Mots-clés : allocation d'études, stratégie politique
15 Octobre 1966
Á l’Assemblée Générale du 15 octobre 1966, le Bureau National de l’U.N.E.F. a proposé un nouvel examen de la revendication sur l’attribution d’une allocation d’études sur critères universitaires, opposée à la revendication d’une attribution sur critères sociaux, prônée par le Parti Communiste. Par ailleurs, il semblerait que le Gouvernement prépare le remplacement des bourses par l’attribution d’une allocation d’études pour les étudiants les moins favorisés ; ce projet viendra se télescoper avec la revendication du syndicat. Opposée à de simples batailles revendicatives, l’U.N.E.F., qui se définit comme un syndicat engagé politiquement, souhaite au travers de cette revendication affirmer son combat pour le socialisme.
Mots-clés : allocation d'études
1966
Le bureau national de l’UNEF ayant manifesté sa volonté de relancer une réflexion sur l’allocation d’études et de remettre en question la revendication de l’attribution de l’allocation sur critères universitaires, les ESU, expliquent en quoi, à leurs yeux, l’allocation d’études sur critères sociaux est une revendication illusoire et une fausse solution. En annexe, les étudiants chiffrent le coût de l’allocation d’études. Ce texte s’inscrit également dans la perspective du colloque intersyndical qui doit se tenir à la nouvelle bourse du travail les 9 et 19 décembre 1966, à l’initiative de l’UNEF, de l’UGE, du SNE Sup et du SGEN. Le PSU, invité, a prévu de participer à cette rencontre.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, plan Fouchet, stratégie politique
6-12 Avril 1966 • Gilles Boyer ; Jean Tercé
Dans son rapport moral, le président sortant, Jean-François Nallet, dresse un constat négatif : “ le tableau objectif de l’état du mouvement montre à quel point les carences organisationnelles de tous ordres se sont agrandies jusqu’à rendre caduques ou même impossibles tout débat politique, tout choix d’orientation syndicale, toute politique revendicative“. La gauche syndicale laisse le bureau national de l’U.N.E.F. à une direction qualifiée de « centriste », élue dans des conditions difficiles. Jean-François Nallet accepte de reprendre provisoirement la présidence, avec Jean Terrel (E.N.S) comme Vice Président Universitaire et Pierre Vandenburie comme secrétaire général administratif. Gilles Boyer, pour Tribune Socialiste, dénonce le manque de projet politique affirmé de la gauche syndicale.
Mots-clés : Congrès, Enseignement, stratégie syndicale
6-12 Avril 1966 • E.N.S-U.G.E.P.
Ce texte en trois parties : définition de l’université, l’intervention syndicale, et perspectives présenté par l’équipe des E.N.S animée par J.TERREL est un long exposé sur l’analyse de l’Enseignement supérieur et ses perspectives de fonctionnement. La question de l’existence ou non d’un syndicalisme de masse reste posée et trouve ses limites compte tenu de l’hétérogénéité du milieu étudiant.