La question des classes moyennes salariées ou scolarisées

Mots-clés : marxisme

8-15 Mai 1968 • Centre Révolutionaire d'Initiative et de Recherche (C.R.I.R)

Ce texte rédigé collectivement entre le 8 et le 15 mai 1968, propose une analyse du mouvement ouvrier révolutionnaire aux côtés du mouvement étudiant de Mai 1968, une discussion sur le caractère de classe de l’enseignement, de ses impacts sur « les couches moyennes » formées à l’Université, et sur les modalités de participation de celles-ci aux luttes révolutionnaires.

Le mouvement étudiant entre la lutte contre l’exploitation du prolétariat et la critique de la société de consommation

Mots-clés : Capitalisme, Mouvement révolutionnaire, Politique Économique

3-15 Mai 1968 • Centre révolutionnaire d'Intervention et de Recherche

Le mouvement étudiant en mai 1968 prend conscience des contradictions du système capitaliste. Le texte ci-joint a été écrit entre le 3 et le 15 mai 1968. Il vise à souligner la crise théorique du mouvement ouvrier révolutionnaire, qui pour les auteurs semble être la racine des ambiguités de la crise politique, dans lesquelles se débat le mouvement de révolte étudiante. Par ailleurs il cherche à apporter des éléments dans la discussion sur le caractère de classe de l’enseignement et sur les rôles des couches moyennes qu’il a pour tâche de former ; il pose le problème des modalités de la participation éventuelle de ces couches moyennes à la lutte révolutionnaire ; et tente de lever l’hypothèque du aux dilemnes : critique de la société de consommation ou soutien aux luttes ouvrières ; en conclusion il en déduit les tâches pour le mouvement révolutionnaire qui leur semblent prioritaires.

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La bourgeoisie nationale en Amérique Latine

Mots-clés : classes sociales

Mai 1968 • Carlos Roméo

Ce texte, présenté en annexe des textes d’orientation pour la 9ème Conférence Nationale Etudiante des 3-4-5 Mai 1968 par les sections de Paris et Lyon, est un extrait de l’ouvrage de Carlos Roméo sur les classes sociales en Amérique Latine. La question posée est de savoir si la bourgeoisie peut jouer un rôle progressiste dans la lutte contre l’impérialisme.
Economiquement prisonniers des Etats-Unis, la bourgeoisie nationale ne peut représenter une force politique capable de s’opposer à l’impérialisme sous peine de se détruire elle-même. Elle est au contraire la gardienne de l’ordre existant et a tout intérêt au maintien du statut quo.
En Amérique Latine, la politique de classes destinée à mobiliser les masses autour de l’idée d’un renversement révolutionnaire exige le règne de la violence comme réponse à la violence imposée par les classes au pouvoir quand elles se sentent menacées. Le réformisme de gauche ne peut trouver sa place dans un tel contexte économique et politique.