guerre. Les chefs nationalistes algériens se tournent vers le bloc de l’Est. Habid Bourguiba, Président de la République tunisienne, propose l’union de l’Algérie et de la Tunisie comme contribution à la paix. L’internationalisation du conflit est engagée et les négociations de paix sont urgentes.