Éducation populaire, culture et animation

Mots-clés : Education populaire, Politique Culturelle

Mars 2015 • Jean-Claude Gillet

educationpopu_Gillet_2015
« Éducation populaire, culture et animation : les orientations du P.S.U. 1960-1990 »

Jean-Claude Gillet propose une étude transversale de la pensée et de l’action du P.S.U, dans le champ de l’éducation populaire, de la culture et du socioculturel. Vision humaniste, approches marxistes, acceptions anthropologiques et ethnologiques vont se confronter dans le bouillonnement de la fin des années soixante et de celles des années soixante-dix qui caractérise la France à cette époque. De la contestation du festival d’Avignon en 1968 au contre-festival de Cannes des années 70 à 78, des fêtes du PSU, aux acteurs multiples qui ont constitué la base de la pensée du PSU dans ce champ (artistes, créateurs, intellectuels, élus, enseignants, responsables administratifs, professionnels de la culture, cadres et militants de toutes origines), l’ouvrage donne aux lecteurs quelques clefs pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui dans l’interaction de la politique et de la culture, ainsi que de la tension qui en résulte.

Jean-Claude Gillet est professeur honoraire en Sciences de l’éducation, il a fait sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux Montaigne et fut directeur scientifique de l’ISIAT (Institut Supérieur d’Ingénieurs-AnimateursTerritoriaux). Il est co-directeur de la collection Animation et territoires chez L’Harmattan (avec son collègue géographe Jean-Pierre Augustin). Dans son champ de recherche portant sur l’animation professionnelle, l’éducation populaire et la vie culturelle locale, il a écrit une quinzaine d’ouvrages. Il a milité au PSU, à l’UNEF, dans des fédérations d’éducation populaire, dans des associations locales ou syndicales : dans les deux premières, il a occupé des responsabilités nationales.

Commandes et envois : chez votre libraire

Migrations et mondialisations

Mots-clés : Politique Économique, Répression

25 Janvier 2015 • Gus Massiah

Les migrations sont ancrées dans l’histoire et s’inscrivent aujourd’hui dans la phase néolibérale de la mondialisation. On ne peut comprendre les sociétés et le monde sans prendre en compte les migrations et les migrants. Les migrations intérieures, dans un même pays, ou extérieures, les migrations alternantes ou permanentes, sont constitutives de la nature des classes sociales dans chacune des formations sociales nationales et dans l’espace mondial. La croissance monétaire se traduit par un élargissement de la pauvreté et des inégalités sociales. La généralisation de la précarisation frappe particulièrement les immigrés. Les mouvements sociaux et citoyens préconisent une rupture, celle de la transition sociale, écologique et démocratique. Ils mettent en avant de nouvelles manière de produire et de consommer autrement. Les migrants sont des acteurs de la transformation sociale. Les rapports entre migrations et développement doivent en conséquence être réexaminés sur la base de l’accès aux droits pour tous.

Les syndicats et les crises du travail

Mots-clés : stratégie syndicale

Juin 2014 • Jacques Freyssinet

Dans le cadre d’un cahier de l’ITS Jacques Freyssinet propose une réflexion sur les raisons qui expliquent la quasi absence – ou la place marginale – des questions du travail dans l’action syndicale et la négociation collective.

Bruno Trentin, dans son ouvrage « Cité du travail. Le fordisme et la gauche », Fayard – 2012, a mis en évidence l’incapacité du mouvement ouvrier depuis le début du XXème siècle, à « affronter le problème de la libération du travailleur subordonné ». Un socialisme orthodoxe a pu longtemps imposer le dogme selon lequel « il est absurde (en tous les cas trompeur) d’imaginer pouvoir changer la nature subordonnée et parcellisée du travail avant que n’ait eu lieu la conquête de l’État et la « socialisation des moyens de production à travers la propriété étatique ». Dans l’histoire du mouvement syndical, cette attitude se serait traduite, selon Bruno Trentin, par l’abandon de la question du travail comme objet de revendication et comme enjeu de négociation au profit de celles du salaire et de l’emploi. La transformation du travail était renvoyée aux lendemains du passage au socialisme……

Le Parti Socialiste Unifié, une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990)

Mots-clés : Aménagement du territoire, Catalogne, Mouvements sociaux

16 Juin 2014 • Jean-Claude Gillet

Le Parti Socialiste Unifié (PSU) a été vraisemblablement l’organisation politique nationale dont la présence en France et en Catalogne du Nord fut la plus courte de l’histoire du XXème siècle (1960-1990). Paradoxalement, s’il eut une présence faible sur le plan institutionnel (résultats électoraux et nombre d’élus), il démontra une pensée créative sur le plan idéologique et une activité forte sur de nombreux terrains de luttes. En Catalogne du Nord plus précisément il s’illustra contre la colonisation du Roussillon, pour les droits des femmes, dans le changement de l’écologie, des luttes salariales et de la solidarité internationale. Cette aventure collective, cet engagement aux côtés d’autres organisations et militants, ont jeté les bases durables d’une réflexion politique citoyenne et humaine d’une brillante actualité.

Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages – 18€
Commandes et envois : chez votre libraire ou contact@institut-tribune-socialiste.fr

1 2 3 4 5 6 7