Mai ou l’irruption des classes moyennes dans le mouvement révolutionnaire
Philippe Nazaire analyse les composantes des mouvements de Mai au regard de l’organisation de la société capitaliste en pleine évolution. Il explicite comment le développement des forces productives et les innovations technologiques ont opéré depuis quelques vingt ans une profonde mutation du capitalisme qui se manifeste essentiellement par l’impérialisme monétaire, militaire et culturel du Capital. Il explicite par ailleurs la place grandissante des « couches moyennes » qui ont participé aux mouvements revendicatifs de Mai. Enfin il analyse les contradictions de l’autogestion et de la participation qui restent pour lui des attitudes technocratiques sans lien avec les aspirations révolutionnaires. (Texte extrait du journal ronéotypé strasbourgeois « Gros Sel »)